C'était une journée comme une autre,
je partis pour l'école de bon matin, sans un souci en tête.
Ma mère avait pris grand soin de me
faire couvrir chaudement, cette année l'hiver n'était pas des plus
clément. Toute emmitouflée, le béret en laine et les moufles
tricotés par tante Josiane, j'arrivais aux portes de l'école.
J'attendais la cloche qui annonçait
l'ouverture des portes. J'étais encore en primaire, après deux
redoublements qui m'avaient coûté toutes les fureurs de ma mère.
Au premier redoublement, ma mère avait
trouvé bon de renforcer la discipline, c'était déjà une sévérité
qui me mettait souvent en larmes, quand je rentrait chez moi après
les cours. A la maison, je ne connaissais pas le dialogue, j'écoutais
des ordres et je devais rendre des comptes. Le ton était rude, « il
faut qu'on parle Cécile ». Je ne parlais pas, j'écoutais des
remontrances, et j'assimilais mes obligations.
Après mon deuxième redoublement,
j'avais perdu toute estime, ma mère avait décidé de faire de moi
une bête de somme qui baisse la tête quand on lui parle et qui
répond par l'affirmative. Je n'avais pas à discuter, et au moindre
manquement, c'étaient les coups de martinet, « la
discipline », comme l'avait nommé ma mère. J'étais devenue
une fille indigne, et puisque j'étais bête, la meilleur explication
s'avérait être la discipline. J'étais devenue corvéable à
souhait. Quand ma mère revenait du travail, elle enchaînait ses
commandes sur un ton exclamatif, jusqu'à l'heure où je devais
regagner mon lit, dix heure du soir, mais il y avaient les
manquements, ou les punitions, qui pouvaient prolonger le labeur
d'avantage. Après deux redoublements, mon avenir était déjà
défini, j'allais trimer dans la vie. Heureusement, il y avait encore
l'école qui me soustrayait aux rigueurs domestiques, c'était la
raison pour laquelle j'aimais y aller. Dès que ma mère rentrait,
c'était un stress continu, si par malheur elle avait revêtu une
chemise qu'elle estimait mal repassée, le soir même j'étais
appelée pour recevoir une gifle et une engueulade, et je pouvais
m'estimer heureuse que ça n'en reste que là. Comme disait ma mère,
« la discipline n'est pas loin Cécile ! Tu veux en
recevoir ?! », « Non maman », je répondais
par l'affirmative.
J'étais sa bonniche, dès qu'elle
arrivait, je lui enlevais ses chaussures et j'apportais ses
chaussons, et j'avais pas intérêt à ce qu'elle me le rappelle.
J'avais codé toute une série d'automatismes, comme celui de baisser
la tête quand elle me gronde ou quand elle me fait une remarque, a
plusieurs reprises j'avais été sévèrement fouettée pour avoir
joué la fière. La seule fierté exigée de moi, c'était cambrée,
jambes serrées, fesses tendues, quand je recevait une correction.
« Tu veux faire ta fière, allez
montres moi un peu tes fesses, qu'on voit ! ».
A la maison c'était une subordination
sans reproche que j'essayais de montrer, à l'école, comme pour me
venger, j'étais une forte tête avec les copines, un meneuse,
c'était souvent moi qui proposais des jeux et qui instituais les
règles.
Ici, je n'étais pas la seule qui
recevais des trempes, on était un petit groupe de filles qui se
comprenaient. On ne posait pas trop de questions quand une de nos
copines arrivait avec un œil au beurre noir. Vesna, une yougoslave,
de petite taille, bien an chair, avec de long cheveux souvent
ramassés en chignon. Elle, sa mère, son père, et sa petite sœur
vivaient dans une piaule en demi sous sol, les toilettes et la douche
communes au rez de chaussez. Son père, porté sur la bouteille,
était d'un tempérament explosif, ce qui se soldait pour Vesna par
des gifles ,qui de temps à autre causaient des hématomes sur son
visage, et des coups de ceinturons.
