tag:blogger.com,1999:blog-75157349503102896912024-03-13T11:06:17.421+01:00Fessée souvenirMes souvenirs d'une éducation sévère
et les fantasmes qu'elle en a généréCécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.comBlogger19125truetag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-17581201572388427882013-09-09T17:21:00.001+02:002016-04-11T10:32:49.996+02:0020_Rotation angulaire 2<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-o8zISBCe7FY/Ui3nMJOfE-I/AAAAAAAAAI4/icqCB5ORPB4/s1600/FT01b.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="278" src="https://1.bp.blogspot.com/-o8zISBCe7FY/Ui3nMJOfE-I/AAAAAAAAAI4/icqCB5ORPB4/s320/FT01b.jpg" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;"><span style="color: #4c1900;">Je
savais que dans l'échelle de valeurs qu'on m'inculquait j'avais fait
une faute très grave, je n'avais même pas été sincère dans mes
justifications en pensant que c'était pour la bonne cause que
j'allais chez Florence. Non c'était ma curiosité perverse qui
m'avait poussé à l'acte. Je tenais absolument à savoir si la
première de la classe y arrivait parce qu'on lui rossait
régulièrement le train. Je tenais à me justifier que je ne
recevais pas pour rien, que les corrections étaient des plus utiles,
qu'elles nous aidaient à avancer quand on avait du mal. </span>
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">J'avais
trop peur de dire à ma mère que j'avais à nouveau mentit et ceci
durant mon repentir, disant que les parents de Florence étaient au
courant de mes venues.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">En
arrivant chez Florence, encore dans l'escalier, j'entendis des cris,
ça venait de l'étage où habitait Florence, on frappait là bas.
Des claquements secs suivis de hurlements ne laissaient pas de
doutes. La punition était de celles qu'appliquaient les parents
sévères, ceux qui aliénaient leur progénitures en les maintenant
le plus longtemps possible dans une souffrance intenable lors de leur
sacro-sainte corrections.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">J'attendais
devant la porte, c'était bien chez Florence qu'on appliquait la
correction. Les cris perçants que j'entendais étaient ceux de ma
bienfaitrice. Je constatais que Florence n'était pas de ceux pour
qui ça s'arrêtait quand on voyait couler des larmes. A peine elle
avait baissé la voix que ça claquait à nouveau, Des fois c'était
deux claquements consécutifs qui renforçaient le timbre de ses
terribles hurlements.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">En
silence, j'attendis une dizaine de minutes devant la porte avant que
la situation se calme, je frappais à l'entrée. La mère de Florence
vint m'ouvrir, une femme assez grande, cheveux bouclés, brune, la
coupe courte comme celle de sa fille, une expression de visage
rigide, de celle devant qui on baisse les yeux et on rase les murs
quand on est gamine. Sa tenue vestimentaire non plus n'inspirait pas
la joie, très formelle, chemise blanche, gilet marine, jupe plissée
grise descendant sous le genoux, bas beiges et chaussons en cuir
noir. Elle était étonnée de me voir, l'accueil fut à son image,
formel, au pas de la porte.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: "georgia" , "times new roman" , serif;">Je
lui présentait le cahier que j'étais venue rendre en disant que
c'était pour Florence. J'évitais les explications avec cette
présentation courte. Sa mère commença à me questionner, qui
j'étais, et qu'est ce que cette histoire de cahier voulait dire.
J'inventais que Florence en avais besoin pour ses cours, et qu'il
était impératif que je le lui rende avant demain. Depuis que sa
mère venait d'ouvrir la porte, dans l'appartement c'était le
silence, le père de Florence avait arrêté d'engueuler sa fille, et
Florence avait mis en sourdine ses pleurs. La mère de Florence avait
prit le cahier m'informant qu'elle allait transmettre. Le plus
simplement du monde, elle referma la porte. Moi j'avais mon angoisse
qui m'attendait à l'arrivée, la cave. Si je n'avais aucune envie de
rentrer, l'idée de la fureur maternelle me faisait presser le pas.</span></blockquote>
Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-13915161071886276432013-08-27T18:36:00.000+02:002013-08-27T18:44:45.308+02:0019_Rotation angulaire 1<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-mkZPYfMC5KY/UhzSUuUWL0I/AAAAAAAAAIo/q5PB9v8FBsc/s1600/Deux.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-mkZPYfMC5KY/UhzSUuUWL0I/AAAAAAAAAIo/q5PB9v8FBsc/s320/Deux.jpg" width="227" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Quand
j'allais au parc j'avais pour habitude de scruter l'attitude des
parents en relation avec leur progénitures. J'essayais de deviner
quelle était leur condition dans le cadre domestique. Parfois, la
sévérité du cadre domestique était prononcée publiquement.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu
vas voir à la maison ce que tu vas te prendre », « c'est
la déculottée qui t'attends ». Si il s 'agissait de
paroles en l'air, les réactions à ce genre de phrases laissaient
croire que la ou le destinataire connaissait bien le sujet.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je
me souviens d'un oncle éloigné qui était venu récupérer ses deux
filles au parc en leur disant :</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« A
quelle heure vous deviez rentrer à la maison ?! » Et pour
les mettre en condition, il déclara : « C'est la ceinture
sur les fesses nues qui vous attend. » Les deux sœurs
suivirent le père les têtes baissées, leur peur leur fit oublier
de me dire au revoir.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #4c1900;">Dans
notre quartier, la ceinture, tout le monde y avait goûté plus ou
moins. Certains derrières recevaient avec modération, c'est à dire
occasionnellement, plusieurs fois par ans. Je peux estimer cette
proportion à 70%. Chez les 30% restants, ça marchait à la
baguette. </span>
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #4c1900;">Il
se trouvait fréquemment en classe une personne qui présentait les
symptômes de ceux qui vivaient dans des conditions effroyables,
j'avais pour référence mes voisins, Saïd et Karima. </span>
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Au
collège j'avais repéré l'attitude de Florence, une fille plutôt
grande, brune, les cheveux courts, bouclés, elle portait de grosses
lunettes. Un visage qui n'inspirait pas la convoitise des garçons,
bien que sa figure ne faisait pas rebuter le regard, toutefois, ses
tenues vestimentaires ne la mettait pas en avant. Elle aussi devait
porter des fripes, la fraîcheur des tissus en témoignait. Tout sa
garde de robe effaçait l'ondulation de ses formes, des pantalons en
toile, droits, des pulls et chemises amples, les chemises toujours
portées rentrées dans le pantalon et fermées jusqu'au dernier
bouton. Par dessus elle portait souvent les même parkas, effaçant
sa taille apparemment peu prononcée. Comme chaussures, elle portait
constamment des mocassins, je ne la voyais en jupe longue qu'à
l'église.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #4c1900;">Première
de la classe, elle n'affichait aucune fierté, au contraire, son
expression était effacée, son attitude introvertie, elle n'avait
qu'une seule copine à qui elle parlait. Celle ci aussi avait
l'attitude d'une souris grise, petite de taille, elle semblait simple
d'esprit. Florence, elle avait la morphologie crânienne d'une
intellectuelle, le front masculin, à la Fanny Ardant, les lèvres
fines, les commissures tirées vers le bas. On ne lisait sur son
visage aucune joie, et quand elle attendais les résultats des
contrôles, c'était avec soulagement qu'elle récupérait ses
copies, aucune prétentions n'émanait d'elle. </span>
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #4c1900;">Serviable,
polie, et sans prétention, apparemment rien ne laissait percevoir la
moindre vague, rien ne laissait supposer qu'on puisse s'intéresser à
elle, un véritable fantôme. Silencieuse, elle ne se mettait jamais
en avant pour répondre. Qui aurais peu supposer qu'elle vivait dans
la terreur, et son statut de bonne élève enlevait tout soupçons. </span>
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #4c1900;">En
dehors des cours, on ne la voyait jamais, jamais au parc, ni dans la
rue, bien qu'elle habitait le quartier. Je ne fit pas grand attention
à elle jusqu'au jour où elle reçu une note en dessous de ce
qu'elle avait l'habite de recevoir. Un douze en français, sur le
compte rendu d'un livre, une lecture de vacance. J'étais étonnée
que ce ne soit pas elle qui reçoive en premier la copie. Notre prof
rendait les copie par notes décroissante. Je l'observais regarder la
prof dans une attente anxieuse. A la réception de la copie, je la
sentait retenir ses larmes, ses gestes étaient devenus saccadés,
nerveux, son attitude supposait une situation dramatique. Aux
toilettes je la surpris pleurer sans retenues. Je ne l'avais jamais
vu dans un état pareil, d'habitude stoïque et posée. Là elle
avait l'air d'une condamnée à mort. Quand elle me vit arriver elle
essaya de se reprendre, mais sans succès. J'essayais de la
réconforter mais en vain, c'était le drame. Je décidais donc de la
laisser en paix dans son deuil. </span>
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ce
ne fut pas la seule crise de pleur de Florence dont je fut témoin.
Lors d'une sortie scolaire, elle déchira un bout de manche de son
parka, certainement contre une branche d'arbre. La ce fut pire, elle
se donna aux pleurs en public, rien ni personne ne pouvait la
consoler. Je pense que tous avaient pris sa crise pour une
manifestation nerveuse pathologique, d'autant plus que cette attitude
ne correspondait pas à ce qu'elle avait l'habitude de dégager. La
maîtresse la rassurait en lui disant qu'il s'agissait d'une
situation bénigne, mais rien, elle continuait à pleurer comme si le
ciel allait lui tombait sur la tête.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #4c1900;">Je
fut très sensible à la situation et décidais de porter mon
attention sur elle. Après cet incident on ne la vit pas pendant deux
jours. Si tout le monde avais cru qu'elle avait eu besoin de repos
pour sortir de sa crise, moi je remarquais quand elle posait ses
mains sur la chaise pour pouvoir délicatement s'asseoir. Un geste
que je connaissais fort bien. Comment avais je peu ne pas remarquer
ce détail avant. Son cas me devenait de plus en plus compréhensible,
quelque chose ne tournait pas rond chez elle, et moi je voulais en
savoir d'avantage. </span>
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #4c1900;">La
meilleure façon pour moi de me rapprocher d'elle était de lui
demander son aide dans les devoirs de mathématique, matière où
elle excellait. Florence ne refusa pas son aide, pleine de compassion
pour mes lacunes et mon incompréhension dans ce domaine. Timidement
elle me proposa de venir après les cours chez elle, c'était une
heure où les parents n'étaient pas encore là, les siens comme les
miens. Je m'accordait une séance d'une demi heure par semaine,
j'avais environ une heure et demi devant moi avant que ma mère
n'arrive, mon père ne revenait pas avant vingt heure. Cela me
laissait un peu de temps pour m'immiscer dans l'intimité de
Florence. Après les cours nous allions directement dans sa chambre,
Florence ne m'a jamais fait visité tout l'appartement. </span>
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Dans
l'entrée au dessus de la porte, je remarquais un crucifix en bois
avec un Christ en métal. Un symbole similaire était suspendu dans
sa chambre, au dessus de son lit. Une chambre de surface modeste,
bien rangée, avec des vieux meubles en bois massif, et un parquet
d'origine qui grinçait. Elle habitait le même type d'immeuble en
brique rouge, certainement construit au début du vingtième siècle.
J'y reconnaissais le même type de fenêtre, cadres en bois ornés de
ferronneries dont l'étanchéité précaire laissait passé le froid
glacial de l'hiver. Les murs étaient couverts d'un papier peint à
rayures verticales dans des tons caramel qui se mariaient
parfaitement avec la couleur bois foncé du mobilier. Cet intérieur
sobre, dont les seules décorations apparentes se résumaient à un
crucifix, de légères moisissures qui ajoutaient au papier peint
quelques vibrations de tonalités dans la rectitude des lignes
verticales, ainsi que, pendue sur un crochet par son extrémité,
près du cadre de la porte, toujours dans une dynamique verticale et
assortie au tons du mobilier, une laisse en cuir bien usé. Rien ici
ne laissait supposer que l'aménagement fut le choix d'une jeune
fille. La présence de cette laisse éveilla mon imagination. J'étais
toute excitée à faire des suppositions sur son usage.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Florence
était très attentionnée à optimiser les temps qu'elle m'accordait
pour répondre à ma demande première, c'est à dire les devoirs de
mathématiques, c' étaient incontestablement son domaine de
prédilection. Pour moi de la magie noir, apprendre la Kabbale aurait
été plus simple, mais son aide me permis de faire un peu de lumière
dans mes incertitudes.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Toutes
les deux nous surveillions de près l'heure, Florence ne laissait
aucune place pour les bavardages plus intimes. Dès que je déviais
de sujet, elle me remettais sur les rails. Je fini par ne plus tenter
quoi que ce soit qui puisse l'agacer. Vis à vis d'une quelconque
amitié, son attitude était distante et ferme, elle était polie et
rendait service, comme par devoir moral. Même en tête à tête chez
elle, elle suivait le protocole du socialement correcte sans montrer
d'émotions, hormis une petite satisfaction, ou plutôt un
soulagement de me voir saisir quelques notions d'éducation scolaire.
Florence me prêtait ses cahiers d'exercices pour que je puisse
corriger mes fautes à la maison. J'acceptais pour faire bonne figure
tout en sachant que je n'aurais probablement pas le temps d'y jeter
un œil.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Dès
que je sortait de chez elle, je rentrais à la maison sur les
chapeaux de roues. Je devais sortir le chien, me mettre en tenue de
travail et commencer des tâches ménagères.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #4c1900;">Notre
collaboration avec Florence ne dura pas longtemps, à peine plus d'un
mois. En milieu de semaine, affairée aux occupations domestiques,
j'entendis ma mère crier un « Cécile !» qui me laissait
croire que ça allait barder. Immédiatement, je me précipitais au
salon pour prendre connaissance des consignes. Tout de suite je
réfléchissais à ce que j'avais peu laissé passé pour que ma mère
hausse le ton de la sorte, mille idées me passaient par la tête,
mais aucune d'elle ne justifiait une correction. </span>
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">D'habitude
ma mère m'appelait sur un ton calme, même si après, la
conversation était amenée à se corser. Là j'avais l'impression
que ça gueulait déjà.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><span style="color: #4c1900;">J'arrivais
l'estomac serré, terrorisée par ce qu'on allait me dire. A ma
grande surprise, ma mère avait une attitude très détendue, assise
sur son fauteuil, un magazine à la main, c'était presque comme si
elle était de bonne humeur. Elle me demanda de lui préparer un thé.
J'étais stupéfaite, je m'attendais à une gifle et à ce qu'on
m'engueule. </span>
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Très
calmement , alors que je lui apportais le thé, ma mère me dit
que madame Kerva me voyait revenir tard du collège. Mes mains
commencèrent à trembler, c'était très visible comme je tenais
dans ma main une soucoupe sur laquelle était posée la tasse de thé.
Elle se leva brusquement avant que je n'eus le temps de lui remettre
le thé, et accusa sur un ton relevé et ferme, tout en me fixant de
ses yeux qui guettaient ma réaction :</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu
traînes où comme ça, Cécile ! »</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le
ton de la question, ainsi que le changement de position de ma mère
me firent sursauter. La tasse vacilla sur son socle et tomba répandre
le thé sur le tapis.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">La
gifle qui s'en suivit me fit lâcher la soucoupe que je tenais
encore. Une deuxième retournée dans l'autre sens le remis le visage
face à ma mère qui attendait que je lui dise la vérité sur cette
affaire.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je
commençais à sangloter.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu
te dépêche Cécile! »</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Elle
ne me laissait pas le temps d'inventer une histoire, j'étais tenue
de répondre sur le champs, sinon c'était une autre baffe qui aurais
pour but de me soustraire à quelqu'inventions. Je ne tardais pas à
en recevoir une troisième pour répondre que j'allais chez une
copine pour faire mes devoirs. J'apportais à ma mère un cahiers que
Florence m'avait prêté pour justifier mes déclarations</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Comment
elle s'appelle ? elle habite où ? Est ce que ses parents
son au courant ?</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Les
questions pleuvaient sur un ton exclamatif, jusqu'à ce que ma mère
interroge :</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu
m'as demandé la permission d'aller chez elle, Cécile ? »</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Là
j'étais désarmée face à ma mère, j'avais pas demandé parce que
je savais d'avance que c 'était non. J'avais à peine ouvert la
bouche pour justifier que j'avais agi pour une bonne cause, que ma
mère répéta plus sèchement la question :</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu
as demandé, Cécile ?! »</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Non,
maman ... » J'étais en pleurs. Ma mère attendais que je
flagelle mon ego en énumérant toutes les fautes que j'avais
commises. Que j'en avais fais qu'à ma tête, que je lui avais mentis
par omission, que j'avais manqué à mes devoirs domestiques, que
j'avais trahis la confiance de mes parents, que j'avais voulu donner
raison à ma désobéissance au lieu de chercher à me repentir, …</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Ca
mérite quoi ça, Cécile ? » Questionna inévitablement
ma mère. J'étais tenue d'accepter la punition comme un bienfait
moral et remercier après l'avoir reçu.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Je
mérite une punition maman ... » C'était dit à contre cœur.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Une
punition comment, Cécile ? » Ce genre de remarque
suggérais que je prenne bien conscience de la gravité de ma faute.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Une
punition sévère, maman ». J'ajoutais hésitante.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« J'ai
pas bien entendu, Cécile ! » Insista ma mère.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je
répétais plus fort, et plus distinctement :</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Je
mérite une punition sévère, maman ».</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Puisque
j'avais déclaré que les parents de Florence était au courant de
mes venues chez leur fille, vers dix neuf heure, ma mère m'ordonna
d'aller chez Florence lui rendre son cahier et dire à ses parents
que je ne pourrais plus rendre visite à leur fille. J'étais rouge
de honte, je ne savais pas comment faire. Quand Florence avait
consentit à me recevoir, elle avait posé des conditions
indiscutables, que je parte de chez elle avant la venue de ses
parents, c'est à dire avant dix huit heure, et que sous aucun
prétexte je ne leur révèle ma venue. Je supposais qu'elle
craignait ses parents.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Mais
maman, je peu lui rendre son cahier demain à l'école. » Avais
je répondu.</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu
as entendu ce que je t'ai dis, Cécile ?! » Reprit ma
mère. Elle continua :</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Quand
tu vas revenir, on va descendre à la cave. »</span></blockquote>
<blockquote style="margin-left: 0cm;">
<span style="color: #4c1900; font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Pas
la cave maman, pas la cave... » La cave ça voulait dire que
j'allais recevoir des coups de câble. Mon père y avait disposé une
échelle dans une position horizontale, coincée entre deux vieilles
commodes superposées. On m'y attachait à l'extrémité, le torse
retenu par une grosse sangle en cuir sur les barreaux recouverts d'un
plaid, bras tendus vers l'avant, les poignets celés à une marche de
l'échelle. Je ne pouvais me soustraire à cette position en équerre,
les fesses inconditionnellement tendues au supplice. C'était à ma
deuxième année au collège que ma mère avait décider d'instaurer
ce moyen pour punir les fautes graves. Une manière d'éviter que je
banalise la punition était de sévir en fonction de mon age. Comme
elle l'avait si bien dit à table chez ma marraine :</span></blockquote>
<span style="color: #4c1900;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Quand
elle voit venir une correction, il faut qu'elle en tremble. »
En moyenne deux à trois fois par an, j'avais droit à un rappel au
câble à la cave.</span></span><br />
<span style="color: #4c1900;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></span>
<span style="color: #4c1900;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></span>
<span style="color: #4c1900;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></span>
<span style="color: #4c1900;"><span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></span>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-34967350785311621532013-04-25T19:41:00.002+02:002013-04-25T19:53:48.255+02:0018_Un Retour Difficile<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-SDngqi7hx3Y/UXltnztJhXI/AAAAAAAAAIM/fee7En6rZb0/s1600/Copines01B.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-SDngqi7hx3Y/UXltnztJhXI/AAAAAAAAAIM/fee7En6rZb0/s320/Copines01B.jpg" width="245" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">C'était une journée comme une autre,
je partis pour l'école de bon matin, sans un souci en tête.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma mère avait pris grand soin de me
faire couvrir chaudement, cette année l'hiver n'était pas des plus
clément. Toute emmitouflée, le béret en laine et les moufles
tricotés par tante Josiane, j'arrivais aux portes de l'école.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J'attendais la cloche qui annonçait
l'ouverture des portes. J'étais encore en primaire, après deux
redoublements qui m'avaient coûté toutes les fureurs de ma mère.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Au premier redoublement, ma mère avait
trouvé bon de renforcer la discipline, c'était déjà une sévérité
qui me mettait souvent en larmes, quand je rentrait chez moi après
les cours. A la maison, je ne connaissais pas le dialogue, j'écoutais
des ordres et je devais rendre des comptes. Le ton était rude, « il
faut qu'on parle Cécile ». Je ne parlais pas, j'écoutais des
remontrances, et j'assimilais mes obligations.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Après mon deuxième redoublement,
j'avais perdu toute estime, ma mère avait décidé de faire de moi
une bête de somme qui baisse la tête quand on lui parle et qui
répond par l'affirmative. Je n'avais pas à discuter, et au moindre
manquement, c'étaient les coups de martinet, « la
discipline », comme l'avait nommé ma mère. J'étais devenue
une fille indigne, et puisque j'étais bête, la meilleur explication
s'avérait être la discipline. J'étais devenue corvéable à
souhait. Quand ma mère revenait du travail, elle enchaînait ses
commandes sur un ton exclamatif, jusqu'à l'heure où je devais
regagner mon lit, dix heure du soir, mais il y avaient les
manquements, ou les punitions, qui pouvaient prolonger le labeur
d'avantage. Après deux redoublements, mon avenir était déjà
défini, j'allais trimer dans la vie. Heureusement, il y avait encore
l'école qui me soustrayait aux rigueurs domestiques, c'était la
raison pour laquelle j'aimais y aller. Dès que ma mère rentrait,
c'était un stress continu, si par malheur elle avait revêtu une
chemise qu'elle estimait mal repassée, le soir même j'étais
appelée pour recevoir une gifle et une engueulade, et je pouvais
m'estimer heureuse que ça n'en reste que là. Comme disait ma mère,
« la discipline n'est pas loin Cécile ! Tu veux en
recevoir ?! », « Non maman », je répondais
par l'affirmative.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J'étais sa bonniche, dès qu'elle
arrivait, je lui enlevais ses chaussures et j'apportais ses
chaussons, et j'avais pas intérêt à ce qu'elle me le rappelle.
