Avant
de rejoindre le rang disciplinaire de Mme Kerva les samedi après
midi, je fus témoin de scènes qui me parurent étranges et dont le
sens m'échappait.
La
première que je vais citer n'avait rien d'extraordinaire, toutefois
échappée de son contexte ces instants volés m'intriguaient.
C'était
dans le parc, où en primaire je venais fréquemment jouer, Mme Kerva
était assise sur un banc, en compagnie d'une femme de son type, même
style vestimentaire, même allure, certainement moins rude, dans son
genre Mme Kerva était inégalable.
Les
deux femmes discutaient, près d'eux des enfants d'un âge de CP
jouaient assis sur du gravier. Je reconnu Malika, sa sœur Samia se
tenait droite à quelques pas du banc où étaient assises les deux
femmes.
J'aurais
bien peu passer mon chemin si ce n'était ce détail qui m'avait fait
revenir épier discrètement derrière, cachée par des buissons.
J'avais
remarqué que Mme Kerva tenais dans sa main une verge en bois, un peu
tordue, avec des noeux.
Je ne
sais pour quelle raison mme Kerva demanda à Samia d'approcher et lui
cingla un coup de baguette sur les jambes. Samia cria, se recula de
quelques pas faisant toujours face à sa mère.
De
nouveau Mme Kerva invita Samia à s'approcher pour se prendre un
coup, elle lui montrait bien la baguette qu'elle tenais à la main.
Samia
ne voulais pas, sa mère menaça, et la fille s'approcha pour s'en
prendre un deuxième, elle se recula aussitôt pour pas recevoir le
suivant qui s'annonçait imminent.
A
nouveau sa mère menaça pour que la fille revienne, et rebelotte.
Madame
Kerva jeta un regard dans ma direction et je m'enfuis.
Ma
deuxième interrogation commença par une scène dans l'escalier de
notre maison où je croisais Saïd vêtu d'une robe de fille, c'était
un après midi, je me souvient d'une lumière éclatante et d'un
temps clément.
Quand
il me vit, il se sentit surpris, il appuya son dos contre le mur dans
un mouvement de recul, comme si je lui faisais peur, répondit à mon
étonnement par un regard bizarre et s'enfuit.
Un
autre détail auquel j'avais prêté peu d'importance, c'était qu'a
maintes reprises j'avais remarqué que ses chevilles étaient gaînées
de nylon, et une fois même rose. Ca m'avait soulevé quelques
interrogations, pourquoi sa mère lui faisait porter des mi bas ou
des collants. La réponse me vint assez rapidement et me paraissait
évidente, c'était parce que ça devait être comme ça, et que je
ne savais rien à ce qu'un garçon doit porter ou pas.
D'ailleurs
mes cousins y avaient droit en hivers, et je savais que la plupart
n'aimaient pas les porter.
Mais
la robe comme même, j'avais du faire une drôle de tête et Saïd
n'avait pas apprécié.
A
l'école il se donnait une allure virile malgré sa carrure délicate,
la bagarre il connaissait bien. En présence de sa mère c'était la
métamorphose immédiate.
Une
deuxième fois je l'avais croisé en robe, c'était tard le soir dans
la rue, alors que je promenais le chien, dès qu'il m'aperçut, il
accéléra le pas changeant de trottoir et bifurqua à l'angle.
Un
soir, en haut ça claquait, c'était sévère, c'était Saïd qu'on
battait. Quelque temps après on sonnait à notre porte, ma mère
m'envoya demander qui c'était. C'était Saïd, j'avais la permission
de lui ouvrir la porte. Il était en robe, les larmes aux yeux en
train de déglutir. Mme Kerva l'avait envoyé demander si ma mère
pouvait prêter son martinet pour un petit moment. Avec un air fière,
ma mère lui remis sa sainte discipline, sans aucun scrupule elle
demanda au garçon si c'était lui qui l'avait mérité.
Sa
fierté lui interdisait d'avoué, il dit brièvement que c'était
pour sa sœur, visiblement ma mère n'en cru un mot et lui décocha
un sourire.
Quelques
minutes plus tard ça claquait à nouveau, ça tapait des pieds par
terre, ça hurlait, ça grondait à n'en plus finir, ça suppliait le
pardon.
Le
festin fut royal, digne d'une bastonnade militaire prussienne.
Mme
Kerva accompagnait Saïd vers la cave, les râles du garçon les
accompagnaient. Au passage elle sonna pour rendre le martinet,
j'ouvris la porte, la voix de Mme Kerva sollicita la bienveillance de
ma mère qui vint la saluer. Mme kerva remercia du prêt.
Narquoisement ma mère fit remarquer à Saïd que c'était pas bien
de mentir.
Sans
chercher à comprendre Mme Kerva accusa un « tu as menti ?! ».
Le
garçon pris d'effrois lança un « non maman ».