Myriam était la plus chétive du
groupe, la plus discrète, dès fois je ne comprenais pas ce qui
pouvait la mettre en larmes. Pour la moindre peccadille son père lui
donnait la ceinture. Même entre nous, elle avait pris l'habitude de
baisser la tête. Cette adorable enfant, fine au grands yeux noirs,
au moindre haussement de voix se mettait sur ses gardes.
Laetitia, française de souche, vivait
seule avec sa mère, une femme dépressive, qui faisait usage de
calmants et d'alcool. Cette mère avait tout une collection de
martinets dans un tiroir fermé à clef, une mesure prise pour
empêcher Laetitia de couper les lanières des nouveaux venus. Dans
ses moments d'hystérie, sa mère la faisait se dénuder pour lui
infliger la tourmente du fouet sur tout son corps. Quand Laetitia s'y
opposait sa mère allait jusqu'à lui déchirer ses vêtements.
Une fois encore, mon arrivée à
l'école, à mon refuge, fut accompagné par la tourmente, je venais
de me rendre compte que j'avais oublié les clefs de la maison en
sortant.
La cloche venait de sonner, l'heure de
rentrer dans cette enceinte protectrice, et plus le temps de revenir
sur mes pas, d'ailleurs ma mère devait déjà être partie au
travail.
Dans ma tête, c'était la panique,
comment échapper au sors qui pouvait m'attendre.
Cet oublis serait certainement
considéré par ma mère comme une faute très grave et réprimé en
conséquent. J'en devenais folle, obnubilée par chercher une
solution, qu'est ce que j'allais dire à ma mère, je me représentais
mille situations.
Très vite l'idée me vint d'aller chez
ma tante Josiane après les cours, elle avait un double des clefs.
Cette perspective me redonna de
l'espoir pour la journée, mais je restais anxieuse.
A la sortie de l'école, je filais
droit chez Josiane.
La porte était fermée, il n'y avait
personne. Je l'attendis sur le palier, assise sur une marche, je
n'avais plus rien à perdre. Je l'attendis longtemps, et je
commençais à avoir froid, nous étions en hivers.
Mon espoir ne fut pas vain, j'entendis
ma tante monter avec des sacs de courses.
Elle me demanda ce qui m'amenait. Je
m'empressais de lui expliquer brièvement ma tourmente.
Josiane me demanda de me rendre utile
et de l'aider à ranger les courses.
L'heure avançait, et je voulais
rentrer à la maison avant l'arrivée de ma mère.
Josiane argua qu'elle était fatiguée
des promenades, et que j'attendrais l'arrivée de ma mère pour
rentrer, ce serait plus simple.
« Mais j'ai du travail qui
m'attends à la maison », lui dis je. Je n'osais pas lui dire
que c'était parce que je craignais la punition, je pensais bien
qu'elle trouve ça mesquin que je veuille m'y soustraire.
Je lui proposais d'emprunter le double
des clefs et de le lui ramener ultérieurement.
Elle refusa, en me disant que si je
voulais m'occuper, elle allait me trouver quoi faire chez elle.
Mon dernier espoir venait d'être
rejeté. Mes nerfs venaient de lâcher, j'avouais à ma tante :
« Si ma mère apprend que j'ai
oublié mes clefs, je vais me faire punir !», j'étais au bord
des larmes.
« Ah, c'est pour ça que tu me
fait tout ce cinéma », répondit ma tante.
« Tu veux ma ceinture en
prime ?! » Sur ces mots elle m'envoya passer l'aspirateur
dans l'appartement. J'exécutais l'ordre dans les pleurs et les
larmes.
Le moment arriva où ma tante dut
prendre le téléphone pour porter avec ses mots toute l'histoire à
ma mère.