J'avais codé toute une série d'automatismes, comme celui de baisser
la tête quand elle me gronde ou quand elle me fait une remarque, a
plusieurs reprises j'avais été sévèrement fouettée pour avoir
joué la fière. La seule fierté exigée de moi, c'était cambrée,
jambes serrées, fesses tendues, quand je recevait une correction.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu veux faire ta fière, allez
montres moi un peu tes fesses, qu'on voit ! ».</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">A la maison c'était une subordination
sans reproche que j'essayais de montrer, à l'école, comme pour me
venger, j'étais une forte tête avec les copines, un meneuse,
c'était souvent moi qui proposais des jeux et qui instituais les
règles.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ici, je n'étais pas la seule qui
recevais des trempes, on était un petit groupe de filles qui se
comprenaient. On ne posait pas trop de questions quand une de nos
copines arrivait avec un œil au beurre noir. Vesna, une yougoslave,
de petite taille, bien an chair, avec de long cheveux souvent
ramassés en chignon. Elle, sa mère, son père, et sa petite sœur
vivaient dans une piaule en demi sous sol, les toilettes et la douche
communes au rez de chaussez. Son père, porté sur la bouteille,
était d'un tempérament explosif, ce qui se soldait pour Vesna par
des gifles ,qui de temps à autre causaient des hématomes sur son
visage, et des coups de ceinturons.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Myriam était la plus chétive du
groupe, la plus discrète, dès fois je ne comprenais pas ce qui
pouvait la mettre en larmes. Pour la moindre peccadille son père lui
donnait la ceinture. Même entre nous, elle avait pris l'habitude de
baisser la tête. Cette adorable enfant, fine au grands yeux noirs,
au moindre haussement de voix se mettait sur ses gardes.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Laetitia, française de souche, vivait
seule avec sa mère, une femme dépressive, qui faisait usage de
calmants et d'alcool. Cette mère avait tout une collection de
martinets dans un tiroir fermé à clef, une mesure prise pour
empêcher Laetitia de couper les lanières des nouveaux venus. Dans
ses moments d'hystérie, sa mère la faisait se dénuder pour lui
infliger la tourmente du fouet sur tout son corps. Quand Laetitia s'y
opposait sa mère allait jusqu'à lui déchirer ses vêtements.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Une fois encore, mon arrivée à
l'école, à mon refuge, fut accompagné par la tourmente, je venais
de me rendre compte que j'avais oublié les clefs de la maison en
sortant.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">La cloche venait de sonner, l'heure de
rentrer dans cette enceinte protectrice, et plus le temps de revenir
sur mes pas, d'ailleurs ma mère devait déjà être partie au
travail.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Dans ma tête, c'était la panique,
comment échapper au sors qui pouvait m'attendre.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Cet oublis serait certainement
considéré par ma mère comme une faute très grave et réprimé en
conséquent. J'en devenais folle, obnubilée par chercher une
solution, qu'est ce que j'allais dire à ma mère, je me représentais
mille situations.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Très vite l'idée me vint d'aller chez
ma tante Josiane après les cours, elle avait un double des clefs.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Cette perspective me redonna de
l'espoir pour la journée, mais je restais anxieuse.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">A la sortie de l'école, je filais
droit chez Josiane.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">La porte était fermée, il n'y avait
personne. Je l'attendis sur le palier, assise sur une marche, je
n'avais plus rien à perdre. Je l'attendis longtemps, et je
commençais à avoir froid, nous étions en hivers.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mon espoir ne fut pas vain, j'entendis
ma tante monter avec des sacs de courses.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Elle me demanda ce qui m'amenait. Je
m'empressais de lui expliquer brièvement ma tourmente.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Josiane me demanda de me rendre utile
et de l'aider à ranger les courses.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">L'heure avançait, et je voulais
rentrer à la maison avant l'arrivée de ma mère.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Josiane argua qu'elle était fatiguée
des promenades, et que j'attendrais l'arrivée de ma mère pour
rentrer, ce serait plus simple.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Mais j'ai du travail qui
m'attends à la maison », lui dis je. Je n'osais pas lui dire
que c'était parce que je craignais la punition, je pensais bien
qu'elle trouve ça mesquin que je veuille m'y soustraire.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je lui proposais d'emprunter le double
des clefs et de le lui ramener ultérieurement.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Elle refusa, en me disant que si je
voulais m'occuper, elle allait me trouver quoi faire chez elle.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mon dernier espoir venait d'être
rejeté. Mes nerfs venaient de lâcher, j'avouais à ma tante :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Si ma mère apprend que j'ai
oublié mes clefs, je vais me faire punir !», j'étais au bord
des larmes.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Ah, c'est pour ça que tu me
fait tout ce cinéma », répondit ma tante.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu veux ma ceinture en
prime ?! » Sur ces mots elle m'envoya passer l'aspirateur
dans l'appartement. J'exécutais l'ordre dans les pleurs et les
larmes.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le moment arriva où ma tante dut
prendre le téléphone pour porter avec ses mots toute l'histoire à
ma mère.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J'ai été dépeinte comme une
sournoise qui se permettait de hausser la voix, qui lui avait fait
tout un cinéma, à tel point qu'elle avait dut me menacer avec la
ceinture pour me mettre au travail.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je perdis tout mon contrôle, c'était
mon arrêt de mort que ma tante venait de signer, moi je paraphais :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« C'est pas vrai ! C'est pas
ça ! », criai je désespérément.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu l'entends ? »
Continua ma tante en communication.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je venais de réaliser ces mots en trop
et je stoppais toute résistance, pleurant, désespérée.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Quand elle raccrocha, ma tante me mis
sadiquement en garde :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« C'est la discipline qui
t'attends, tu vas voir ce que tu va prendre ! »</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Mes pleurs reprirent de plus belle.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Les jambes en coton, je marchais vers
l'abattoir. Je broyais du noir tout au long du chemin, ce qui allait
m'arriver, c'était plus que grave, c'était terrible.
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je venais de passer la porte d'entrée
de notre maison, celle du rez de chaussé. A ma grande surprise j'y
découvris ma mère qui guettais, à la même place où Madame Kerva
attendait ses bougres.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le martinet à la main, sans aucune
nécéssité de donner des explications, elle m'assena deux coups de
sa discipline sur les mollets. Je poussais un cri d'horreur et je me
précipitait à gravir les marches jusqu'au premier étage. Ma mère
montait tranquillement. Voyant son approche froide et déterminée,
l'idée de me réfugier un étage plus haut me traversa l'esprit, je
levais la tête. Là je vis Madame Kerva, dominante, la main sur le
garde corps, observant la scène. Elle devait certainement avoir vu
ma mère attendant comme elle derrière la porte, pour se douter
qu'il y avait de la réprimande dans l'air. Peut être même que ma
mère l'avait informé qu'elle allait me coller une magistrale.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Quand ma mère arriva à l'étage,
commença la gueulante :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Je vais t'apprendre à hausser
la voix Cécile ! Crois moi, on va t'entendre ! »</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Il va falloir qu'on matte ton
caractère !»</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">«Ca va marcher à la baguette, jusqu'à
ce que je vois que tu t'es bien reprise ».</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ca grondait, et les insultes allaient
de paire avec les menaces :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Mais pour qui tu te prends,
petite saloperie ?! »</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu vas en chier, tu va
voir ! » </span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le fait que ma mère est prit la peine
de m'accueillir, le martinet à la main, au pas de l'entrée de
l'immeuble, m'annonçait une tornade des plus drastique.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je m'était calfeutrée dans un coin,
debout le dos au mur, les mains croisées sur les épaules.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Elle criait ses menaces à m'en rendre
folle :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu vas le sentir par où je
vais te reprendre ! » Une phrase qui m'annonçait que les
lanières du martinet allaient aussi bien sévir sur les zones
pubiennes.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">L'envie de fuir me traversa l'esprit,
mais il n'y avait pas d'issue, en face ma mère, en haut Madame
Kerva. Cet élan fut avorté avant même de naître.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Montre moi que je peux encore
te considérer comme ma fille, Cécile ». Ma mère désigna du
doigt la rampe d'escalier.
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Les nuances du langage de ma mère, je
les connaissais comme l'alphabet qu'on apprend dès la primaire.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu te met en place, Cécile ! »</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu me montres un peu ton cul »,
ou bien « tes fesses, Cécile ! »</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Simplement « Cécile ! »
dans son contexte suffisait pour me mettre en position.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Un langage non verbale avait souvent
lieu, un regard directionnel vers le bout du mur contre lequel
j'avais l'habitude de me cambrer, et j'obéissais, comme à la reine.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Depuis l'arrivée du martinet, le
subterfuge des supplications m'avait été enlevé, j'étais
considérée trop grande pour supplier maman à genoux de pas donner
la fessée, ou de l'amoindrir.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« C'est fini le cinéma, Cécile !
Maintenant quand tu fais une connerie, tu l'assumes ! »,
elle m'en avait collé une qui me fit ramper par terre pour que je
retienne que « le cinéma », je pouvais me le garder si
je ne voulais pas finir à genoux devant elle.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Depuis mon enfance elle m'avait dressé
à savoir comment me la prendre.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« C'est avec les coups de
discipline qu'elle rentre l'obéissance », disait ma mère.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Des réflexions qui me faisaient frémir
et en même temps me résignaient à considérer la méthode comme
inévitable et salvatrice. Quand j'étais plus jeune ma mère me
disait que c'était mon diable qu'on entendait sortir quand je criais
durant une correction.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Je lui ai fais sortir son
diable » avait dit un jour ma mère en parlant de moi à ma
marraine.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Quand j'entendais ma mère parler de
moi, j'étais constamment mauvaise, j'avais paraît il des cornes qui
poussent.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Il est grand temps que je lui
taille les cornes », c'était le genre de remarques prononcées
en ma présence, qui avaient pour but que je prenne conscience que
j'atteignais les limites du tolérable, et que la ceinture bordeaux,
la préférée de ma mère, rentre prochainement en action pour me
remettre sur le droit chemin.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">C'était le diable qui me tentait aux
caprices et à l'insubordination, c'était lui qui me poussait au
mécontentement et aux fourberies, telle était l'image du mal que
m'avait inculqué ma mère dans l'enfance.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">L'image du petit diable qui me souffle
des sournoiseries à l'oreille s'était tarie avec le temps, puisque
j'en étais devenue l'incarnation, une fainéante, une prétentieuse,
une insolente, …, sans oublier qu'en prime j'étais redoublante.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Elle avait pourtant tout fait pour que
le mal ne prenne pas en moi racine, mais c'était moi qui à chaque
fois me laissais tenter.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma mère avait peu de retenue sur la
douleur d'une punition, parce que c'était par la souffrance qu'on
devenait bon, et surtout quand on se résignait à la supporter.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br />
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je me préparais, ma mère allais me
donner une leçon de discipline, et en présence de Madame Kerva elle
voudrait se montrer d'autant plus à la hauteur.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J'enlevais mon cartable, mon manteau,
ma jupe. Je glissais mon collant et mon slip jusqu'au genoux.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le martinet cingla d'une force
effroyable sur mes cuisses, je hurlais, tapant des pieds sur place.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Plus bas ! » cria ma
mère . Je me cambrais pour glisser mon slip juste au dessus des
chevilles, là ou s'arrêtait mes bottillons en caoutchouc beiges.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma mère m'attacha les poignets écartés
à la rambarde du garde corps avec une paire de mis bas qu'elle
venait de sortir de la poche de son peignoir en laine. Elle s'était
mise en tenue d'intérieur avant mon arrivée. Quand elle arrivait du
travail, je l'aidais à se mettre à l'aise, elle s'asseyait et je
lui enlevais ses chaussures que j'avais à nettoyer après, dessus,
comme semelles. Je lui apportais ses mules d'intérieur et la
chaussait. Je rangeais son tailleur et lui apportais un de ses
peignoir de chambre. C'était sa tenue décontractée domestique
quand il n'y avait pas d'invités.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">La position à laquelle j'étais
astreinte ne me laissait pas d'autre alternative que de rester debout
et de cambrer mes fesses.
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Le premier coup de martinet embrasa mon
postérieur qui aussitôt cherchait une position de retrait.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma mère ne ménageait pas la dureté
des coups et enchaîna par un rappel sur mes cuisses pour me remettre
en mémoire que le derrière devait resté bien cambré. Ma réaction
à cette douleur fut de lever un pieds. Ma mère me rappela en
position et cingla mes mollets, je savais que c'était pour me punir
d'avoir levé le pieds, je hurlais à nouveau et gigotait mes jambes
dans tous les sens, et ce fut un coup sur le pubis qui me rappela que
je devais me tenir jambes serrées. J'étais devenue une sirène
hurlante qui tirait sur ses lien et qui s'agitait comme une folle.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma mère fit une pause pour me rappeler
sa promesse :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Je vais t'apprendre à hausser la voix
Cécile ! »</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">La première série de coups venait de
passer, et j'avais déjà dépassé les limites de ce que je pouvais
supporter. Malheureusement je savais très bien qu'il ne s'agissait
que d'un prélude à ma vocalise.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Au moindre écart de mes cuisses, le
martinet frappait sur mon pubis, et durant les pauses, ma mère en
profitait pour me formater le cerveau :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Est ce que tu te rend compte de
ton insolence, Cécile ?! »</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« T'en est fière ?! »</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Pour qui tu te prends ?! »</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">A toutes ces questions j'étais tenue
de répondre.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Dans l'intensité de ses coups, ma mère
était passée d'un mode sévère à un mode très sévère.