Elle
souleva la robe de Saïd, découvrant le travail acharné de la
flagellante qui s'échelonnait de la nuque aux pieds, pour cingler à
nouveau la chair. Elle le maintenait debout par la tension de la
robe. Après la cinglée il s'écroula dans des tremblements à
terre. C'est à coups de pieds dans le dernière et une traction par
les cheveux qu'elle le remis sur ses jambes.
Ma
mère invita Mme Kerva à renouveler au besoin sa demande.
Moi
j'étais sidérée. A mon étonnement ma mère répondit par sa
philosophie sur l'éducation des garçons que je connaissais par
cœur.
Un
garçon c'est beaucoup moins docile qu'une fille, alors il faut être
plus rude avec eux, ils on besoin d'une poigne de fer, autrement ils
vous marchent sur la tête.
Puisque
le sujet était entamé, j'osai la question qui me démangeait
pendant des mois. Pourquoi on lui faisait porter une robe à Saïd.
La
question ne dérangea pas, bien au contraire. Ma mère m'expliqua que
c'était une méthode pour mater son caractère, pour qu'il soit
moins arrogant, plus réfléchi et timide. La timidité était
considérée par ma mère comme un comportement vertueux.
Je
remerciais le ciel d'être née fille et subir un sors plus clément.
Mme
Kerva prévenait aussi bien l'arrogance féminine en tondant de temps
à autre les tête de ses collégiennes. La première sur la liste
c'était Karima, elle pleurait à chaudes larmes dans l'escalier la
première fois que ça lui été arrivé.
Moi je
redoutais que ma mère ne prenne ce bon exemple.
7 commentaires:
Bonjour , je pose cette question a la bloggeuse, esque cette mme Kerva a bien existé? Tres beau recit en tout cas en attendant la suite
Mme Kerva a bien existé, oui. Bien que je fut témoin des comportement bestiaux de cette voisine, je ne sais pas tout d'elle.
Peut être qu'elle était encore plus atroce à l'abrit des regards étrangés, ce n'ai qu'une supposition.
Qu'entendais vous par atroce?
"Qu'entendais vous par atroce?"
Qu'elle infligeait des supplices dont seul elle et la victime avait connaissance.
La victime n estais pas said mais plutot mme kerva qui devais s epuiser a punir ses gamins!!!!
Un matin ma mère me dit tu vas chez ta mamy arrivé la bas mamy me dit tu vas chez la voisine arrivé chez la voisine la dame me demanda de me decculotter j obéi elle prit cullotte et slip les rengea dans un placard je reviens au bout de dix minutes elle réapparu avec a la main un martlnet de vingt lanières de soixante cm elle m emmena dans la chambre me coucha sur le lit a plas ventre puis elle commença à me fesser avec une belle énergie au bout de dix coups je pleurais ca te fait du bien je reviens je ne comprenais pas pourquoi j étais fesser elle revient prit le martlnet et m assénant un un violent coups sur les fesses puis deux jusqu'à dix cela fait du bien je reviens je pleurais ayant mal au fesses elle revient avec une amie qui prit le martlnet et m'a donné une flageller de dix coups ca fait du bien je reviens la douleur de la fessée était dur elle revient avec une amie qui prit le martlnet et m admlnlstra une volée de bois vert sur mon cul ca fait du bien je reviens je pleurais maintenant à chaudes larmes elle revient avec sont mari c est beau bîen sur laisse moi avec lui elle parti le monsieur me dit tu sais ce que sais une vraie fesser pour ne pas le contrarier je répondu oui a bon tu me diras après celle ci si tu ait d'accord il me coucha sur ses genoux et commença à me fesser chaque claques sur chaque fesse me semblait plus forte que la précédente il me fessa de belles manière pendant dix minutes puis me dit alors ca fait du bien je pleurais et ne puis rien dire je reviens de retour il ma demandé tu as aimé je ne voulait pas le contrarier je répondu oui erreur il me coucha sur le lit a plas ventre me tennant fermement il s empara du martlnet et me fouetta pendant un bon quart d'heure mes fesses et les cuisses étaient d un rouge vif parsemé de strie bleu après cette fesser mémorable il mon rendu mes vêtements arrivé chez mamy elle me dit comme tu ne comprends pas quand tu fait des âneries je t enverrai chez la voisine pour ta fessée le soir a la maison maman me dit cela a poil j obeissait une fois nu elle me dit tu a fait une bêtise non maman mamy ma envoyé chez la voisine pour m apprendre a être obéissant c est bîen prenant le martlnet elle me mi une bonne fesser le soir après dîner mon père me prit sur ses genoux et commença à me fesser je pleurais puis il me dit tu vas dans la chambre j avais très mal a mon petit cul je me suis mi en pyjama et me suis couché mon père est arrivé il ma sortie du lit ma déculottée puis ma administré une bonne raclée au martlnet pour une fois que je n avait pas de bêtises j ai pris une bonne fesser merci a plus
Enregistrer un commentaire