J'ai été dépeinte comme une
sournoise qui se permettait de hausser la voix, qui lui avait fait
tout un cinéma, à tel point qu'elle avait dut me menacer avec la
ceinture pour me mettre au travail.
Je perdis tout mon contrôle, c'était
mon arrêt de mort que ma tante venait de signer, moi je paraphais :
« C'est pas vrai ! C'est pas
ça ! », criai je désespérément.
« Tu l'entends ? »
Continua ma tante en communication.
Je venais de réaliser ces mots en trop
et je stoppais toute résistance, pleurant, désespérée.
Quand elle raccrocha, ma tante me mis
sadiquement en garde :
« C'est la discipline qui
t'attends, tu vas voir ce que tu va prendre ! »
Mes pleurs reprirent de plus belle.
Les jambes en coton, je marchais vers
l'abattoir. Je broyais du noir tout au long du chemin, ce qui allait
m'arriver, c'était plus que grave, c'était terrible.
Je venais de passer la porte d'entrée
de notre maison, celle du rez de chaussé. A ma grande surprise j'y
découvris ma mère qui guettais, à la même place où Madame Kerva
attendait ses bougres.
Le martinet à la main, sans aucune
nécéssité de donner des explications, elle m'assena deux coups de
sa discipline sur les mollets. Je poussais un cri d'horreur et je me
précipitait à gravir les marches jusqu'au premier étage. Ma mère
montait tranquillement. Voyant son approche froide et déterminée,
l'idée de me réfugier un étage plus haut me traversa l'esprit, je
levais la tête. Là je vis Madame Kerva, dominante, la main sur le
garde corps, observant la scène. Elle devait certainement avoir vu
ma mère attendant comme elle derrière la porte, pour se douter
qu'il y avait de la réprimande dans l'air. Peut être même que ma
mère l'avait informé qu'elle allait me coller une magistrale.
Quand ma mère arriva à l'étage,
commença la gueulante :
« Je vais t'apprendre à hausser
la voix Cécile ! Crois moi, on va t'entendre ! »
« Il va falloir qu'on matte ton
caractère !»
«Ca va marcher à la baguette, jusqu'à
ce que je vois que tu t'es bien reprise ».
Ca grondait, et les insultes allaient
de paire avec les menaces :
« Mais pour qui tu te prends,
petite saloperie ?! »
« Tu vas en chier, tu va
voir ! »
Le fait que ma mère est prit la peine
de m'accueillir, le martinet à la main, au pas de l'entrée de
l'immeuble, m'annonçait une tornade des plus drastique.
Je m'était calfeutrée dans un coin,
debout le dos au mur, les mains croisées sur les épaules.
Elle criait ses menaces à m'en rendre
folle :
« Tu vas le sentir par où je
vais te reprendre ! » Une phrase qui m'annonçait que les
lanières du martinet allaient aussi bien sévir sur les zones
pubiennes.
L'envie de fuir me traversa l'esprit,
mais il n'y avait pas d'issue, en face ma mère, en haut Madame
Kerva. Cet élan fut avorté avant même de naître.
« Montre moi que je peux encore
te considérer comme ma fille, Cécile ». Ma mère désigna du
doigt la rampe d'escalier.
Les nuances du langage de ma mère, je
les connaissais comme l'alphabet qu'on apprend dès la primaire.
« Tu te met en place, Cécile ! »
« Tu me montres un peu ton cul »,
ou bien « tes fesses, Cécile ! »
Simplement « Cécile ! »
dans son contexte suffisait pour me mettre en position.
Un langage non verbale avait souvent
lieu, un regard directionnel vers le bout du mur contre lequel
j'avais l'habitude de me cambrer, et j'obéissais, comme à la reine.
Depuis l'arrivée du martinet, le
subterfuge des supplications m'avait été enlevé, j'étais
considérée trop grande pour supplier maman à genoux de pas donner
la fessée, ou de l'amoindrir.
« C'est fini le cinéma, Cécile !