Certainement la température du palier ne convenait pas à sa tenue
domestique.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">L'élégant martinet de ma mère était
un instrument terrible, au diapason très large. Les dix lanières
rondes, d'une longueur avoisinant les trente cinq centimètres
étaient d'un cuir lourd et élastique, un peu comme de gros
vermicelles blancs. Cet instrument n'avait rien à voir avec les
chasses mouches qu'on trouve dans le commerce, ma mère avait investi
dans la pérennité, l'objet devait être assez efficace pour me
servir à l'adolescence. Ma mère l'avait commandé chez son
cordonnier, un bon, pour tanner le cuir du chien et le tenir en
respect. Le cordonnier avait fait du zèle sur la qualité du cuir et
lui avait remis un fouet digne de châtier les cadets de l'armée
prussienne.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Elle était fière de son martinet,
elle avait dit que pour le collège il serait encore bon. Ces paroles
m'annonçaient de longues années sous la férule maternelle.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">J'avais beau le recevoir par dessus
culotte et collants en laine, que je le sentait aussi féroce, comme
sur la peau nue. Jouant du diapason de son intensité, ma mère
accordait aisément ma vocalise.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ce martinet c'était mon cauchemar, ma
terreur, quand ma mère m'informait d'une rouste pour un jour
prochain, j'en dormais pas de la nuit. Arrivant devant moi
l'instrument à la main, je prenais une attitude des plus suppliante.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu va déguster, Cécile »,
le regard accusateur, elle avertissait sur un ton calme, moi je
sentais monter les larmes.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">A chaque coup, je sentais la douleur à
travers tout mon corps.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Après la deuxième série de coups,
j'avais dépassé le stade de l'insupportable. Les main à la
rambarde, arquée, les fesses rentrées, je venais d'enlacer un
barreau du garde corps avec mes jambes. Je serrais fort mes cuisses
contre le barreau pour ne plus avoir à subir les lanières sur mon
pubis.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ma mère ne me rappela pas verbalement
à me position, elle marqua une pause pour me hurler dessus combien
j'étais une mauvaise fille.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Elle s'approcha et releva doucement mon
pull au niveau des aisselles.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Ce geste me parla instantanément :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">« Tu vois Cécile, tu ne veux pas
te remettre en place, alors c'est sur le dos que tu vas prendre, tu
as gagné ».</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Les deux séries suivantes, je fut
fouettée sur le dos, pour moi c'était presque aussi horrible que
des coups sur le pubis.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">A plusieurs reprise, je m'étais remis
en place, mais non, rien à faire, j'étais punie, c'était le dos
qui se prenait les deux dernières salves.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">A nouveau ma mère venait de me réduire
à une loque hurlante. Quand elle me détacha, je ne tenais presque
plus sur mes jambes. Elle me fit m'agenouiller face contre mur sur le
palier.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;">Quand elle reviendrait, je devrais me
tenir calme pour les excuses.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-XNehNKVNznw/UXlp4GYiYKI/AAAAAAAAAH8/n4YUMXrI_gc/s1600/fouet03.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://4.bp.blogspot.com/-XNehNKVNznw/UXlp4GYiYKI/AAAAAAAAAH8/n4YUMXrI_gc/s320/fouet03.jpg" width="238" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<span style="font-family: Georgia, Times New Roman, serif;"><br /></span></div>
Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-11471237983981387892013-04-22T21:58:00.001+02:002013-04-22T21:59:46.366+02:0017_Mme Kerva 2<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-wwD5pMt7wZ4/UXWWUfPMqoI/AAAAAAAAAHk/Ro9dHfrFsB4/s1600/Kerva02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-wwD5pMt7wZ4/UXWWUfPMqoI/AAAAAAAAAHk/Ro9dHfrFsB4/s320/Kerva02.jpg" width="227" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Avant
de rejoindre le rang disciplinaire de Mme Kerva les samedi après
midi, je fus témoin de scènes qui me parurent étranges et dont le
sens m'échappait.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La
première que je vais citer n'avait rien d'extraordinaire, toutefois
échappée de son contexte ces instants volés m'intriguaient.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">C'était
dans le parc, où en primaire je venais fréquemment jouer, Mme Kerva
était assise sur un banc, en compagnie d'une femme de son type, même
style vestimentaire, même allure, certainement moins rude, dans son
genre Mme Kerva était inégalable.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les
deux femmes discutaient, près d'eux des enfants d'un âge de CP
jouaient assis sur du gravier. Je reconnu Malika, sa sœur Samia se
tenait droite à quelques pas du banc où étaient assises les deux
femmes.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">J'aurais
bien peu passer mon chemin si ce n'était ce détail qui m'avait fait
revenir épier discrètement derrière, cachée par des buissons.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">J'avais
remarqué que Mme Kerva tenais dans sa main une verge en bois, un peu
tordue, avec des noeux.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je ne
sais pour quelle raison mme Kerva demanda à Samia d'approcher et lui
cingla un coup de baguette sur les jambes. Samia cria, se recula de
quelques pas faisant toujours face à sa mère.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">De
nouveau Mme Kerva invita Samia à s'approcher pour se prendre un
coup, elle lui montrait bien la baguette qu'elle tenais à la main.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Samia
ne voulais pas, sa mère menaça, et la fille s'approcha pour s'en
prendre un deuxième, elle se recula aussitôt pour pas recevoir le
suivant qui s'annonçait imminent.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">A
nouveau sa mère menaça pour que la fille revienne, et rebelotte.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Madame
Kerva jeta un regard dans ma direction et je m'enfuis.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ma
deuxième interrogation commença par une scène dans l'escalier de
notre maison où je croisais Saïd vêtu d'une robe de fille, c'était
un après midi, je me souvient d'une lumière éclatante et d'un
temps clément.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Quand
il me vit, il se sentit surpris, il appuya son dos contre le mur dans
un mouvement de recul, comme si je lui faisais peur, répondit à mon
étonnement par un regard bizarre et s'enfuit.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Un
autre détail auquel j'avais prêté peu d'importance, c'était qu'a
maintes reprises j'avais remarqué que ses chevilles étaient gaînées
de nylon, et une fois même rose. Ca m'avait soulevé quelques
interrogations, pourquoi sa mère lui faisait porter des mi bas ou
des collants. La réponse me vint assez rapidement et me paraissait
évidente, c'était parce que ça devait être comme ça, et que je
ne savais rien à ce qu'un garçon doit porter ou pas.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">D'ailleurs
mes cousins y avaient droit en hivers, et je savais que la plupart
n'aimaient pas les porter.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mais
la robe comme même, j'avais du faire une drôle de tête et Saïd
n'avait pas apprécié.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">A
l'école il se donnait une allure virile malgré sa carrure délicate,
la bagarre il connaissait bien. En présence de sa mère c'était la
métamorphose immédiate.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Une
deuxième fois je l'avais croisé en robe, c'était tard le soir dans
la rue, alors que je promenais le chien, dès qu'il m'aperçut, il
accéléra le pas changeant de trottoir et bifurqua à l'angle.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Un
soir, en haut ça claquait, c'était sévère, c'était Saïd qu'on
battait. Quelque temps après on sonnait à notre porte, ma mère
m'envoya demander qui c'était. C'était Saïd, j'avais la permission
de lui ouvrir la porte. Il était en robe, les larmes aux yeux en
train de déglutir. Mme Kerva l'avait envoyé demander si ma mère
pouvait prêter son martinet pour un petit moment. Avec un air fière,
ma mère lui remis sa sainte discipline, sans aucun scrupule elle
demanda au garçon si c'était lui qui l'avait mérité.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sa
fierté lui interdisait d'avoué, il dit brièvement que c'était
pour sa sœur, visiblement ma mère n'en cru un mot et lui décocha
un sourire.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Quelques
minutes plus tard ça claquait à nouveau, ça tapait des pieds par
terre, ça hurlait, ça grondait à n'en plus finir, ça suppliait le
pardon.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le
festin fut royal, digne d'une bastonnade militaire prussienne.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mme
Kerva accompagnait Saïd vers la cave, les râles du garçon les
accompagnaient. Au passage elle sonna pour rendre le martinet,
j'ouvris la porte, la voix de Mme Kerva sollicita la bienveillance de
ma mère qui vint la saluer. Mme kerva remercia du prêt.
Narquoisement ma mère fit remarquer à Saïd que c'était pas bien
de mentir.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sans
chercher à comprendre Mme Kerva accusa un « tu as menti ?! ».</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Le
garçon pris d'effrois lança un « non maman ».</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Elle
souleva la robe de Saïd, découvrant le travail acharné de la
flagellante qui s'échelonnait de la nuque aux pieds, pour cingler à
nouveau la chair. Elle le maintenait debout par la tension de la
robe. Après la cinglée il s'écroula dans des tremblements à
terre. C'est à coups de pieds dans le dernière et une traction par
les cheveux qu'elle le remis sur ses jambes.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Ma
mère invita Mme Kerva à renouveler au besoin sa demande.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Moi
j'étais sidérée. A mon étonnement ma mère répondit par sa
philosophie sur l'éducation des garçons que je connaissais par
cœur.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Un
garçon c'est beaucoup moins docile qu'une fille, alors il faut être
plus rude avec eux, ils on besoin d'une poigne de fer, autrement ils
vous marchent sur la tête.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Puisque
le sujet était entamé, j'osai la question qui me démangeait
pendant des mois. Pourquoi on lui faisait porter une robe à Saïd.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La
question ne dérangea pas, bien au contraire. Ma mère m'expliqua que
c'était une méthode pour mater son caractère, pour qu'il soit
moins arrogant, plus réfléchi et timide. La timidité était
considérée par ma mère comme un comportement vertueux.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je
remerciais le ciel d'être née fille et subir un sors plus clément.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mme
Kerva prévenait aussi bien l'arrogance féminine en tondant de temps
à autre les tête de ses collégiennes. La première sur la liste
c'était Karima, elle pleurait à chaudes larmes dans l'escalier la
première fois que ça lui été arrivé.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Moi je
redoutais que ma mère ne prenne ce bon exemple.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-19182978926563812472013-04-19T15:26:00.000+02:002013-04-19T15:26:17.225+02:0016_Mme Kerva<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-VrrprsQEBq0/UXFFuvpsxGI/AAAAAAAAAHM/5B_M_LF22GU/s1600/1l7_jpg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-VrrprsQEBq0/UXFFuvpsxGI/AAAAAAAAAHM/5B_M_LF22GU/s320/1l7_jpg.jpg" width="193" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Madame
Kerva, notre voisine du deuxième étage, gardait à son foyer quatre
enfants, et ce n'était pas par bonté de cœur, non, c'était pour
toucher des allocations.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Comme
je l'ai appris plus tard, il n'étaient pas d'elle mais de cousines
vivant en Algérie. Ils l'appelaient tout de même maman.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Avec
son mari c'était un mariage arrangé, coutume de son pays natal.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Pour
quelle raison ils n'avaient pas eu d'enfants ensemble, je ne l'ai
jamais su.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je
suppose que le mari n'était pas fertile, et que les enfants à
charge avaient prit la place de ceux qu'elle aurait dut avoir.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je ne
peu l'affirmer mais ça me semble plausible, parce que ses mômes
elle les considérait comme des bouches à nourrir.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Elle
ne leur parlait pas, elle leur criait dessus, pour n'importe quoi, le
ton était exclamatif.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Sa
politique était simple, qu'ils aient commis une faute ou pas, il
fallait les battre.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Chez
elle, on avait vite compris que la prévention était une constante.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Quand
elle ne trouvait pas quelque chose, elle désignait un coupable qui
l'avait déplacé, ou nous mettait en rang dans le salon. Là, tout
le monde s'en prenait, personne n'avouait, personne ne voulait se
faire rosser comme un chien et se faire descendre à la cave, alors
Mme Kerva en faisait craquer une ou un, là aussi le coupable était
de toute façon choisi par elle, l'angoisse c'était que ce ne soit
pas vous, et que l'interrogatoire cesse au plus vite.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Les
raisons pour se faire battre ne manquaient pas, il suffisait que la
télé reçoive mal pour qu'une de nous soit accusée d'avoir touché
à l'antenne.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mme
Kerva ne remettait pas la punition à demain, c'était sur le champs.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Quand
je venais chez eux le samedi, je me demandais qui allait se faire
battre, est ce que ce serait mon tour.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Me
concernant, j'avais remarqué que les humeurs de Mme Kerva n'étaient
pas le fruit du hasard, elle choisissait précisément les semaines
où elle m'avait entendu crié. Certainement le plaisir de montrer
mes fesses tuméfiées à l'assistance. La première fois, je l'avais
supplié, je luis avait expliqué que j'avais été sévèrement
battue récemment, que je n'allais pas tenir.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Elle
ne voulait rien savoir et me demanda si elle devait descendre voir ma
mère.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Je
devais me déshabiller, nue. Mme Kerva demandait de venir me
prosterner à genoux sous son fauteuil où elle restait assise. Elle
me coinçait les aisselles avec ses chevilles et frappait mon
postérieur et mes plantes de pieds.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Elle
se levait pour terminer cette correction par des coups plus rudes. A
coups de ceinture elle me faisait rentrer sous son fauteuil dans la
même position, j'y restais, les main sur la tête, le haut du front
contre le parquet.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Son
fauteuil c'était comme un trône où elle passait une bonne partie
de ses journées à tricoter, rafistoler des fringues.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">C'était
un fauteuil en bois, avec l'assise, le dossier et les accoudoirs au
rembourrage couvert de cuir. Sur un des accoudoir pendait la
ceinture, un cuir épais, marron, d'une largeur d'environ trois
centimètres. Le cuir était bien fait, lisse, souple comme du
caoutchouc, terminé par une boule en métal, un simple petit
rectangle ouvert aux coins arrondis.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Mme
Kerva se servait de moi comme d'un exemple d'obéissance, j'étais la
fille qui faisait ce qu'on lui dit quand on lui annonce la ceinture.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">A vrai
dire, j'avais droit à un traitement de faveur, avec les autres elle
n'attendais pas qu'ils se déshabillent pour venir les frapper, dès
que des chairs nues apparaissaient la ceinture claquait de plus
belle. Ca ne les encourageait pas à se déshabiller, ce qui leur
valait des volées effroyables.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Des
protestations, des mains qui se levaient pour se protéger, et Mme
Kerva enroulait la ceinture autour de sa main pour frapper coté
boucle.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Si ils
avaient suivi la demande à la lettre et s'étaient prosternés, Mme
Kerva, debout, les retenant par les aisselles avec ses chevilles,
frappait à leur en faire regretter d'avoir obéi.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La
plus jeune, Malika était corrigée à coup de mule sur les fesses
nues, positionnée sur un genoux, les jambes retenues entre les
cuisses de Mme Kerva.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">La
mère lui demandait de venir sur ses genoux se faire punir, à la
moindre hésitation , elle décochait la ceinture et la petite
courrait dans tout l'appartement pour éviter les coups, jusqu'à se
retrouver dans une impasse pour en recevoir de plus belle. Sa mère
la ramenait par l'oreille vers son trône où elle se faisait fesser
sur le genoux.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Verdana, sans-serif;">Quand
ils se faisaient punir, ça pouvait durer jusqu'au soir, après une
heure ou deux, Mme Kerva offrait une autre tournée, au pire ça
finissait par une mise à la cave pour une durée indéterminée. Une
fois Saïd y était resté près de deux semaines, et y recevait des
visites punitives.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-12093842952645769672012-11-09T15:27:00.001+01:002012-11-09T15:27:39.972+01:0015_Réminiscence 1ère
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-7agw5Z9wfOw/UJ0Spk1kuYI/AAAAAAAAAF8/7XCjsjX9S2w/s1600/ClIC01bis.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="254" src="http://4.bp.blogspot.com/-7agw5Z9wfOw/UJ0Spk1kuYI/AAAAAAAAAF8/7XCjsjX9S2w/s320/ClIC01bis.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Quand j'entendais évoquer la
correction, j'avais le souvenir des coups remonter dans mes chairs.
J'allais en recevoir une, c'étaient mes premières pensées. Il y
avait tout un lexique de mots qui me faisait penser en premier lieux
que j'allais me la prendre. Souvent ça ne me concernait pas, si
j'avais entendu le mot fesses, tout de suite, pour moi, c'était la
partie sur laquelle je me faisais corriger. Les fesses c'étaient la
punition qui me tombait dessus.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mais on parlait de celles de quelqu'un
d'autre, de celles de mon cousin, et ça m'intéressait d'avantage de
savoir ce qui leur arrive. C'était le genre de discussion où ma
présence ne dérangeait pas, non, on discutait comment mieux nous
faire obéir. Le genre de discussion où l'on s'encourageait à
sévir.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ma tante le rossait quand il apportais
une mauvaise note à la maison. Elle ne se plaignait pas de lui,
c'était un gentil garçon, il fallait le lui rappeler de temps en
temps, d'une manière sévère pour pas qu'il oubli. Ca c'était ce
qu'il recevait de sa mère, en ce qui concerne son père c'était
autre chose.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il considérait que les coups de
ceinture feraient de lui un homme.
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mon cousin Mathieu portait sur son
visage la grimace de ceux pour qui il en découd sévère. Il en
avait dans sa gestuelle, dans son langage, toute l'allégorie du
garçon qui a peur de se faire punir. Je le connaissais bien, je le
lisais dans ses gestes, quand il demandais l'heure, par moments, je
voyais qu'il exprimait la conséquence d'un retard.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'étais en visite, pour voir mon
cousin Mathieu, et je tombai directement sur une entrée de scène.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">On rentrait directement dans le salon
dans leur appartement. On me fit m'installer confortablement.
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Papa devait avoir un entretien avec
Mathieu, ça n'allait pas durer longtemps. Après il serait libre de
discuter avec moi. On lui avait dit d'enlever son caleçon et son
slip. Mathieu avait une tenue domestique, c'est sa mère qui le lui
avait imposé. A la maison il était en caleçons long et chemise, ou
pull. Tante Sandrine était de celle qui disent à leurs fils de
mettre un collant quand la température est à un certain degré. Ah,
c'était sa honte, je savais bien qu'il n'aimait pas qu'on lui fasse
porter ce type de vêtement. Ca le rendait incertain, perdu et plus
vulnérable. Personnellement j'aimais le coté chétif que ça
réveille. Je savais quand on lui en avait fait mettre, c'était
écris sur son visage, il avait ses tiques, il vérifiait si sa
chaussette était bien remontée et qu'on ne voyait pas un bout de
nylon qui dépasse. C'était les nylons chair de sa mère, elle lui
faisait porter ce qu'elle avait pour lui dans sa garde robe.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je lui fis observer les miens que je
portais, il voyait que je voulais qu'il observe mes jambes, il
n'était plus gêné par son plaisir d'observer mes mollets. Je
remontais ma jupe jusqu'au niveau du genoux. Je lui dit que pour voir
plus haut, il faudrait qu'il le mérite. Il m'avait dit qu'il ferait
tout.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Là son père allait lui donner sa
ration de coups de ceinture sur les fesses nues. Sa mère avait l'air
satisfaite, il allait en prendre pour cause, il le savait bien, on
l'attendait pour le dîner et il était venu plus tard. Il était
resté en débardeur à bretelles fines et en chaussettes en nylon
opaque bleu marine. Ici on récupérait plus facilement des vêtement
de fille que de garçon, donc Mathieu, il fallait qu'il s'y fasse.
Sandrine lui fit remarquer que chez Cécile c'était plus sévère,
là bas on portait le vêtement jusqu'à ce qu'il s'use.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mathieu pris la pose dans le salon, les
mains en appuis contre la table, les fesses cambrées.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il essaya de garder sa dignité de mâle
devant son père les deux premiers coups. Ils avaient été rudes.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il savait comment la prendre la
ceinture le père, une grosse en cuir, large, pliée en deux .</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La troisième fois il n'était plus
fier, déjà au deuxième coup ça a commencé à vrombir dans la
bouche de Mathieu. Il en avait reçu dix comme ça, son père venait
de lui appliquer la règle dans sa demi mesure, c'est parce que
j'étais venue, il avait de la chance. La je marquais un point,
j'étais sa bienfaitrice, mais j'aurais été tout aussi satisfaite
de voir la punition exécutée jusqu'à sa fin. Voir comment il
dérouille pour de bon ici mon Mathieu. Il était venu me voir et
m'avait proposé un jeux, c'était le jeux des capitales, c'est lui
qui devait répondre, moi je notais combien il faisait de fautes. Il
m'avait demandé de lui donner un coup par fautes commises, il y en
avait une vingtaine, j'avais bien choisi, je voulais le piéger à ce
jeux la, tout comme pour l'instrument à l'usage. On avait convenu du
jour et du lieu, c'était chez ma mère, mes parents étaient partis
et nous laissaient seuls, J'avais calculé ce moment de la journée
où ils partiraient en fin d'après midi pour leur anniversaire. On
avaient aux moins trois bonnes heures devant nous, ce fut beaucoup
plus, mais j'étais méfiante. Moi aussi je montrait mes peurs.
Mathieu m'a demandé avec quoi on me corrigeait. Je suis allée
chercher la discipline, je le lui ai montré. Il m'a demandé si il
pouvait recevoir ses coups avec. J'étais surprise, et d'un coup son
idée m'a fait jouir, je devenais sa mère, et il allais prendre.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je ne voulais pas qu'il puisse tenir
ses vingt coups, je voulais qu'il capitule assez vite, mais pas trop,
pour bien le voir souffrir à son extrême limite. J'avais choisi de
frapper ses mollets avec la discipline. Il portait des shorts courts,
je lui ai bien fait remonter ses chaussettes en nylon opaque beige
jusqu'aux genoux. Il me faisait dos, debout sur un tabouret en plein
milieux du salon.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il ne se doutait pas où est ce qu'il
allait prendre, pourquoi il était dans cette position.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je lui dit qu'il allais recevoir des
coups de martinet sur les mollets, il savait que sur les mollets ça
fait bien plus mal, il posait déjà la question, si il allait tenir,
il ne le savait pas.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Au premier coup il avait compris que
c'était insupportable vingt coups, déjà deux ça commençais à
faire beaucoup. Il sautait d'un pieds sur l'autre après le deuxième
coup. « Cécile, Cécile, je pourrais pas », me disait
il. Il faisait claquer les talons de ses sandales de femmes. Lui
aussi avait reçu quelques part de l'héritage de madame Lambrin,
quelques paire de mocassins, des sandales, et une paire de bottillons
fourrés pour l'hiver. Et tout cela était rehaussé par un talon
d'environ quatre centimètres. Les sandales, les mis bas, les short
et la chemise à manche courtes, c'était une de ses tenues d'été,
c'était aussi ainsi que je l'ai vu jouer au ballon.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'étais là quand il les avait essayé
pour la première fois ses sandales. Ma mère et tatie Sandrine
s'entendaient très bien sur les vêtements à porter, elles étaient
d'accord là dessus que la tenue ça nous conditionne, et elles
avaient chacune leur raison de le faire. Pour ma mère, ma tenue
devais être irréprochable lorsque je sortais avec elle, elle me
dictait ce que je devais mettre de la tête au pieds, Ca avait
intérêt à être propre et bien repassé quand ça sortait de
l'armoire. Elle vérifiait. Mes chaussures devaient être luisantes.
Les collants, exclusivement fin, en nylon. Ma mère m'en assignait
parmi ceux qui m'avaient été offerts. Quand je sortais avec ma
mère, il fallait que je présente, surtout quand on allait voir de
la famille. Ma mère était fier de présenter sa fille dans une
tenue irréprochable, j'avais même droit au parfum qu'elle me
vaporisait. Elle voulait me présenter comme sa fille qui sait se
tenir et qui fait des courbettes, la fille exemplaire, mais avec qui
on a encore un peu de mal.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Pour Sandrine, la première idée
c'était que Mathieu apprenne à respecter ce qu'on lui donne.
Deuxièmement, les tenues qu'elle lui faisait porter le rendaient
timide et docile. Il n'était pas fier d'être habillé comme ça. Il
connaissait comme moi, ce que c'est que d'être humilié par ce que
l'on porte. Mais pour lui, ce devais être pire d'avoir à porter les
vêtement d'une femme d'un âge bien mur. Sandrine aimait montrer ses
cuisses, ses jambes, elle l'habillait court, avec des short, des
bermudas, des pantalons qu'elle avait raccourci au trois quart, les
plus long qu'il avait s'arrêtaient au dessus de la cheville. Il
avait de belles jambes bien fine, il était menu, il en imposait pas
face à son père, il obéissait sans discussions. Même durant la
punition, il restait sage, il se tenait bien, ce n'était pas parce
qu'il était punis qu'il avait droit aux conneries, il le savait
bien, et ça depuis longtemps.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Son père l'avait regardé menaçant,
il avait tout de suite compris, il a enlevé son caleçon et son slip
et s'est mis en position les mains en appuis sur le bord de la table.
Son père avait défait sa ceinture, c'était celle qu'il portait qui
était d'usage ici, et quand Mathieu voyait son père, il voyait la
ceinture.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La ceinture paternelle ça il
connaissait bien Mathieu, mais ici, on ne punissait pas
systématiquement, on pardonnait sous condition de bien obéir à sa
mère, sinon la ceinture, il la reverrait passer, et bien.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Sandrine avait fait l'accent sur sa
tenue domestique, c'est à la maison qu'elle le mettait le plus à
l'épreuve. Quand il rentrait il fallait qu'il se change. Il m'a
accueilli en tenue, c'était sa récompense pour saluer ma visite.
Chemisette col Claudette blanche avec des rayures rouges, courte,
jusqu'au bassin, mis bas opaques rouges portés avec un slip clair,
et ballerines rouges vernies aux pieds.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il avait peur qu'elle recommence à lui
faire mettre des ballerines pour aller à l'école, comme quand il
était tout petit. Elle le soignait, elle lui faisait pas porter
n'importe quoi. Pour les punitions scolaires, c'était des salomés
plates à bout carré, en cuir marine, qu'il avait reçu au collège.
Je voyais qu'il les portait à l'école avec du nylon fin. C'était
sa mère qui l'avait puni cette fois. Il n'avait pas bronché, il
avait mis des bermuda gris foncé en laine, des mi bas noirs qu'il
avait baissé aux chevilles, après être sorti de la maison. Il
n'oublierait pas de les remonter en rentrant.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Il avait peur que sa mère le remette
aussi en shorts et en collants, comme en primaire.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Déjà à la maison, il avait droit à
tout. Elle le mettait en talons, en robes courtes, en body.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Elle lui avait même trouvé une tenue
pour aller voir son père, quand il allait s'en prendre une.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Chemise col Claudette blanche avec des
rayures verticales rouges, d'une longueur jusqu'au bassin, des mis
bas opaque rouges remontés jusqu'au genoux, des ballerines rouges
aux pieds et un slip clair.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">C'était ainsi qu'il m'accueillais pour
la représentation près de la table.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Pour les mauvaises notes de l'école,
c'était sa mère qui s'en occupait.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Avant les enfants n'avaient besoin que
d'une bonne discipline pour bien apprendre à l'école. C'était ce
qu'appliquait Sandrine.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La discipline avec Sandrine, c'était
dans la chambre où elle couchait avec son mari et sa petite fille,
la sœur de Mathieu. C'était exclusivement la mère qui remettait en
place la petite. La ceinture sur les genoux elle connaissait déjà.
On ne se trompais pas sur la date pour commencer à sévir, ici.
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Pour les mauvaises note Sandrine était
passée de la ceinture à la courroie d'une vieille machine à
coudre. Une bonne motivation pour réussir son entrée au collège,
cinq coups de courroie pour les notes en dessous de la moyenne,
c'était un bon élève, il était studieux.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Pour se faire punir elle lui faisait
porter un collant fin couleur chair sur la peau nue, des mules à
talon et un gilet beige, court, en mohair.. Il m'avait demandé de
l'accompagner à la maison après l'école, ce jour là. Il devait
faire signer la note par sa mère. Mis ça ne s'est pas passé comme
ça, pas parce que j'étais là. Aujourd'hui on allais sévir,
c'était dix coups et en tenue devant moi. Elle allait lui apprendre
à se servir de moi comme tampon, j'allais tout voir, elle allait lui
faire passer une honte.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Elle m'avait montré comment elle le
dresse d'habitude, je le voyais nu dans sa condition. Ca lui faisait
trop honte de me montrer comment il se faisait punir Son regard
criait déjà devant moi, comme si il se faisait violer mettant à nu
sa soumission.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mathieu revenait, il venait tout juste
de mettre sa tenue, le collant chair sur les fesses nues. Un deux
ceux destinés aux comptes rendu des mauvaises notes, même pour
l'éducation physique, il fallait passer le cap, son père insistait
sur ça.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Aux pieds il était chaussé de mules
en cuir beiges à talons carrés haut de cinq centimètres. Son torse
était couvert d'un gilet beige en mohair, qui s'arrêtait à ses
hanches. Ses cheveux d'un blond clair se mariaient parfaitement avec
les tons de ses habits. J'étais conquise de le voir dans cet
apparat, j'étais conquise par sa honte, sa peur, sa souffrance, sa
voix, criante, suppliante, ses pleurs. Quand elle se découvrait
totalement, sa soumission était un amour pour moi. Sandrine
m'apportait la jouissance de le mettre dans cet état, je n'avait
d'yeux que pour lui, chaque palpitation était ressentie. Je serrais
mes jambes quand je regardais la scène, une excitation physique avec
une pression contre le pubis.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'avais des orgasmes quand je le voyais
se faire battre,
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Devant les hommes, Mathieu se sentait
bien inférieur, il sentait qu'il leur devait le respect.
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mathieu,c'était majoritairement la
main masculine qui l'avait éduqué. A l'école, avec les
professeurs, il faisait du zèle, toujours volontaire. Ce qu'il
cherchait c'était la main sévère d'un maître respectable et faire
la donzelle pour lui.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mathieu était loin d'inspirer la
masculinité, sa mère se servait de cette ambivalence pour lui faire
porter ce qu'elle voulais.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mathieu voulais jouer à la donzelle
avec moi, et ça ne me déplaisait pas, j'étais folle de ce genre de
jeux, j'étais sa maîtresse. Il était docile et serviable, sans
objections, sauf quand on jouaient à la punition où il fallait
qu'il eu commis une faute.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">On se retrouvait en vacances, ses
grands parents chez qui il séjournait l'été, habitaient à
quelques maisons de chez ma grand mère.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Là, c'était son grand père qui
s'occupait de son cas. On allais avec grand père au sous sol, seul,
avec lui, dans cette pièce où il y avait la chaudière. A l'entrée
pendait la ceinture, une vieille, un cuir bien fait, gras, d'une
épaisseur généreuse, pas très large. Elle laissait des bleues
celle là, elle faisait hurler. Plus de deux coups on ne tenait pas,
après c'était l'enfer qui commençais là. Rentrant un soir avec
grand mère on passait par là. On avait entendu que ça crie, on est
allé vérifier, plus près, on a tendu l'oreille. De la rue on
entendait le cuir qui claque, les cris. C'était une tradition
masculine qu'on rappelait à Mathieu pendant les vacances.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">« Ca vient du sous sol »
avait fini par dire grand mère, « c'est ton cousin qui doit
prendre, il a dut faire des conneries. » « Viens, on s'en
va».
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le lendemain, je suis allée sonner à
la porte, on m'a dit :</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">« Mathieu ne sort pas, il a été
puni pour la semaine. » Je le voyais passer quand on l'envoyait
faire une course, alors je lui retenais un moment. Je lui demandais
si il s'en était remis d'hier. A nouveau, il avait honte, ça allait
mieux, avait il dit. Je voulais qu'il me parle. Ce qu'il partagea
avec moi, c'était qu'il s'était fait punir par son grand père,
avec la ceinture, il sentait encore bien les marques qu'on lui avait
laissé, sur les fesses et le dos. C'était sur les parties couvertes
en été, Mathieu portait des short, qui laissaient par endroit
découvrir quelques bleues en haut des cuisses. Je pouvais être
certaine de la provenance du peu que j'en voyais, les marques était
apparues au lendemain de la correction, ça ne pouvait être que la
ceinture qui avait claqué plus bas, sur les cuisses.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je lui avais amicalement posé la main
dans le dos en lui faisant la bise pour son bon chemin. Il avait
pris une aspiration, il a écarquillé les yeux et s'est raidi,
ferme. Il avait ravalé sa salive, timidement, il venait de me dire
qu'il avait prit sur son dos. Il avait du souffrir le martyre, je
comprenais mieux pourquoi je l'avais entendu hurler comme une truie
qu'on égorge, la veille au soir. Mathieu avait une peur bleue de son
grand père, quand les grandes vacances approchaient, il était
partager entre se réjouir et serrer les dents. Chez grand père, la
punition était martiale. Mathieu se positionnait en équerre, les
mains en appui sur un tuyau qui parcourait les murs du sous sol. Son
grand père lui laissait le temps de savourer chaque coup, de
déglutir.
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Dans les jours qui suivaient l'arrivée
de Mathieu chez ses grands parents, Monsieur Morrin, son grand père,
l'emmenait au sou sol vérifier si il était toujours un garçon ou
pas. La vérification se faisait à coups de ceinture, toujours dans
la même position. Il avait intérêt à se la prendre comme un mec,
pas faire son cinéma, comme une gonzesse. Si il faisait sa
gonzesse, on allait lui mettre le talon ici. Madame Morrin avait pour
consigne de l'habiller en fille, et elle n'était pas radine sur la
coquetterie. Monsieur Morrin voulait voir une fillette devant lui, et
bien sage, si elle ne voulais qu'on vérifie les faits avec une
ceinture. Sa grand mère avait des stocks et elle en faisait une
demoiselle respectable, avec des barrettes dans les cheveux, de
socquettes en nylon, des ballerines, des robes courtes. Il restait en
fille jusqu'à qu'il dise à son grand père que cette fois il la
prendrais comme un garçon, c'était sur.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je le voyais passer en fille, envoyé
pour faire des courses. C'était une fille, en dehors de sa démarche,
je ne le reconnaissais pas. J'allais lui donner des leçons sur sa
démarche, comment il devrait se tenir quand il est habillé comme
ça. Je voulais l'aider à ce qu'il soit une fille.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Après tout, à part la honte, il
n'avait rien contre les socquettes. Il aimait venir me montrer
comment on l'avait puni, il faisait sa coquette. Si il savait
Monsieur Morrin que son petit fils joui de sa punition, qu'il me
montre ses cuisses avec appétit, je voulais tout connaître de lui,
ainsi que ses points faibles. Je voulais pouvoir le manipuler, pour
le reprendre sous ma botte. Je voulais qu'il m'aime et qu'il
m'obéisse. J'aimais le faire bander, et je connaissais son point
sensible, c'était que je ressemble à sa mère, à celle qui
distribue des coups de courroie quand il ramène des mauvaise notes
de l'école. Il aimait que je le dresse, que je lui fasse peur en
racontant des histoires sur ce que j'allais lui faire. Il avait droit
à sa récompense, caresser mes pieds et mes jambes jusqu'au genoux.
Gare à lui si il dépassait la limite, je l'attachais où je
pouvais, il s'est laissé faire au départ, je lui est
voluptueusement amené l'idée de se faire attacher. Je lui ai ficelé
ses poignets à une branche avec mes mis bas qui ultérieurement
marquaient la limite de ce qui lui était autorisé de toucher.
</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Des jeunes baguettes de noisetiers,
j'en avait tout autour.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-49188226747091433212012-07-13T17:03:00.000+02:002012-07-13T17:04:23.011+02:0014_Transition<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-JLVdGjQNwsQ/UAA3kNi3EOI/AAAAAAAAAFo/yjE2eW7pzyQ/s1600/87.BMP" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-JLVdGjQNwsQ/UAA3kNi3EOI/AAAAAAAAAFo/yjE2eW7pzyQ/s320/87.BMP" width="239" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: left;">
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">
Les journées se rafraîchissaient,
Lucien n'attendit pas un instant pour exiger le pantalon. bien que la
température restait suffisamment douce.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ses quelques paires, je les gardais
dans mon armoire, elles lui étaient réservées pour la saison
hivernale, pas avant.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Son ton provocateur m'irrita, mais je
préférais avaler cette épine et répondre à sa demande d'être
vêtu plus chaudement. Lucien enviait son frère que je ne
contraignais pas au port systématique de la culotte courte ou du
bermuda.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Il était hors de question que je cède
au chantage du morveux, une inflexion de ma part et il me mangerait
crue.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je trouvais vite une réponse à mon
dilemme dans l'armoire de Christine.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je revins vers Lucien. Dans leur
chambre, les deux garçons se préparaient pour aller à l'école, et
Lucien attendait son pantalon.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je lui tendis un collant chair qui
s'ajusterait parfaitement à sa taille. Il ne savait pas très bien
ce que je lui donne, je précisais :</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
« Tu mets les collants Lucien. »</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Il venait de comprendre qu'il n'aurait
pas gain de cause sur les culottes courtes. Comme par magie, la
température venait de remonter, maintenant Lucien disait qu'il ne
faisait pas si froid, il promit de ne pas rechigner à mettre son
bermuda.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Encore une fois il voulait me prendre
pour une conne, je sortis de la chambre en lui rappelant que je ne
répéterais pas deux fois.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Lucien arriva au salon pour le petit
déjeuner, d'un regard accusateur je fis l'inventaire de sa tenue de
la tête aux pieds. Chemise, gilet, bermuda, les chaussettes tendues
au dessus des chevilles et les chaussons. Mon regard resta un moment
sur ses jambes, puis remonta sur son visage avec l'expression de dire
qu'il se foutait de ma gueule. Dès qu'il me vit d'un pas décisif
prendre la direction de la chambre de sa mère, il fila droit dans sa
chambre parfaire au manquement dont il était question. La
perspective d'avoir à déglutir durant le chemin de l'école le
réjouissait encore moins.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La ceinture enroulée à la main, prête
à l'usage, j'arrivais à vive allure dans la chambre où le
processus en était à enfiler un pieds. La ceinture cingla le rythme
jusqu'à ce que les collants soient impeccablement tendus au dessus
des fesses.
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Cette remise au pas lui avait juste
laissé le temps de débarrasser la table après le petit déjeuner.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Lucien avait reçu de quoi déglutir
jusqu'à son arrivée en classe.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Aux portes de l'école je lui annonçais
qu'à son retour à la maison on allait parler discipline, la
ceinture l'attendait. Cette remarque avait juste pour objet de porter
d'avantage attention à son attitude.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Des collants je lui en avais acheté,
de quoi en porter tous les jours, des gris en coton mélangé,
marrons et blancs en laine, des opaques marines en nylon, et quelques
chair qu'il pouvait porter avec des chaussettes. Il en avait un rouge
opaque que j'utilisais pour éprouver son obéissance quand elle
était remise en question.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Les collants étaient placés dans mon
armoire, et j'avais appris à Lucien de venir me les demander, comme
si il s'agissait d'un objet désiré.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
« Je peu avoir un collant
Cécile ? »</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La tenue ne manquait pas de lui
inspirer la timidité et la modestie, j'en étais satisfaite. Je fit
part de ses vertus à Christine. Ma tante considéra la tenue très
convenable pour un garçon de l'âge de Lucien. Elle me conseilla de
l'appliquer à Jérôme pour plus de parité et surtout, pour
prévenir la naissance d'un mauvais caractère.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La parité, je n'y tenais pas
spécialement.
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Pour Jérôme, les collants, c'était
exclusivement en coton et en laine, les pantalons trois quart, et les
bermudas quand sa mère venait.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Jérôme s'irritait contre la volonté
maternelle quand je lui rappelais :</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
« Jérôme, tu sais ce qu'a dit
ta mère, tu mets tes collants. »</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La ceinture resta un long moment rangée
dans l'armoire, Lucien en avait peur comme de la peste.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Au moindre mécontentement que
j'exprimais par :</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
« Lucien ! », il se
reprenait, la mauvaise humeur passait de suite, la protestation était
ravalée sans qu'on eu à en entre un mot.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ma tante Christine avait rencontré un
homme, un client régulier de l'hôtel, moitié bavarois, moitié
autrichien, Ulrich.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Il vint passer quelques jours chez ma
tante.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La cinquantaine bien passée, ventru,
le crâne rasé cachait sa calvitie, souriant, son assurance lui
donnait un coté désinvolte.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Quand à ce qu'il racontait, pour moi
c'était du fantastique, mais comme j'avais envie d'y croire, je
gobais tout. Le pic du programme c'était le yacht de vingt cinq
mètre dans l'Adriatique, et je savais même pas où c'est,
l'Adriatique.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Originaire de Munich, où il avait son
pieds à terre principal, il avait voyagé un peu partout.