Maintenant quand tu fais une connerie, tu l'assumes ! »,
elle m'en avait collé une qui me fit ramper par terre pour que je
retienne que « le cinéma », je pouvais me le garder si
je ne voulais pas finir à genoux devant elle.
Depuis mon enfance elle m'avait dressé
à savoir comment me la prendre.
« C'est avec les coups de
discipline qu'elle rentre l'obéissance », disait ma mère.
Des réflexions qui me faisaient frémir
et en même temps me résignaient à considérer la méthode comme
inévitable et salvatrice. Quand j'étais plus jeune ma mère me
disait que c'était mon diable qu'on entendait sortir quand je criais
durant une correction.
« Je lui ai fais sortir son
diable » avait dit un jour ma mère en parlant de moi à ma
marraine.
Quand j'entendais ma mère parler de
moi, j'étais constamment mauvaise, j'avais paraît il des cornes qui
poussent.
« Il est grand temps que je lui
taille les cornes », c'était le genre de remarques prononcées
en ma présence, qui avaient pour but que je prenne conscience que
j'atteignais les limites du tolérable, et que la ceinture bordeaux,
la préférée de ma mère, rentre prochainement en action pour me
remettre sur le droit chemin.
C'était le diable qui me tentait aux
caprices et à l'insubordination, c'était lui qui me poussait au
mécontentement et aux fourberies, telle était l'image du mal que
m'avait inculqué ma mère dans l'enfance.
L'image du petit diable qui me souffle
des sournoiseries à l'oreille s'était tarie avec le temps, puisque
j'en étais devenue l'incarnation, une fainéante, une prétentieuse,
une insolente, …, sans oublier qu'en prime j'étais redoublante.
Elle avait pourtant tout fait pour que
le mal ne prenne pas en moi racine, mais c'était moi qui à chaque
fois me laissais tenter.
Ma mère avait peu de retenue sur la
douleur d'une punition, parce que c'était par la souffrance qu'on
devenait bon, et surtout quand on se résignait à la supporter.
Je me préparais, ma mère allais me
donner une leçon de discipline, et en présence de Madame Kerva elle
voudrait se montrer d'autant plus à la hauteur.
J'enlevais mon cartable, mon manteau,
ma jupe. Je glissais mon collant et mon slip jusqu'au genoux.
Le martinet cingla d'une force
effroyable sur mes cuisses, je hurlais, tapant des pieds sur place.
« Plus bas ! » cria ma
mère . Je me cambrais pour glisser mon slip juste au dessus des
chevilles, là ou s'arrêtait mes bottillons en caoutchouc beiges.
Ma mère m'attacha les poignets écartés
à la rambarde du garde corps avec une paire de mis bas qu'elle
venait de sortir de la poche de son peignoir en laine. Elle s'était
mise en tenue d'intérieur avant mon arrivée. Quand elle arrivait du
travail, je l'aidais à se mettre à l'aise, elle s'asseyait et je
lui enlevais ses chaussures que j'avais à nettoyer après, dessus,
comme semelles. Je lui apportais ses mules d'intérieur et la
chaussait. Je rangeais son tailleur et lui apportais un de ses
peignoir de chambre. C'était sa tenue décontractée domestique
quand il n'y avait pas d'invités.
La position à laquelle j'étais
astreinte ne me laissait pas d'autre alternative que de rester debout
et de cambrer mes fesses.
Le premier coup de martinet embrasa mon
postérieur qui aussitôt cherchait une position de retrait.
Ma mère ne ménageait pas la dureté
des coups et enchaîna par un rappel sur mes cuisses pour me remettre
en mémoire que le derrière devait resté bien cambré. Ma réaction
à cette douleur fut de lever un pieds. Ma mère me rappela en
position et cingla mes mollets, je savais que c'était pour me punir
d'avoir levé le pieds, je hurlais à nouveau et gigotait mes jambes
dans tous les sens, et ce fut un coup sur le pubis qui me rappela que
je devais me tenir jambes serrées. J'étais devenue une sirène
hurlante qui tirait sur ses lien et qui s'agitait comme une folle.