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
A travers ses récits je voyageais dans
ma tête, Londres, New York, Rome, Tokyo, et même la Corée du Nord
qu'il avait décrit comme l'endroit le plus triste de la planète.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ses affaires, c'était la commerce
d'oeuvres d'art, et visiblement pas des moindres, j'avais entendu
« Picasso » dans ses discours, pour le reste, je
connaissais pas.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Encore une vanité qu'il m'a fallut
entendre, c'était que son père lui avait dit de toujours acheter
Mercedes comme voiture, et depuis qu'il était étudiant il n'avait
que cette marque.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Lui aussi était divorcé, père de
famille, il avait trois enfants déjà adultes.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Moi, je l'amusais, je lui rappelais une
cousine, qu'il avait dépeint comme psychorigide. Il avoua l'avoir
beaucoup molesté psychologiquement, mais sans succès, c'était un
cas désespéré.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Il s'amusait à me lancer des pics,
avec son accent deutch, il me déstabilisait dans mes convictions
qu'il considérait comme des foutaises de prolo.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Là dessus, il était catégorique, le
monde se divisait en deux catégories, ceux qui profitent de la vie
et ceux qui baissent leur froc.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
A chaque fois qu'il venait voir sa
chérie, ma tante, c'était le lavage de cerveaux, et la Mercedes
dernier modèle de l'époque était pour moi un gage de confiance.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je commençais à douter, de plus en
plus, Ulrich avait certainement raison et moi j'étais une conne, une
gamine qui devait encore faire ses classes, mais qu'est ce que je
pouvais y faire, dans ma condition on ne pouvait que rester une
conne.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ulrich appréciait peu mon autorité
sur les enfants, il fallait arrêter le massacre, et au plus vite.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Il était prévu pour ma tante d'aller
vivre à Munich et de me soustraire à mes obligations.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je m'en faisais un sombre tableau,
aller vivre à nouveau chez ma mère ne m'enthousiasmait guère.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Pour plaire, j'avais mis du leste dans
l'éducation, mais ça ne changerait rien, j'allais prendre congé de
mes services.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ulrich me demanda si j'avais d'autres
ambitions que les ménages et la baby sitting, peut être avais je
envie d'étudier, comme c'était le cas pour les filles de mon âge.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
J'étais honteuse de répondre que je
n'avais même pas passé le brevet.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ulrich me sourit et me demanda à
nouveau de répondre à sa question, avais je envie de faire des
études.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La réponse fut oui, suivie des
questions comment et quoi.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ulrich me suggéra le graphisme,
c'était, à sa connaissance, un milieu où l'on n'était pas très
regardant sur les diplômes. Il affirma que je pourrais travailler
dans la pub, un endroit rempli de démagos et d'imbéciles, ça
allait me plaire.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La seule condition était que j'ai le
courage d'apprendre, je confirmais.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La question du comment me restait
toujours obscure.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ces promesses était une vague lueur
d'espoir, et je m'attachais au peu qu'on m'en ai dit, tête basse, je
rentrais vivre chez ma mère.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-99S59vfaOZk/UAA4afZwMGI/AAAAAAAAAFw/_vveZOP6aOs/s1600/R025.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-99S59vfaOZk/UAA4afZwMGI/AAAAAAAAAFw/_vveZOP6aOs/s320/R025.jpg" width="124" /></a></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-49421570911060768962012-07-06T19:33:00.002+02:002012-07-06T19:36:25.477+02:0013_Tolérance<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-UASRaAr7NDw/T_cbaq4PByI/AAAAAAAAAFI/boCUwIKotgU/s1600/soumission.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-UASRaAr7NDw/T_cbaq4PByI/AAAAAAAAAFI/boCUwIKotgU/s320/soumission.bmp" width="271" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: left;">
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
Tante Christine appelait régulièrement
pour savoir si tout ce passait bien.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je donnais des comptes rendus positifs,
sans omettre de mentionner que l'attitude de Lucien a nécessité
quelques rectifications.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Christine, puisque c'était ainsi que
ma tante préféra que je m'adresse à elle, me confirma que Lucien
s'était plaint d'avoir été battu. Elle regrettait que je dût en
venir à cette pratique pour le remettre en place.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je la rassurais sur notre contrat
tacite, il n'y avait nulle raisons pour elle de s'excuser devant moi,
je considérais que dispenser la discipline rentrait intégralement
dans mes obligations, et cet usage me facilitait le travail. Je
demandais simplement à Christine de soutenir mes efforts à son
arrivée par une confirmation démonstrative de la méthode à
appliquer en cas de mauvaise tenue.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Ma tante me promis qu'elle ôterait à
Lucien l'envie de se plaindre, les jupes de maman ne lui seraient pas
d'un grand secours pour justifier son arrogance.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Elle allait lui en filer une sévère,
une comme il n'en avait jamais connu, il en n'oublierait même son
nom. Christine craignait de mon désengagement et voulais régler
l'affaire au plus vite pour avoir l'esprit et les mains libres.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
C'était là le dernier point
d'autorité que je voulais régler avec Lucien, avant de parfaire son
comportement.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Jérôme avait eu droit aux
félicitations pour avoir pris une position convenable de son propre
chef.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Lucien se tenait à carreaux, sans pour
autant, l'esprit vengeur et confiant, manquer de me lancer des
pointes. On verra quand sa mère va revenir, elle me clouera le bec.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je ne répondais pas à ses agressions,
le laissant vivre dans cette illusion triomphante.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Du moment qu'il ne bronchait pas plus
que ça dans son attente, je ne jugeais pas nécessaire de changer de
ton.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Plus le jour de vérité approchait,
plus Lucien se dissipait, je laissais faire, les arguments
supplémentaires qui justifiaient de lui serrer la visse étaient les
bienvenus.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
C'est avec éloquence qu'il révéla sa
sournoiserie quand sa mère arriva, il ne m'obéissait plus.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Jérôme qui avait acquis mon attention
et ma sympathie couvrit la table et m'aida à accueillir.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Lucien comptait me faire passer pour
une conne, qui a sur lui encore moins d'autorité que sa mère, il
n'obéissait qu'à la demande de maman.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je déconseillais à Christine de
répéter à Lucien mes ordres, Jérôme s'en chargeait avec
engouement, il débarrassa la table. J'en fus agréablement surprise,
craignait il des conséquences, ou voulait il simplement me plaire.
Si je m'étais montrée intransigeante avec Lucien, Jérôme avait eu
droit à l'indulgence et aux câlins, il en était devenu friand,
complètement addict.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
J'avais remarqué que périodiquement
il lorgnait mes jambes, certainement mes fesses quand j'avais le dos
tourné. Je faisais semblant de ne pas le remarquer pour ne pas lui
inspirer la peur d'avoir fait une faute.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
A vrai dire, ça m'était agréable de
le savoir ainsi troublé. Il prétextait de lui lire une histoire
pour venir s'asseoir sur mes cuisses, Quand nous regardions la télé
il s'asseyait sur la moquette collé à mes jambes. Plus le temps
passait, plus cette proximité se renforçait.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Alors que je lisais allongée sur le
canapé dans le salon, Jérôme s'asseyait à mes pieds et les
caressait, je continuais à lire comme si il n'en fut rien. Un de ses
jeux favoris, s'allonger sur mes genoux pour que je lui donne, à la
main, une fessée fictive. Certainement une réminiscence du souvenir
des fessées de sa mère.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Lucien en rageait de voir son frère
constamment fourré entre mes jambes. J'avais créé une fausse
abyssale entre les deux frères. L'un me demandais en mariage, et je
jouais le jeux, l'autre me haïssait, moi comme Jérôme, qu'il avait
décidé de molester derrière mon dos ou inventer des supercheries
pour le faire punir.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Mais ça ne passait pas, je les
connaissais maintenant trop bien pour être dupe, par la récompense
j'encourageais Jérôme à me dire ce qui se passe vraiment, et sa
parole avait foi.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Les sournoiseries de Lucien déclinaient
sans conteste, par l'application de rétributions adéquates,
privations, corvées, corrections.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Christine ne reconnaissait plus le
Lucien d'antan, c'était devenu un garçon docile, « oui
maman », « oui Cécile », « tout de suite
Cécile ».</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Si elle croyait l'attitude de Lucien
sincère, moi je savais qu'elle n'avait qu'un seul fondement, celui
de lui tanner régulièrement le cul. Si elles n'étaient pas
sincères, c'est par l'habitude qu'elles rentreraient dans son crâne,
les bonnes manières.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Une seule fois Jérôme avait tenté un
subterfuge avec moi, et ce fut l'unique. Je découvris la tâche,
certainement du jus de framboise, sur le canapé en velours beige du
salon. Ils furent appelés tous deux à se dénoncer. Jérôme
prétendit qu'il était responsable, ils savaient tous deux que je ne
le battais pas. Il mentais, je le voyais dans ses yeux, dans son
manque d'assurance à avouer la faute.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Etait ce pour trouver un moyen de
protéger son frère et remonter dans son estime, ou bien Lucien
l'avait il menacé, j'allais vite le savoir.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
J'annonçais à Jérôme la fessée, à
la ceinture, sur ses fesses nues. Il n'en revenait pas, je sentais
son hésitation à me dire la vérité, ses yeux suppliaient « c'est
pas moi ». Ca me faisait mal au cœur d'avoir à lui donner une
correction, mais je n'avais pas le choix, il s'était joué de moi,
et les conséquences devaient être suffisamment sévères pour lui
ôter ces idées de la tête.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La tête basse il m'apporta la
ceinture, pensait il encore que la correction serait fictive.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Elle ne le fut pas, je m'assis sur le
canapé, jupe relevée, plaçant Jérôme à cheval sur ma cuisse,
son torse sur le coté gauche, plaqué, retenu d'une main, dans
l'autre main, la ceinture pliée en deux s'abattait à rythme
régulier sur ses fesses nues.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La vérité sortit aussitôt de sa
bouche, c'était Lucien qui l'avait forcé. Je lui expliquais qu'il
serait comme même puni, parce qu'il m'avait menti, et qu'il m'avait
fait très mal, je ne m'attendais pas à ça de lui, et je ne voulais
plus jamais que ça recommence.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Il avait honte, il s'excusait, et
c'était sincère.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La punition fut suffisamment sévère
pour qu'il s'en souvienne bien, mais suffisamment indulgente pour
éviter sa haine, pour qu'à la fin il accepte sans peine mes tendres
consolations.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Voilà, c'était fini, je pris Jérôme
contre moi et il enroula ses bras autour de ma taille pleurant la
tête contre mon ventre.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Il promis de plus me mentir, plus
jamais, je savais aussi qu'il l'avais bien senti passer, et qu'il ne
voulais plus la revoir la ceinture.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
C'est à Lucien que j'ordonnais de la
remettre en place, lui ne comprenais pas comment son frère pouvais
venir pleurer contre moi alors que je venais de lui coller une
rouste. Encore une fois je vis la haine dans le regard de Lucien.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Demain on parlerais de son influence
sur son frère, lui dis je.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
J'emmenais Jérôme dans ma chambre,
allongé sur mon lit, je lui passais de la pommade. Il dormirait avec
moi ce soir, ça faisait partie des consolations. Il s'allongea sur
moi, ses jambes autour de ma cuisse et s'y frotta jusqu'à trouver
l'apaisement.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Depuis, venir dormir dans mon lit était
devenu pour lui une friandise occasionnelle, par laquelle je le
récompensais pour notre bonne entente, et spécialement quand il
trouvait le courage de dénoncer des méfaits notables de son frère
qui pouvaient m'échapper. C'était pour le protéger d'une
éventuelle colère de Lucien qui venait de se faire corriger, pour
le soustraire de la mauvaise humeur de son frère, que,
particulièrement dans ces cas , j'invitais Jérôme à dormir dans
ma chambre.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Christine, tout comme moi, voyait qu'on
ne pouvait se passer d'une sérieuse remise en place dans l'attitude
de Lucien.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La séance était prévue pour le
lendemain, un samedi après midi, après la sortie de l'école.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
L'intéressé Lucien fut convié à
recevoir des explications au salon, nous l'attendions tous de pieds
ferme. Assise les jambe croisées dans le fauteuil, j'attendais,
curieuse, la prestation de Christine.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Près de moi Jérôme attendais lui
aussi, les fesses sur la moquette, adossé au fauteuil.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Remontée, les nerfs tendus, Christine
explosa comme le tonnerre qui gronde.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Quand Lucien essaya d'en placer une, il
se pris une gifle, il n'avait certainement jamais vu sa mère dans
cet état.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Dans toute l'éloquence d'une
engueulade supposée lui faire remonter ses sucs gastriques, Lucien
se faisait traité d'ingrat et était sommé de respecter mon
autorité à la lettre.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Christine lui annonça qu'il recevrait
la ceinture, et s'empressa de la chercher. Je vis que Lucien ne fut
pas spécialement affecté par la sentence.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Christine revint avec une ceinture en
imitation cuir, noir, large. Il était vrai qu'elle faisait peur,
mais c'était bien son unique avantage, elle ne m'était pas
inconnue, je l'avais remarqué dans la garde robe de ma tante. Pour
moi elle ne présentait pas d'autre intérêt que décoratif. Trop
légère pour un usage punitif.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je comprenais mieux maintenant pourquoi
la ceinture de maman ne suggérait à Lucien aucune vertu dissuasive.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
J'intervins dans la décision de ma
tante :</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
« Pas avec cette ceinture
Christine. Jérôme, apporte nous la bonne. »</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
« Non ! » Lucien entra
dans une série de protestations, il voulu s'enfuir, mais sa mère
l'agrippa par le col.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
« Dépêche toi Jérôme, apporte
moi cette ceinture ! » Cria Christine en retenant Lucien
qui se débattait. Je lui vin en aide scellant mes mains autour des
poignets de Lucien.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
En écartant ses bras, je tirais Lucien
vers moi dans une position basse pour venir coincer sa tête entre
mes genoux. Tirant sur ses bras je fis glisses sa tête entre mes
cuisses jusqu'à ce que sa nuque vienne se coller à mon pubis.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je remarquai que cette position, non
seulement interdisait à Lucien de soustraire son cul, mais aussi
éviterait à Christine d'être attendrie par le visage suppliant de
son fils.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
La ceinture arriva, je conseillais à
Christine de l'enrouler autour de la main et de prendre une bonne
distance pour officier.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Ca pleurait, ça hurlait sous ma jupe,
je sentais des dégoulinures visqueuses sur mes cuisses.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Christine appliquait frénétiquement
les volées sur le postérieur cambré de l'ingrat.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
J'étais toute excitée, je maintenais
Lucien par les aisselles, j'avais changé ma prise, non seulement
pour plus de fermeté mais aussi pour affirmer d'avantage la pression
entre sa nuque et mon pubis.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Les suffocations que je ressentais
entre mes cuisses ne laissaient à Lucien aucune place pour des
protestations.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Les fesses de Lucien étaient zébrées
en rouge sur toute leur surface, je stoppais Christine, ivre dans son
élan de bien faire, elle ne mesurait certainement pas la force de
ses impacts, et bien heureusement ma jupe lui cachait les symptômes
dans leur ensemble.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Quand je relâchais Lucien, il tomba à
terre et se recroquevilla dans les râles, Christine compris qu'elle
avait largement dépassé son dû, mais n'en afficha que
satisfaction.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Loin des yeux, et loin du cœur.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Les jours consécutifs, Lucien mimait
la démarche des canards, Jérôme nous rapporta que son frère ne
mettait pas de culotte, certainement l'élastique ou autre contrainte
le forçait à cette commodité.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Ce détail ne manqua pas de s'ajouter à
ma satisfaction.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Avant de partir, Christine mis en garde
Lucien. Si elle entendait ne serait ce qu'une seule plainte de ma
part à son égard, elle n'hésiterait pas à lui en coller une
semblable, voir pire.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-QRHYqUvsAQY/T_chcipsTeI/AAAAAAAAAFc/oexQ4arY5cU/s1600/punition.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="247" src="http://3.bp.blogspot.com/-QRHYqUvsAQY/T_chcipsTeI/AAAAAAAAAFc/oexQ4arY5cU/s320/punition.JPG" width="320" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-57987719247706901082012-04-27T21:58:00.001+02:002012-04-27T21:58:15.610+02:0011_Faire Madame<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-lqARjTHd8yM/T5r5sRJ821I/AAAAAAAAAEY/IzlkkDRRahg/s1600/Dame01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-lqARjTHd8yM/T5r5sRJ821I/AAAAAAAAAEY/IzlkkDRRahg/s320/Dame01.jpg" width="167" /></a></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La
porte se referma, Derrière on entendait encore la voix menaçante du
père de Renée.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
«Vas
me chercher la discipline!» Gronda ma mère.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
«Tu
penses que je ne savais pas ce qui se passe ici!» Cria t elle.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Elle
me révéla sa source.
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Madame
Kerva l'avait appelé pour lui dire que ça ne tournait pas rond avec
moi, que tous les soirs il y avait la musique, et cette fille qui
venait me voir.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
«Tu
crois qu'elle a pas vu comment tu t'habilles quand tu sors!» Elle
m'avait épié, elle m'avait à l'oeil la vieille marâtre, elle
surveillait tout de sa fenêtre.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
«Tu
vas voir ton pissoir!» ma mère ponctua par un coup de martinet
rapide sur mon pubis. Je le couvrais de mes mains.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
«Tu
vas la retenir ta tenue! Je vais t'apprendre à faire ta dame!»</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
A
cause de moi mes parents ont du écourter leurs vacances, ma mère me
dit qu'elle allait changer de régime avec moi, «ça va marcher à
la baguette maintenant».</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Elle
me tendit le martinet en me demandant de le poser sur mon bureau dans
ma chambre, il attendrait là son usage ultérieur après que j'eusse
fini de déballer les valises et de ranger les affaires à leurs
places respectives.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
J'exécutais
sans savoir ce qui m'attendait, ma mère ne disait rien, elle me
laissait ranger et mettre de l'ordre dans ma tenue, à l'origine
érotique, que je ressentais maintenant de plus en plus comme
humiliante, surtout quand je passais près de mon père. A chaque
fois que je passais devant eux, c'était les mêmes regards
accusateurs qui se posaient sur moi, qui sous entendaient qu'on
devait me reprendre.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
«Je
vais t'apprendre à faire ta dame.» C'était le refrain de ma mère
lors de mes passages devant elle.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Faire
ma dame, c'est ainsi qu'elle qualifiait mon comportement honteux.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
J'avais
le diable dans la peau, c'était le mal qui m'avait tenté et j'y
avais pris plaisir. Elle promis de me le faire sortir mon diable,
j'allais plus faire ma dame ici, c'était clair, j'allais voir un
peu.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
J'avais
l'estomac serré, les jambes molles et je me raidissais à chaque
remarque qui tombait.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je
savais vraiment pas ce qui allait m'arriver, ma peur m'amenait à un
état second, mes pensées étaient paralysées et je marchais sur
des braises.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Face à
tous les «tu vas voir» qui m'étaient destinés, je pris mon
courage à deux mains pour plaider quelques mots afin de me faire
pardonner, juste un peu.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
A
peine j'avais ouvert la bouche que la réponse fut:</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
«Tu
la fermes!»</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
A la
maison, le pardon était une liqueur rare, il n'y avais pas de
seconde chance, et rien de meilleur qu'une explication avec la
discipline pour me rentrer dans le crâne qu'il ne faut plus que je
recommence.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La
méthode était simple, plus ma mère allait ma faire hurler de
douleur et mieux j'allais comprendre ce qu'on me reprochait, ou du
moins en retenir la conséquence.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Quand
je l'entendais me dire sur un ton sec « il va falloir qu'on
discute, Cécile », j'étais prise d 'effroi, je me
demandais qu'est ce que j'avais encore fais ou pas fais. J'arrivais
devant elle avec mon allure repentante prête à écouter avec
humilité une accusation dont souvent j'ignorais le sujet. Je me
doutais uniquement que j'avais fait une faute, ou une de trop.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Quand
ma mère était excédée par le stress du travail j'en devenais vite
fautive, une fainéante, une négligente, qui bâcle ou qui oubli ses
devoirs, à qui on doit une fois de plus rappeler le sens des
responsabilités.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Quand
elle était de ces humeurs, je sentais en elle bouillir l'envie de me
punir, de me montrer ce qu'il en coûte de ne pas se soumettre à
l'ordre et au travail.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
N'importe
quelle peccadille, des objets pas à leur place, des poussières dans
un coin, ..., était propre à justifier un manque de discipline.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
J'avais
eu droit à tout, un collant filé et c'était le stress, qu'est ce
qu'elle allait dire ma mère, est ce qu'elle serait d'humeur à
laisser passer, est ce que j'allais me faire engueuler, ou est ce que
c'était la goutte qui allais faire déborder le vase.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je
connaissais bien la chanson dans ce genre de situations, après
l'appel au salon, suivait ce genre de question, « c'est quoi
ça, Cécile ? », en pointant du regard vers mes jambes.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
J'avais
intérêt à me taire et acquiescer docilement quand on me traitait
de malpropre. Je me foutais de la gueule du monde, je négligeais ma
tenue, je jetais l'argent par les fenêtres, je n'avais pas de
respect pour ce qu'on me donne.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Une
fois de plus je m'écrasais en admettant que c'était de ma faute.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
« Dépêches
toi Cécile, j'attends », la requête était claire, j'allais
chercher mon fouet au pas de course, la suite tout aussi connue,
enlever ma robe et sauter d'une jambe sur l'autre pendant que ma mère
me les lacérait à tour de bras.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Elle
me remontait par les cheveux si je m'étais recroquevillée, je
finissais battue à terre.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
C'était
ça qu'elle appelait marcher à la baguette, quand pendant plusieurs
jours, voir une semaine elle m'imposait un régime de terreur, comme
elle le disait, pour me remettre sur les rails. Ca pouvait arriver
plusieurs fois dans l'année, je n'ai pas tenue les comptes, en tout
cas je ne me souvient pas d'une année qui en fut exempte.