Ma mère fit une pause pour me rappeler
sa promesse :
Je vais t'apprendre à hausser la voix
Cécile ! »
La première série de coups venait de
passer, et j'avais déjà dépassé les limites de ce que je pouvais
supporter. Malheureusement je savais très bien qu'il ne s'agissait
que d'un prélude à ma vocalise.
Au moindre écart de mes cuisses, le
martinet frappait sur mon pubis, et durant les pauses, ma mère en
profitait pour me formater le cerveau :
« Est ce que tu te rend compte de
ton insolence, Cécile ?! »
« T'en est fière ?! »
« Pour qui tu te prends ?! »
A toutes ces questions j'étais tenue
de répondre.
Dans l'intensité de ses coups, ma mère
était passée d'un mode sévère à un mode très sévère.
Certainement la température du palier ne convenait pas à sa tenue
domestique.
L'élégant martinet de ma mère était
un instrument terrible, au diapason très large. Les dix lanières
rondes, d'une longueur avoisinant les trente cinq centimètres
étaient d'un cuir lourd et élastique, un peu comme de gros
vermicelles blancs. Cet instrument n'avait rien à voir avec les
chasses mouches qu'on trouve dans le commerce, ma mère avait investi
dans la pérennité, l'objet devait être assez efficace pour me
servir à l'adolescence. Ma mère l'avait commandé chez son
cordonnier, un bon, pour tanner le cuir du chien et le tenir en
respect. Le cordonnier avait fait du zèle sur la qualité du cuir et
lui avait remis un fouet digne de châtier les cadets de l'armée
prussienne.
Elle était fière de son martinet,
elle avait dit que pour le collège il serait encore bon. Ces paroles
m'annonçaient de longues années sous la férule maternelle.
J'avais beau le recevoir par dessus
culotte et collants en laine, que je le sentait aussi féroce, comme
sur la peau nue. Jouant du diapason de son intensité, ma mère
accordait aisément ma vocalise.
Ce martinet c'était mon cauchemar, ma
terreur, quand ma mère m'informait d'une rouste pour un jour
prochain, j'en dormais pas de la nuit. Arrivant devant moi
l'instrument à la main, je prenais une attitude des plus suppliante.
« Tu va déguster, Cécile »,
le regard accusateur, elle avertissait sur un ton calme, moi je
sentais monter les larmes.
A chaque coup, je sentais la douleur à
travers tout mon corps.
Après la deuxième série de coups,
j'avais dépassé le stade de l'insupportable. Les main à la
rambarde, arquée, les fesses rentrées, je venais d'enlacer un
barreau du garde corps avec mes jambes. Je serrais fort mes cuisses
contre le barreau pour ne plus avoir à subir les lanières sur mon
pubis.
Ma mère ne me rappela pas verbalement
à me position, elle marqua une pause pour me hurler dessus combien
j'étais une mauvaise fille.
Elle s'approcha et releva doucement mon
pull au niveau des aisselles.
Ce geste me parla instantanément :
« Tu vois Cécile, tu ne veux pas
te remettre en place, alors c'est sur le dos que tu vas prendre, tu
as gagné ».
Les deux séries suivantes, je fut
fouettée sur le dos, pour moi c'était presque aussi horrible que
des coups sur le pubis.
A plusieurs reprise, je m'étais remis
en place, mais non, rien à faire, j'étais punie, c'était le dos
qui se prenait les deux dernières salves.
A nouveau ma mère venait de me réduire
à une loque hurlante. Quand elle me détacha, je ne tenais presque
plus sur mes jambes. Elle me fit m'agenouiller face contre mur sur le
palier.
Quand elle reviendrait, je devrais me
tenir calme pour les excuses.