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Là je
craignais que la promesse de ma mère s'applique à une période
indéterminée.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Bien
sure j'avais peur, et j'aurais tout fais pour ne pas me faire punir,
malheureusement maintenant, je ne pouvais que regretter mes actes, je
venais tout juste de prouver qu'on ne pouvait pas me laisser un
instant libre.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
J'avais
si honte qu'on m'ait surprise dans mon intimité, j'avais conscience
d'avoir fait une faute impardonnable, j'avais pas le droit de me
révolter.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je
pensais sincèrement que me faire punir serait juste, me laverait de
mon acte honteux, et libérerait ma conscience.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Mais à
la fin du supplice, j'espérais qu'il y aurais un pardon, qu'on ne me
le rappellerais plus toute ma vie, comme toutes les fautes que je
charriais depuis ma naissance. Ma mère me définissait par tout ce
que j'avais fais de mal, c'était ce de quoi j'étais capable (et que
je n'aurais jamais du faire), et qui égouttait comme de l'huile dans
les flammes de ses colères.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Elle
venait de me coller un nouveau terme à mon identité, désormais
j'étais une traînée. Sans espoir d'en sortir, juste contrainte à
accepter la considération qu'on lui réserve.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Avec
le temps, je me rendais compte que je n'expiais pas mes fautes en me
faisant punir, je les accumulais, la sévérité grandissante de ma
mère me faisait juste reconnaître le poids grandissant de ma charge
et la rétribution qu'elle méritait.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Oh si
seulement j'avais peu revenir en arrière, j'aurais jamais fais tout
ça, j'aurais été sage, je m'imaginais une deuxième vie exempte
d'erreurs.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je
rêvais d'être une belle fille, mince, comme les autres, pas cette
grosse, ce tas de chair détestable, juste bon à meurtrir, que l'on
cachait dans des sacs immondes que mes parent appelaient des
vêtements.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je
n'étais pas sa fille, j'étais la grosse pour mon père, celle qui
cirait ses pompes et qui repassait son linge, celle pour qui il
n'avait qu'une seule envie, faire rôtir la couenne avec sa sangle.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
C'était
de ma faute, j'avais tout raté dans ma vie, la seule reconnaissance
à laquelle je pouvais encore m'attendre, c'est qu'aujourd'hui on ne
me batte pas.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ma
mère avait bien réfléchit, l'école ce serait bientôt fini pour
moi, j'avais assez redoublé comme ça, « ça suffit ».
J'allais voir ce que c'est que de faire ma dame, j'irais bosser, ma
tante me placerait à des ménages dès cet été.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je
pouvais oublier les vacances, il n'y aurait plus de sorties, à la
moindre connerie on allais me reprendre, j'aurais ni l'envie ni le
temps de poser mon cul sur une chaise, c'était dit.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Après
les remontrances, ma mère me pinça l'oreille et me tendit sur la
pointe des pieds en me traînant vers ma chambre. Durant la
procession je perdis un de ses escarpin. On fit demi tour pour que je
le rechausse, visiblement ma mère tenait absolument que je garde
dans son intégralité la tenue provocatrice que j'avais initialement
destiné aux plaisirs.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Elle
voulait associer à mon érotisme le goût du pêché et de la
rétribution qu'il mérite.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Elle
me fit allonger sur le dos, sur mon lit et cella mes poignets aux
barreaux de mon lit blanc en métal.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
De
même elle cella écartées mes chevilles au même panneau, je me
laissais faire ne sachant pas où elle voulait en venir.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je me
retrouvais dans une position des plus embarrassante, je réalisais
peu à peu que j'avais mes lèvres présentées au bon vouloir du
fouet.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Impuissante
je commençais à gigoter pour changer de position, je forçais sur
mes liens sans résultats.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
J'avais
maintenant pris pleinement conscience à quel supplice j'étais
exposée et à l'impossibilité de m'en soustraire.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
J'explosais
en protestant, «non maman, pas ça, pas ça!», je criais pour
qu'elle me relâche, j'en pleurais comme si on me battait déjà.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ma
mère éteint la lumière dans ma chambre et sortit m'assurant
qu'elle allais revenir, et sur un ton neutre et froid ajouta:</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
«Et
tu te calmes, sinon je vais aller chercher le câble.»</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je mis
en sourdine mes hurlements, je bouillais à l'intérieur.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je
sais pas combien de temps elle m'avait laissé dans le noir à
attendre.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Dès
que j'entendais ses talons claquer sur le parquet, je frissonnais,
maintenant ils se rapprochaient de ma chambre et elle tournait la
poignée.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
La
lumière s'alluma, j'étais tendue comme la membrane du tambour qu'on
allait battre.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
«Maintenant
tu vas t'en prendre» avait elle dit en me présentant le martinet
qu'elle venait d'empoigner.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Elle
fit claquer un premier coup sans mesurer sa force, j'avalais ma
douleur en aspirant de l'air et retenant mon souffle. Après cette
rétention, j'expirais par un râle continu, je continuais à
suffoquer en chialant. Le visage tendu, la bouche ouverte, mes yeux
écarquillés vers ma mère, c'était à la fois une accusation, une
supplication, et la peur qui guettait un claquement prochain.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Ma
mère me regardait satisfaite, avec un de ses air qui me disait que
je l'avais pas volé celui la.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
«Alors,
tu fais toujours ta dame maintenant !» Elle termina sa phrase
par un autre claquement tout aussi fort, et ça n'allait pas
décroître. Elle prenait son temps pour bien me faire savourer
chaque coup, et me ronger les nerfs dans l'attente de la prochaine
morsure.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Après
chaque tirade, j'étais en panique, ses brandissements éloquents me
faisaient sursauter, elle attendait que je baisse ma garde pour m'en
coller un.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Je me
tordais dans tous les sens en hurlant, les larmes coulaient à flot,
quand ma respiration arythmique reprenait une régularité, je
prononçais quelques mots entrecoupés de pleurs pour ma défense:</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
« Ca
fait trop mal », « je peu pas », « non »,
…</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Il eu
suffit d'une fois pour que je comprenne que je n'avais pas la parole
ici.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
« Tu
la fermes, oui ?! »</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
Les
jours qui suivirent mon exécution, je me retenais autant que
possible d'aller aux toilettes, mes urines brûlaient mes lèvres
enflées.</div>
<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-FrxMjRnD8jI/T5r5__ktWII/AAAAAAAAAEg/83g06YWYu8E/s1600/spanking_2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-FrxMjRnD8jI/T5r5__ktWII/AAAAAAAAAEg/83g06YWYu8E/s320/spanking_2.jpg" width="220" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
</div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-88124013275007372962012-03-16T14:28:00.001+01:002012-04-05T20:20:52.321+02:0010_Vacances<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-NHHHh0DcBq4/T2M_Eh64C0I/AAAAAAAAAEM/GLvHh2fTcIg/s1600/130.BMP" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-NHHHh0DcBq4/T2M_Eh64C0I/AAAAAAAAAEM/GLvHh2fTcIg/s320/130.BMP" width="228" /> </a></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Mes Parents partaient pour la Pâques en Normandie chez ma Mamie Paternelle que je connaissais peu. C'était prévu depuis longtemps, et j'allais rester seule, enfin presque, ma tante Josiane passerais quotidiennement vérifier si tout allais bien. C'était la première fois que j'aurais la paix et cela pendant dix jours. J'attendais avec impatience le bonheur, c'est comme ça que j'allais vivre quand je serais en âge de partir du foyer, indépendante, sans regards sur mes décisions propres.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Ma mère avait remarqué ma joie naissante à l'idée vivre en dehors de sa tutelle. Oh elle avait tout dit pour me mettre en garde sur les écarts, sur mes devoirs et mes tâches. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">On me laissait le chien pour qu'il garde aussi la maison, et aussi parce que Mamie n'en souhaitait pas, c'était certainement la raison première.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Ma mère m'avait instruit sur son caractère, car l'animal ne m'obéissait guère. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Désormais depuis un certain temps c'était moi qui était chargée de lui administrer la discipline pour qu'il reconnaisse pleinement mon autorité.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Ma mère disait qu'un chien c'est comme un enfant, il ne reconnaît que la main qui le nourrit et le corrige, qu'il il faut lui rappeler régulièrement qui est son maître.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">La première fois était parait il la plus importante, il fallait se montrer sans pitié.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Je me rappelais de la première fois quand ma mère lui avait donné le martinet, elle avait été cruelle et elle en attendait autant de moi à son égard.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">« Tu ne me déçois pas Cécile, sinon c'est sur ton cul que je t'expose comment on fait », « avec le câble » ajouta t elle.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Le stimulant ne manqua pas d'efficacité, elle me rappela ce démon qui dormait dans la cave et dont j'espérais qu'il sommeille éternellement.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Au moindre grognement je n'hésitais pas à rappeler l'animal sur ses parties sensibles jusqu'à lui faire reconnaître son entière docilité.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">En quelques séances l'animal fut dressé. Il était de mon devoir de le dresser seule après l'école sur demande de ma mère avant son arrivé. Un jour avant le départ, elle me demanda de lui donner une discipline préventive, ça lui permettait de vérifier si je pouvais m'en sortir sans elle et aussi si je l'avais bien dressé.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">L'animal n'osa aucun grondement, juste gémir l'intenable supplice que je lui infligeais.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Ces séances avaient éveillé en moi beaucoup d'excitation pour le dressage, je jouissais de la douleur que j'infligeais et de la soumission de la bête.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Je fantasmais d'avoir mon propre enfant, de préférence une fille qui me ressemble, et je la dresserait. </span> </div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Dans mes fantasmes je donnais raison à l'éducation que je recevais de ma mère et je l'en remerciais, décidément pour rien au monde je n'aurais voulu être une de ces gâtée pourries que je rencontrais à l'école.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Mainte fois ma mère m'avait dis que plus tard quand je serais en âge de comprendre, je la remercierais d'avoir été si bonne avec moi.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Ma mère me félicita, « Tu l'as dressé comme une grande, je suis fière de toi ».</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">C'était la première fois qu'elle était fière de moi. Cette caresse me donna une lueur d'espoir et l'envie de l'aimer.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">J'avais fait comme elle, et elle s'était vu en moi à ce moment et m'avait apprécié. Peut être m'avait elle toujours aimé, voyant en moi la fille qu'elle avait été, rossée à la verge, en génuflexion sur des petits pois secs, face au mur.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Sur cette note plaisante mes parents partirent pour leur séjour pascal.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Après mes corvées domestiques que je réalisais dans la matinée, j'étais la reine à la maison. Vers 16h00 Josiane me rendait visite, elle ne restait pas longtemps, on échangeait quelques mots autour du thé et des biscuits, puis elle rentrait chez elle.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Après sa visite j'invitais Renée et on faisaient nos belles, on jouaient aux dames. Toute la garde robe de Maman était à disposition dans l'armoire, le maquillage dans la salle de bain.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Pour la première fois ma belle Renée essayait des bas, fin, noir. Elle essaya une robe tailleur noir classique, une de celle que portait ma mère dans son quotidien aussi bien pour le travail que pour la maison, avec un bustier noir, un de ceux que ma mère portait pour les cérémonie et les grands événements.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Moi je cherchait ce qui pouvait tailler plus court comme ses nuisettes que je transformais en robes, j'essayais ses beaux collants ajourés qu'elle ne mettait jamais. On essayait aussi ses escarpins, ils me saillaient à merveille.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">On étaient des Reines, maquillées.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Renée m'avait invité à boire un café un soir, on s'assumaient, on était des Dames. On avait même pris une bouteille de vin au supermarché pour l'accompagner avec des films. C'était la fête que je découvrais. Ma vie future ressemblerait à ces soirées que je vivais avec Renée.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Elle n'avait peu se retenir en me voyant apprêtée, elle m'embrassa sur la nuque et je me jetais à son coup. Elle touchait mon entre jambe et je l'embrassais, je me fondais en elle. A genoux je venais caresser son tabernacle de ma langue, vêtue des plus beaux apparats que j'avais trouvé, une guépière porte jarretelles noir et des bas fins assortis.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Elle en nuisette satin beige, bas couleur chair, elle portait aux pieds les mules à talon aiguille bas de ma mère, une vraie déesse suintante du plaisir de ma langue.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Nous étions ivres. La musique couvrait l'engueulade et les cris à l'étage de madame Kerva.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">C'est dans cette ivresse que la porte de l'appartement s'ouvrit, je sursautait en panique, ma mère rentra d'un pas ferme dans le salon où régnait le chaos d'un plaisir dont on ne pouvait douter. La bouteille de vin sur la table basse, des vêtement éparpillés, et nous vêtues telles des filles d'un lupanar, sans culottes, les lèvres émoustillées. Ma mère se rechaussait après avoir prononcé l'inévitable remarque :</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">« C'est quoi ce bordel Cécile ! »</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">A la voir remettre ses escarpins je comprenais qu'elle avait voulu nous surprendre, qu'elle avait su d'une manière qui m'échappait que j'usurpais sa confiance.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">« Il était temps qu'on rentre », j'entendais mon père monter l'escalier avec les valises, ils devaient revenir à la fin de la semaine, et on était mardi.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Je me tenais debout pétrifiée face à ma mère, je guettais le moindre geste pour couvrir mes joues de mes mains, dans ses yeux je voyais une colère folle, comme si elle allait me tuer.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Dans ma tête j'avais l'image du câble qui pendait dans la cave, c'était sur, je l'avais mérité.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Quand il entra, mon père fit un scandale, ça gueulait.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Renée avait été mise de coté, elle attendait raide debout qu'on s'adresse à elle, il n'en fit rien.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">« Les vacances c'est fini Cécile, tu vas aller travailler, ça t'évitera de penser aux conneries ».</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">« Tu me fais de l'ordre ici, et tout de suite ! ».</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Je rangeais, contente d'avoir évité les baffes, mais soucieuse de ce qui allait suivre.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Ma mère resta debout surveillant comment je range.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">« Est ce que je peu me rhabiller Madame ? » Demanda Renée.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Ma mère m'ordonna de lui apporter les affaires de Renée, ma copine sembla soulagée jusqu'à ce que ma mère les range dans la commode et la ferme à clef.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Renée s'offusqua, elle dit qu'il fallait qu'elle se rhabille et qu'elle rentre chez elle.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Ma mère lui dit qu'elle resterait ici, dans cet état, jusqu'à ce que ses parents viennent la chercher, qu'ils voient ce qu'elle est venue faire.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Pour attiser son désarroi elle lui demanda son numéro de téléphone, je savais qu'elle l'avait noté dans don répertoire, mais je n'y pensais plus, c'était la peur qui dictait mon comportement.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Renée refusa et tenta un compromis à son avantage. Ma mère ne céda à aucunes de ses requêtes et s'adressa à moi, pour que je crache le morceau devant elle.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Je déballais sans oppositions, ma mère me le fit répéter plusieurs fois pour le noter sur un bout de papier.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Renée perdit son sang froid, « connasse » elle me glissa discrètement. Je voulu me justifier, mais ma mère interrompue le bavardage avec un « ça suffit ! ». Elle me remettait au travail dans ma tenue légère.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Renée tenta encore quelques supplications pour éviter que ses parents ne viennent la chercher, ou pour qu'au moins elle puisse enlever son maquillage, sans résulta, elle fut consignée à attendre assise dans le fauteuil. Du salon, on entendait un vague brouhaha de la discussion.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Renée ne me parla plus et me lança quelques haineux regards.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Dans la demie heure qui suivit, les parents de Renée débarquaient, ma mère leur donna quelques explications succinctes suite à la longue conversation téléphonique, tout en nous faisant présenter nos tenues et m'ordonnant de rapporter la bouteille de vin à moitié vide.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Il fut décidé qu'ont ne devaient plus se fréquenter Renée et moi.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Renée se fit administrer une paire de gifles par son père qui lui promis une correction comme elle en avait jamais connu auparavant.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-family: Georgia,Times New Roman,serif;">Sur ces adieux solennels ma mère ne manqua pas préciser qu'elle allais me corriger mon pissoir avec la discipline.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-22370148391303984802011-10-24T13:29:00.001+02:002011-10-24T13:30:49.036+02:009_Pas Juste<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-0UHzbqw3yzQ/TqVL0Zr9chI/AAAAAAAAAD8/0hlNfq_2qVk/s1600/Juste01.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="244" src="http://3.bp.blogspot.com/-0UHzbqw3yzQ/TqVL0Zr9chI/AAAAAAAAAD8/0hlNfq_2qVk/s320/Juste01.jpg" width="320" /></a></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Au retour à la maison je baignais dans l'extase des souvenirs de Renée, je venais de partager sa douleur et ses craintes, on venais de la mater devant moi et je m'en voulais d'en jouir.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Je la sentais d'avantage vivre en moi, je comprenais mieux sa colère d'être humiliée, sa peur de la réprimande, la fameuse chaise dont elle m'avais déjà parlé, « il m'a fait mettre dos nu sur la chaise le salaud », elle le haïssait. Moi il me dégoûtait tout autant le monstre, et pourtant ça ne m'avait pas empêcher de jouir d'entendre mon amie hurler sous les coups, de la voir rendue docile sous la menace.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Je la trouvais d'autant plus belle abdiquante, apeurée, tremblante, je me voyais en elle dans cet état, c'était ma sœur, mon amante secrète.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">A l'école j'épiais les moindres gestes qui traduisaient sa condition, quand elle s'asseyait sur un banc dans la cour, droite en faisant bien attention de ne pas s'adosser, quand elle fuyait les regards et se mettait dans un coin, là je venais la consoler nourrissant ma jouissance de sa peine.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Jusqu'à présent je me demande si je suis née folle où si on m'a rendue comme ça, souvent ça a été un tourment de savoir si je devais me laisser aller à cette jouissance, mais je n'ai jamais peu y résister, c'est plus fort que moi, alors je l'assume.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Renée me déballais tout maintenant, elle n'avait plus de honte, j'entendais sa colère, elle allait le tuer, il fallait qu'elle se casse, …</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Toutes les deux on attendais notre droit pour partir, et quand on pensait aux années qui nous restent, on avait la rage.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Moi aussi je lui déballais mon sac, d'abord parce que j'avais quelqu'un à qui en parler, et surtout parce que je voulais qu'elle m'aime pour ce qu'on me faisait subir.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Je savais que je n'étais pas une belle, mon père me le répétait constamment, « affreuse », mais au moins quand je me confiais elle avait une raison de me prendre dans ses bras, je pouvais pleurer sur son épaule.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Tu te l'ai bien prise celle là, ça va te rendre bonne pour un bon bout de temps j'espère », c'est ce pouvais dire ma mère après m'avoir rossé. Pour moi c'était une consolation de plus, d'avoir été rendue plus désirable par la correction, et les câlins de Renée en étaient la preuve.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Les conversations avec Renée faisaient naître en moi un sentiment d'injustice et une envie de révolte, ma mère tournais chaque situations pour que je me reconnaisse fautive, elle avait des argumentations imparables et mes hésitantes objections finissaient par donner raison à renforcer la correction. « C'est l'âge bête » disait ma mère, « il faut sévit ».</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Tout mon raisonnement s'effondrait, je devenais de moins en moins sensible aux au idée de rebelles de Renée, je ne me laissais plus monter contre ma mère comme les premières fois. Elle sentais mon enthousiasme décroître quand je lui répondais rien que pour la soutenir, sans m'impliquer pour moi. Je fini par lui dire que ça va changer quand on partira. Elle ne m'en voulais pas d'être lâche, de me donner raison à ma condition.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Au contraire sa compassion en fut encore plus grande et donna d'avantage de fondements à ma résiliation.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">C'était clair que je ne voulais plus passer devant ma mère pour une idiote qui fini par comprendre qu'elle mérite encore plus le fouet.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">La dernière fois que j'ai du prononcer « c'est pas juste » à ma mère ce devait être chez Marraine.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">C'était une soirée d'hiver, avec cette nuit qui tombe assez top, dans le confort d'un foyer bien chaud.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Nous étions ma cousine, mon cousin et moi, dans la chambre des enfants. On venait de dîner. Les parents, Marraine, son mari et ma mère discutaient au salon.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Mon cousin Michèle venait tout juste d'apprendre à confectionner des bombes à eau en papier. Sa sœur Corine était ravie de l'invention, c'était la fête, la fenêtre grande ouverte, elle bombardait de cocottes en papier que remplissait Michèle à la bouteille.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Moi je n'osais prendre part mais j'observais avec un grand enthousiasme le carnage.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">La porte de la chambre fut ouverte brusquement, fou furieux mon oncle rentra dans la pièce surprenant Corine à la fenêtre la cocotte à la main.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Un voisin était venu se plaindre qu'on lui avait salopé sa voiture.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Ma cousine fut traînée par l'oreille au salon. Là c'était l'engueulade et les gifles.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Avec Michèle on resta pétrifiés dans la chambre, jusqu'à ce qu'on nous appelle.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Mon oncle remontait avec Corine, le visage pourpre et en pleurs, elle venait de faire le ménage dans la rue.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Tu vas voir ce que tu va prendre » lui annonça son père. Aussitôt Corine dénonça son frère comme l'instigateur du festin.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Ma mère aussi apporta son dut :</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« tu enlèves ta jupe Cécile, tu va recevoir comme les autres ».</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« C'est pas juste Maman, j'ai rien fais ».</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Qui est ce que j'ai entendue rire derrière la porte ?! Tu n'as rien dit, tu es complice ! »</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">voilà où s'arrêta ma justice.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Sur ces mots ma mère leva la main pour me coller une gifle, par réaction je couvrais mon visage.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Les main derrière le dos Cécile ! » cria t elle.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Le visage tendu je recevais deux claques.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Ca t'apprendra à faire ta fière ! Insolente !».</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Elle posa sur moi son regard terrible, je pris de suite mon attitude résignée.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Enlève ton pantalon ! » cria mon oncle à Michèle.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Le visage rouge de honte mon cousin fit glisser le jean le long de ses jambes, révélant que, comme nous les filles, lui aussi portait un collant. A ce moment, un instant exquis flotta dans mon esprit, je jouissais de le voir contraint à ce supplice qui attendait certains garçons en hivers. J'en ai vu et entendu plus d'une histoire à ce propos et ça m'avait toujours excité d'en voir dans cette condition.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Le sien était en coton bleu marine, celui de sa sœur en coton blanc, le miens caramel, en laine acrylique, repiqué sur les genoux et à divers autres endroits. Il avait été bien porté et plissait par endroits.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">On assorti nos couleurs allongés sur le lit nuptial du couple, qui par nécessités devenait l'autel des punitions après que mon oncle eu placé le traversin en son centre pour remonter nos derrière face aux morsures de la laisse. Corine devait se maudire d'avoir suggéré cet instrument.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Mon oncle avait refermé la porte laissant les dames déguster tranquillement le thé, alors qu'il faisait claquer la laisse sur un bon rythme, il y avait trois culs à corriger et les jambes lorsqu'elles ne tenaient plus en place et que les mollets se mettaient à gigoter.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Les cris avaient et les grognements avaient commencé dès les premiers claquements. Sur deux coups consécutifs on ne tenait plus en place et on s'en recevait d'avantage sur les jambes, jusqu'à ce qu'elle reste allongées. Mon Oncle frappait selon son bon vouloir qui se porta d'avantage sur sa fille. Quand ça tombait sur elle, il la faisait hurler en lui en collant trois ou quatre d'affilé. Ma tête tournée vers elle je la voyais les yeux écarquillés mordre la couverture, crispée et tremblante.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Moi j'en recevais au passage, deux tout au plus, mais je n'avais pas manqué à faire entendre ma voix.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Si le voisin entendait, il devais bien se satisfaire du concert qu'on lui offrait.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Après les coups de laisse, l'humiliation continua au salon où l'on nous fit rentrer les têtes baissées et pleurantes, je me ressaisis assez vite, Michèle se calmait peu à peu alors que sa sœur pleurait encore le martyre.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">On nous demanda si on avait bien compris, que les conneries c'était fini. On nous demanda des excuses, tour à tour on se prononçait, Michèle commença en premier. Indistinctement, balbutiant des bout de phrase Corine fit comprendre sa résiliation.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Avant que je n'eus ouvert la bouche ma mère intervint :</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Dis moi Cécile, je t'ai pas beaucoup entendue pleurer, montre moi tes fesses que je vois ».</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Je restais figée sans un mot.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Tu te tournes, et tu me montre ça, et vite ! ». J'exécutais sur le champs.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Corine ! » cria Marraine, sans préciser. Ma cousine suivit mon exemple sans se faire attendre.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Michèle » prononça mon oncle.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Les culottes baissées on présentait nos derrières à l'assemblée.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« On va te réajuster ça à la maison Cécile, tu le sais » déclama ma mère.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Je fondait en pleur sur cette sentence.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Marraine pris ma défense :</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Ah, tu devrais pas, elle a bien reçu comme même »</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Imparablement ma mère ne manqua pas de faire preuve de son sadisme sarcastique :</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">« Elle voulais que ce soit juste, eh bien je vais lui montrer. Elle va danser cul nu devant la porte ».</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">J'en pleurais de plus belle.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;">Je rentrait pleurante traînant mes jambes en coton alors que ma mère forçait le pas en sollicitant que je m'active. A la moindre hésitation c'était les claques. La procession s'envenimait par des reproches, des menaces, des gifles, elle me mettait en condition pour me faire savoir que c'était une sévère qui m'attendait.</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-ud1qmQWZCZU/TqVL6inQxbI/AAAAAAAAAEE/yNgVSXImV7Y/s1600/Juste02.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-ud1qmQWZCZU/TqVL6inQxbI/AAAAAAAAAEE/yNgVSXImV7Y/s320/Juste02.jpg" width="186" /></a></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><br />
</div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-3706626982177018722011-09-17T12:45:00.001+02:002011-09-17T12:49:45.532+02:008_Renée<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br />
Renée c'était mon amie, elle terminait sa dernière année au collège, nous nous sommes retrouvées depuis son entrée dans l'établissement.<br />
Elle prenait mon parti devant ceux qui m'appelais "La Souillon".<br />
"Ta gueule, connard", voilà ce qu'elle leur répondait. Moi je n'osai pas répondre, même si je pensais comme elle. Je subissais, il fallait que je m'écrase, parce que je me sentais constamment punie. Renée m'avait appris à prendre du plaisir dans la vie. Elle partageait avec moi les maux de mon éducation, je lui avais dis que j'avais peur de ma mère, qu'elle me battait sévèrement avec le martinet, qu'elle m'avait montré ou était le câble dans la cave.<br />
Renée se confia sur l'autorité de son père qui la traitait en garçon. Elle portait ses cheveux courts, coiffés en brosse, des pulls et des chemises amples qui masquaient ses formes. Toujours des pantalons, droits, larges, en jeans ou en toile, Chaussée de souliers masculins à lacets, ou mocassins, parfois des chaussures de sport.<br />
Renée, elle détestait son prénom, c'était son père qui le lui avait choisi.<br />
Il parlait à sa fille sur un ton sec et militaire, par son attitude, il lui reprochait d'être une fille.<br />
Sa mère ne l'aidait pas à prendre position sur son identité, c'était une femme soumise aux volontés de son mari, sur lesquelles elle ne donnait qu'approbation en public, en premier lieu aux yeux de sa fille.<br />
<br />
Un soir où j'avais été autorisée à faire mes devoirs d'allemand chez Renée, son père rentra dans la chambre sans crier gare, et passa une gueulante à sa fille. Il tenait à la main un ceinturon en cuir, enroulé autour de la main avec une bonne longueur, exactement comme le tenait ma mère.. A la vue de la ceinture Renée sauta de sa chaise et pointa quelques regards furtifs en direction du cuir alors qu'elle écoutait péniblement le sermon.<br />
Il était furieux, il revenais d'un rendez vous avec la prof de math.<br />
C'était du joli, la moyenne de sa fille restait toujours tangente, mais plus grave encore, le contrôle à faire signer dont il n'avais pas connaissance, encore combien de temps allait elle cacher qu'elle a besoin qu'on la corrige.<br />
Devant cette énormité, ma présence en fut occultée.<br />
Le ton annonçait la punition imminente. J'observais la scène, pétrifiée, je m'imaginais à la place de Renée, toutes les remarques de son père, je les prenais à mon intention.<br />
<br />
Monsieur Morvan, le père de Renée, tourna brusquement d'une main la chaise d'où s'était levée Renée, dossier contre le bureau. C'était une chaise en bois, ordinaire, sans accoudoirs, tapissée d'un velours bordeaux rembourré à l'assise et sur le dossier.<br />
Je devinais que ce geste avait quelques connotations rituelles.<br />
Renée recula d'un pas et se raidit.<br />
"Pas ça !" cria elle en regardant son père.<br />
Aussitôt celui ci lui ordonna de s'asseoir et d'enlever son haut. Il y eu un silence, Renée regardait droit devant elle indécise.<br />
Un coup de ceinture vola droit sur sa joue, elle cria et se saisit la tête.<br />
"J'attends ! tu te mets dos nu Renée." Lui dit son père. En pleurs, elle enleva son pull et sa chemise, dégrafa son soutien gorge.<br />
"Tu arrêtes ton cinéma !" S'exclama Monsieur Morvan, en réponse aux larmes de sa filles.<br />
"C'était avant qu'il fallait y penser Renée, maintenant tu arrêtes de faire ta chochotte !" Expliqua t il.<br />
Renée se positionna assise, le ventre contre le dossier, les jambes prisonnières entre l'assise et le dossier, sous son bureau. Elle présentait son dos, raide. Le visage tenu,, prêt à mordre de douleur, attendait les prémices, les mains crispées sur les cotés du dossier. <br />
Son soutien gorge pendait sur ses bras.<br />
Monsieur Morvan pris une bonne distance pour faire claquer le ceinturon comme un fouet, c'était un cuir souple, bien fait, d'une largeur moyenne, visiblement lourd. Il claqua la chair de Renée avec le bruit d'un fusil, elle hurla et se décolla de sa chaise en appuis sur ses mains autour du dossier, les pieds en appuis au sol. Elle avait les yeux écarquillés, elle reprenait son souffle, ça l'avait surprise, elle en avait oublié le goût. Ce n'étais pas ponctuel, mais son père s'arrangeait de temps à autre à trouver une raison pour la ramener à l'ordre.<br />
Il punissait la femme qu'elle était par tous les moyens. La coquetterie lui était interdite, et la punition avait un caractère martial.<br />
Un coup sec cingla sa nuque, elle cria et se repositionna assise sur la chaise, son père l'avait frappé sur la nuque pour la remettre à sa position. <br />
Elle se faisait dresser elle aussi, par le dos.<br />
Elle était contrainte de rester stoïque sur sa chaise et d'y laisser ses fesses, sinon c'est ça nuque qui s'en prenait.<br />
La nuque c'était son endroit le plus sensible et il était à découvert, ça la crispait, elle savait où elle allait recevoir à la moindre désobéissance.<br />
Les coups étaient suffisamment espacés laissant à Renée le temps de pousser une exclamation, de se ressaisir et de redouter le prochain.<br />
Elle venait de s'en recevoir deux d'affilé sur la nuque, c'était pour qu'elle s'en souvienne bien de sa punition. Elle était en panique, elle protégeait sa nuque de ses mains, découvrant ainsi ses côtes où le cuir marqua aussitôt des deux côtés. Elle se remis de suite dans sa position, les mains sur les cotés du dossier, pour recevoir un dernier coup sur la nuque, sans bouger.<br />
Un cri strident sortit de sa gorge, puis hoqueta une respiration profonde, les larmes coulaient de ses yeux sur son visage tendu, de pourpre.<br />
C'était fini, Monsieur Morvan conclu sur un sermon avant de sortir :<br />
"T'as intérêt à te reprendre en cours si tu veux pas qu'on en reparle de la même façon. Tu vas voir où ça va tomber cette fois."</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-fjx0DmfhS68/TnR6OdDeuKI/AAAAAAAAAD4/xYhKsAJfUHE/s1600/35.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-fjx0DmfhS68/TnR6OdDeuKI/AAAAAAAAAD4/xYhKsAJfUHE/s1600/35.JPG" /></a></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><br />
</div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-79335035347238644432011-06-26T23:59:00.002+02:002011-09-17T12:50:59.058+02:007_Inflexion<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-0Wbq24wcQhs/TgeqyjsLQFI/AAAAAAAAADw/KX_sU2g9BXw/s1600/7768-202400-p.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://1.bp.blogspot.com/-0Wbq24wcQhs/TgeqyjsLQFI/AAAAAAAAADw/KX_sU2g9BXw/s320/7768-202400-p.jpg" width="320" /> </a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br />
</div><div style="text-align: left;">"Cécile ! Tu vas où comme ça ?!"<br />
"Les mocassins c'est pour sortir, c'est pas pour aller à l'école."<br />
"Tu mets les sabots, et vite !", des vieux sabots de jardin en caoutchouc, marron foncés, ceux que portait Madame Lambrin quand elle jardinait. <br />
Ma mère ôtait de mes tenues tout avantage de plaire, ma coiffure n'avait pas changé depuis l'enfance, une coupe au bol avec une frange courte, elle me taillait régulièrement les cheveux. Mon visage rond, mes grands yeux convenaient à une chevelure plus longue, là je ressemblais à une idiote.<br />
Les moindres remarques de ma mère me rappelaient la douloureuse discipline, je m'imaginais déjà mon audace sévèrement punie, j'enfilais mes sabots dans l'espoir que la colère s'apaise. Ce n'est qu'après avoir franchi le pas de la porte que ma tension décru. Ma mère n'avait cessé de me harceler jusqu'à ce que je sorte, "C'est pour montrer quoi que tu as mi les mocassins Cécile ? C'était pour faire ta dame ?!".<br />
"Tu vas à l'école Cécile, c'est pas le cabaret !", "Tu t'habilles pour te vêtir, pas pour faire ton intéressante !".<br />
"On en reparlera ce soir Cécile," Cette dernière phrase me mis en doute toute la journée, rentrée de l'école j'attendais le retour de ma mère l'estomac serré.<br />
Elle montait, j'entendais ses pas dans l'escalier.<br />
Elle vérifia le repassage sans un mot sur l'incident du matin.<br />
Il étais près de 20h30, la fin des nouvelles à la télé, que j'entendais partiellement de la chambre de ma mère, affairée à repiquer mon héritage légué par madame Lambrin. Ma mère m'avait fait remonter de la cave un sac de collants dont je devais vérifier l'état et rafistoler au besoin. Je venais de retoucher plus d'une vingtaine de paires, elle me les fit essayer une par une. Soigneusement elle mit de côté les noir en disant que j'étais trop jeune pour en porter. Le noir était exclu de ma garde robe. Malgré mes soin, deux paires venaient de craquer alors que je les enfilais, sur ce, je croisais le regard terrible de ma mère, pas besoin qu'elle ouvre la bouche pour me faire comprendre les reproches. elle vérifiait le travail une fois vêtue en passant son doigt sur les coutures. "Approches, marches, tournes toi, ..." , autant de commandes qui me mettaient au pas sans discuter. Les collants qui venaient de filer durant l'essayage devaient être recousus le soir même, le tout lavé à la main et étendu sur le séchoir, mes corvées journalières ne laissaient pas de répit avant onze heure du soir.<br />
Dès que j'eus fini, le ton gronda :"On reparlera des mocassins demain, après l'école, il est tard." Je blêmis, j'allais me coucher avec cette sentence en sursis,encore de quoi rentrer le lendemain à la maison avec l'estomac serré, les jambes en coton, le souvenir de la douleur, plus que la peur, me faisait monter les larmes. Le pardon n'existait pas ici, elle allait me punir, j'en étais certaine, quand elle avait à me parler c'était avec la discipline.<br />
Le surlendemain j'entendis à nouveau :<br />
"Cécile", je venais me présenter au salon devant ma mère assise dans le fauteuil, droite, les jambes croisées.<br />
"Il faut qu'on discute." Le ton était rude.<br />
"Tu mets tes mocassins et tu reviens me voir."<br />
Je ravalais ma salive. Je revins au salon, chaussée de mes mocassin blancs vernis avec un talon bas, carré, présentant élégamment le dessus des pieds découverts. C'était ma tante Josiane qui me les avait apporté. C'était mes plus belles chaussures. Je n'étais plus fière de les porter en cette circonstance.<br />
"Tu veux faire ta prétentieuse à l'école maintenant ?!"<br />
"Non Maman,..." c'est tout ce que je sus répondre.<br />
"Tu crois que c'est pour faire la garce qu'on va en cours ?!" Je retenais les larmes.<br />
J'étais la pire des pires, à chaque remarque ma mère m'incitait d'avantage à accepter la punition comme juste.<br />
"Tu sais ce que tu mérites ? Tu vas pas faire ta fière longtemps avec moi !" Des larmes coulaient sur mes joues, Les haussements de voix annonçaient une rétribution sévère, les "je le referais plus maman" étaient soldés par "tu m'as déjà dis ça".<br />
La sentence tomba :<br />
"Tu vas chercher le câble !" j'explosais en pleurs, je balbutiais des supplications.<br />
"Vite ! Je ne veux pas t'entendre !". Dans mes râles, je me précipitais à la cave pour ramener cette crainte si longtemps occultée.<br />
Ma mère était restée assise sur le bord du fauteuil. "Tournes toi." Me dit elle. Debout, je lui faisais dos.<br />
Sur ordre de ma mère, je tenais crispée ma blouse aux dessus des genoux. Sans aucune retenue, elle cingla mes mollets, je tapais des pieds sur le tapis, les coups brûlaient mes chairs, je ne tenais plus.<br />
En râle, le visage tendu je me tournais face à ma mère. Suffocante je reprenais mon souffle pour prononcer que je ne tenais plus.<br />
"Cécile !", ma mère me fixait de son regard terrible.<br />
Dans la plus grande humilité :<br />
"J'en peu plus maman, ça fait trop mal .."<br />
Dans un calme glacial ma mère répondit :<br />
"On va voir quand ton père va rentrer si tu continue ton cirque."<br />
"Non !", je me remettais en place, pas nue devant mon père, pas avec le câble. Aucun liens n'égalait cette peur. A genoux je suppliais ma mère de continuer, j'en pleurais à ces pieds.<br />
Elle céda et je me remis en position.<br />
J'hurlais et je courrais sur place. <br />
Sans manquer de la remercier pour son indulgence je retournais à mes tâches.<br />
Peu après son retour, mon père vint me voir dans la chambre de ma mère où je rangeait du linge, il me saisit par les cheveux courts derrière la nuque et colla mon visage au mur.<br />
"Tu as encore fais l'idiote ! C'est la dernière fois que j'entends que tu contraries ta mère !<br />
La prochaine fois c'est moi qui vais te le donner le câble, tu vas le sentir !", ça et d'autres paroles accablantes soulevaient des pulsations de mon coeur que je sentais battre.<br />
Je ne pouvais plus regarder mes mocassin blancs sans repenser aux coups et à l'humiliation. Je ne voulais plus les mettre, j'en avais horreur.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-55BEEWPQFM0/TgerRgXo0GI/AAAAAAAAAD0/BTqSpuaQX4Q/s1600/31Izwm7YBBL.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="202" src="http://1.bp.blogspot.com/-55BEEWPQFM0/TgerRgXo0GI/AAAAAAAAAD0/BTqSpuaQX4Q/s320/31Izwm7YBBL.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: left;"><br />
</div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-90314881518718158732011-05-10T23:19:00.004+02:002011-05-11T18:16:55.331+02:006_Conditions<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-Es40oZNNG9w/TcmrPvBt6II/AAAAAAAAADo/7XVeZBePoeU/s1600/cook-your-own.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="233" src="http://2.bp.blogspot.com/-Es40oZNNG9w/TcmrPvBt6II/AAAAAAAAADo/7XVeZBePoeU/s320/cook-your-own.jpg" width="320" /></a></div><br />
<br />
<div style="text-align: center;"></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ma mère renforçait la discipline chaque jour d'avantage.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Les reproches pleuvaient sur moi, j'étais une mauvaise fille et ma mère avait à supporter mes caprices et mon ingratitude.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">A chaque pas, je devais avoir honte. </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"La fumisterie c'est fini ! C'est la serpillère qui t'attend après les cours, et je vérifierais si tu n'a pas fait ta fainéante."</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"La récré c'est dans la cour d'école ma grande, pas ici, il est temps que tu t'y mette, tu vas apprendre la vie."</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Deux blouses bleu marine cintrées, c'était mes tenues de travail. Josiane les avait cousu d'après un modèle trouvé dans les stocks de ses magazines Burda. Avec mes tenues pour ma première communion et ma confirmation, c'était les seuls vêtements neufs qui m'avaient été offerts.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je remerciais ma tante et ma mère pour ces dons.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Quand tu reviens de l'école, tu te changes, tu mets ta tenue de travail Cécile." C'était l'ordre, indiscutable, comme tout ce qu'on me demandait de faire, dans la liste, nettoyer et cirer les chaussures, "je ne veux pas trouver une paire sale, tu as compris !"</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Ca doit être propre ici Cécile, tu es responsable maintenant, tu gères."</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La responsabilité, c'était le nouveau mot d'ordre qui venait troubler mon esprit, qui pouvait me rendre d'avantage fautive. </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">On m'accordait la confiance, et je devais en être fière. </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ma mère faisait l'inventaire avec moi quand elle rentrait du travail, </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Tu es fière de ton travail ? Montre voir."</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"La prochaine fois tu n'oubliera pas ici, là, viens voir. Et là bas sous la chaise t'as vérifié aussi ? Tu prends note Cécile ? Je te laisse un peu de temps pour apprendre, mais après c'est fini, tu n'oublies plus." Chaque remarque était une épine supplémentaire.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Cécile", j'arrivais au salon</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Cécile, maintenant tu sais ce qu'il y a à faire, je te donne la semaine pour la révision, après je ne pardonne plus, c'est bien clair ?!"</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Merci maman" C'était ma prière d'indulgence devant ma mère et elle ne l'entendait que si elle était sincère. </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Répètes un peu ! C'est pas ce que j'ai entendu la première fois Cécile, tu changes de ton tout de suite !" </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Elle faisait très attention à mon attitude, à ma façon de la regarder, à ma posture, au timbre de ma voix, à toute mon expression. J'étais nue devant elle, et elle anticipait tout.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"T'es trop bête pour suivre des cours Cécile, d'ailleurs tu as vu les bulletins. C'est tout le temps les mêmes notes, t'es nulle !". Elle ne me laissait plus le temps pour apprendre, mes devoirs c'était les corvées domestiques, et elles pleuvaient au moindre appel. Je rangeais tout et on me demandait d'apporter sans fautes.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"L'école, c'est ici que tu vas apprendre, pas dans la rue "</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Tu vas servir Cécile, y'a que ça que tu peu apprendre, te fais pas d'illusions".</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">A l'école je devais me faire discrète, ma mère ne voulait pas entendre parler de moi. </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Signer mes notes catastrophiques, ça elle pouvait, mais pas un avertissement, pas une heure de colle. Je n'ai jamais eu d'avertissement, mais les heures de colle y'en a eu quelques unes. </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'étais terrorisée à chaque cour d'allemand, ma prof m'avais mise au premier rang, elle me faisait apprendre. Elle avait remarqué ma condition quand je posais mes fesses sur la chaise. Elle avait compris qu'une heure de colle me redonnait l'envie de suivre.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Elle nous avait dit qu'il manquait un fouet à ses cours, que du temps où sa mère était prof, les élèves avait peur de faire tomber quelque chose par terre.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le fouet elle l'avait trouvé pour moi, c'était l'heure de colle.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je me suis mise à pleuré, après une annonce.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"On ne veut pas vous entendre Mademoiselle !" C'était une deuxième heure de colle qui tombait pour avoir perturbé le cour, et l'avertissement si je continuais.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'étais allé la supplier en larmes après le cour, elle m'a regarder froidement, impartiale.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Vous allez arrêter de geindre, ça vous mettra du plomb dans la tête mademoiselle. Profitez en pour apprendre au moins."</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Elle avait une fille dans la même classe que moi, plus jeune, moi j'étais la redoublante, hautaine, froide et maniérée, Lisa. Sous son air distingué elle marchait au pas, elle pleurait quand elle recevait une mauvaise note, c'était rare, elle faisait partie des têtes.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La prof d'allemand était sévère, on le savait tous, j'avais appris de plusieurs mains que sa mère la déculottait et lui donnait la cravache.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ca m'excitais de voir cette petite bourgeoise, dont la mère arrivait en Golf neuve à l'école, pleurer quand elle recevait un douze ou un dix sur vingt. J'avais tant envie de la voir se faire rosser le train. J'observais son attitude le lendemain, elle était encore plus odieuse que d'habitude, elle s'irritait pour un rien et renvoyait ses amis, quand elle tenait sa distance, je savais qu'elle avait pris.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Cécile !" j'arrivais vite. </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Tu as la semaine pour me mettre de l'ordre dans la cave, je ne pardonne plus maintenant, tu dois savoir le faire. Le sujet est clos Cécile."</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Y'avait rien à dire, c'était propre maintenant dans la cave.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Tu me montres la cave Cécile." Ma mère m'en tendais les clefs, elle me suivait, elle était derrière. Elle apprécia l'ensemble du travail.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Apporte moi le câble Cécile !"</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Quel câble maman... ?"</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Tu sais lequel !"</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ca devais être celui mis bien en évidence à l'entrée. La première fois que j'ai visité la cave, je l'avais rangé de suite, il n'avait pas de poussière. </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Maintenant, je devinais qu'elle l'avait mi là pour me prévenir, je la connaissais bien. La première fois que je l'ai vu, j'ai eu peur à imaginer qu'on puisse me frapper avec, un fil fin, long, en caoutchouc noir. Je l'ai essayé sur ma main. Non pas avec ça, c'était pas possible, je me faisais des illusions.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> Je lui apportais le câble. </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Celui ci, c'est ici qu'il a sa place". Elle le pendit sur le clou où il se trouvait à l'origine. "Si tu as à le chercher, tu sais où le trouver maintenant !"</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"On va voir de plus près ton travail." </span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Dès notre descente dans le sous sol mon coeur battait fort. J'avais tout fais pour qu'on ne me reproche rien. Ma mère ouvrit une malle.</span><br style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;" /><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"C'est ça que tu appelles mettre de l'ordre ?! Y'a encore plein de travail ici pour toi, me déçois pas."</span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-xahXtaL9yNw/TcmryqDWRDI/AAAAAAAAADs/E5AEKKw0Ri8/s1600/Waldospank-8.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="218" src="http://2.bp.blogspot.com/-xahXtaL9yNw/TcmryqDWRDI/AAAAAAAAADs/E5AEKKw0Ri8/s320/Waldospank-8.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: center;"></div><br />
<div style="text-align: left;"><br />
</div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-57867922873844492002011-05-04T20:59:00.000+02:002011-05-04T20:59:43.236+02:005_Remise à Niveau<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-2DUbNd8rdBA/TcGh1MTB6ZI/AAAAAAAAADg/GrRdnxH9t40/s1600/Des178.bmp" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://4.bp.blogspot.com/-2DUbNd8rdBA/TcGh1MTB6ZI/AAAAAAAAADg/GrRdnxH9t40/s320/Des178.bmp" width="227" /></a></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">En rentrant de l'école, derrière le porche, je croisais madame Kerva, notre voisine du dessus, elle attendait, la ceinture à la main. Son regard sévère me terrorisait, je baissais le regard et dans le doute je montais sans me retourner. Je l'avais déjà vu à plusieurs reprises cueillir à cet endroit son fils ou une de ses filles. D'une main elle saisissait par les cheveux ou par l'oreille, ils se tordaient de douleur, tendu jusqu'à la pointe des pieds, son autre main rythmait de coups la procession punitive jusqu'au deuxième étage. Et ce n'était qu'un prélude à ce qui suivait, Dès le début de la marche ça grondait, en haut, c'était le purgatoire, ça frappait, ça hurlait, ça courrait dans tous les sens, c'était quasi quotidien. Ce n'était jamais fini, après une heure de silence, ça reprenait de plus belle dans les claquements et les cris. J'entendais souvent les mêmes phrases extirpées des douleurs et des pleurs, criées haut et fort, "J'ai rien fais !", "C'est pas moi !", "Pourquoi !", "Frappes pas !", "J'en peu plus !", "Arrêtes !", "Non !", "J'ai compris !". La même locution était répétée en boucle jusqu'à s'éteindre dans les râles et le claquement du cuir qui retentissait. Pour les plus méritants suivait une descente à la cave, avec un accompagnement tout aussi forcé, c'était pour la nuit, et parfois plus longtemps. Périodiquement, Madame Kerva ne manquait pas de descendre rendre visite pour rappeler ton du repentir.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Si j'avais à décrire une sorcière, j'aurais sans contestes cité Madame Kerva, une ossature forte, un bassin puissant, une taille imposante. Les traits de son visage bien marqués, une bonne femme du lavoir sortie de L'Assommoir de Zola, le battoir à la main, une expression haineuse, des grands yeux noirs rentrés dans des orbites proéminentes, les sourcils épais, pratiquement joins, les pommettes qui ressortent, jusqu'à la peau d'aspect rugueuse, si ma crainte ne fut pas si forte j'en aurais d'abord ressenti le dégoût. Ses cheveux noir frisés tirés et scellés à l'arrière révélaient pleinement l'apparence du démon. Même ses rares sourires cachaient une cruauté sous-jacente. Son maquillage se limitait à un trait noir qui lui cernait les yeux et lui donnait un faciès encore plus diabolique.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Et pourtant c'était une femme, une femme rongée par la fureur et la haine, par cette maladie incurable dont les pustules se traduisait par un charisme démoniaque.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">J'étais médusée quand, sur le palier, je croisais ma mère en pleine discussion avec elle. Qu'avaient elles à se dire ? Je préférais éviter d'en savoir d'avantage.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">A la maison, l'opinion était unanime, avec quatre marmots elle avait la vie dure Madame Kerva, pas étonnant qu'elle les frappe, au moins elle avait la paix.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">La paix c'est pas ce que j'entendais le soir, et ma mère qui en rajoutait "Tu vois, tu as la chance, je devrais pas m'embêter comme ça avec toi, t'en recevrais une chaque soir, ça filerait droit ici", et mon père qui incitait ma mère à prendre le même exemple.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">On les félicitait là haut, eux au moins ils baissaient la tête quand on les regarde, on les entendait courir quand on les appel, ma mère y était allée, il n'y avait pas une poussière qui traîne, elle les faisait bosser, quand leur mère demandait, c'était tout de suite, et au pas de course. Ca ne discutait pas là bas, c'était calme, c'était ça leur paix, au moindre haussement de voix, c'était la ceinture qu'on entendait.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Ah, elle les dresse bien" disait ma mère.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">La peur du châtiment divin étais une vertu, c'est ce qu'on m'apprenait au catéchisme, c'est ce qu'on me confirmait à la maison, qu'il fallait avoir peur de se brûler pour ne pas le faire intentionnellement et la discipline était le moindre mal qui prévenait du désastre.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Moi je les voyais brisés, avec cette folie dans le regard, c'était la peur qui les avait réduit à cet abrutissement. Longtemps on s'était ignoré, eux me renvoyaient furtivement l'image dont me parlait ma mère, j'avais de la chance. Le plus souvent ils étaient enfouis dans leur tourments, et là je n'avais pas ma place, j'étais une étrangère. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Un fossé infranchissable nous séparait, jusqu'au jour où, un samedi après le déjeuner, ma mère me dit "Tu montes".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Deux semaines après que j'eus fessé Corine, la rétribution promise fut appliquée. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Madame Kerva m'attendait, ma mère s'était mise d'accord avec elle pour la garde. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Ma mère avait noué de bonne relations avec Madame Kerva, elle se rendaient des services, ma mère lui donnait mes anciennes fripes pour ses filles, même le garçon portait mes pantacourts et mes chemises. C'était déjà une misère pour moi de les porter, j'ose même pas imaginer ce qu'on doit ressentir de porter les fringues rafistolés de sa voisine.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">J'avais l'estomac serré, l'atmosphère ne devait pas être des plus clémente en haut, pendant le repas on venait d'entendre Madame Kerva se mettre en colère et une de ses trois fille avait reçu.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Karima l'aînée m'ouvrit la porte, sans un mot elle m'invita à rentrer. Je la suivis par le couloir dans le salon.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Madame Kerva trônait sur une chaise, face à elle, debout, droits, Saïd, le cadet et Fatima. Malika la plus jeune restait face au mur les mains sur la tête, c'était probablement elle que j'avais entendu crier durant le repas, elle sanglotait encore. Dès mon entrée dans la pièce Karima regagna le rang aux cotés de son frère.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Bonjour Madame", Madame Kerva répondit sèchement un bonjour. Elle cria à Fatima de se pousser pour que je puisse me glisser entre elle et son frère. Je me rendis compte qu'elle nous avait placé par tranche d'âge.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Madame Kerva nous figea de son regard coléreux, c'était le silence, les regards fuiyants.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Qui avait fait la tache sur le mur ?! Madame Kerva désigna une coloration sur le papier peint. A nouveau le silence, je sentait la peur autour de moi, personnellement je ne craignait rien, mais je trouvais ma situation très embarrassante.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">La tension montait, les regards réprobateurs de Madame Kerva annonçaient des conséquences terribles.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"karima !" cria la mère, elle se déchaussa et pris à la main une de ses mule en cuir.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Elle s'approcha fâce à sa fille, "Tes mains !". D'un geste brusque Karima tendit ses paumes.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Madame Kerva frappa une main avec sa mule jusqu'à ce que sa fille ne tienne plus en place, jusqu'à ce qu'elle la retire sa main. La mule atterrit sur la joue de Karima, en larmes, elle hurla. Elle posa ses mains sur ses joues pour les protéger. "Les mains ! J'ai dis", pleurante, Karima les replaça, les coups pleuvaient sur les deux paumes, Karima criait et tapait des pieds par terre. "C'est pas moi, c'est pas moi..." elle répétait. Elle venait de recevoir son acompte. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Madame Kerva se posta devant Saïd qui tendit immédiatement les mains. Sa mère lui lança un rictus sadique, qui lui rappelait que dans la plupart des cas c'était lui le bouc émissaire. Elle le frappait de toutes ses forces, il se tordait de douleurs dans les cris, et les coups de mule sur la tête lui rappelaient sa position. Elle l'avait fait avouer plus d'une fois en le faisant craquer. Après les "c'est pas moi" je l'avait déjà entendu d'en bas passer aux aveux et demander les pardons, prier qu'on ne le frappe plus. Je savais que Madame Kerva avait tendance à le prendre pour cible, lui et sa soeur aînée.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Madame Kerva s'arrêta avant qu'il ne craque et lui lança un regard signifiant qu'elle n'avait pas fini avec lui, que c'était lui qu'elle soupçonnait d'avantage.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Elle me fit face en me montrant sa mule, "Tes mains".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Je viens d'arriver Madame, j'ai rien fait...". Madame Kerva me regarda un court instant, se retourna, elle se rechaussa et pris la direction de la porte. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Les mains tendues je couru derrière elle. "Pardon Madame, pardon, les mains, ..., les mains". Au pas de la porte elle se retourna, "Je t'ai dis de bouger ?!", elle pointa de l'index vers le salon, je couru me remettre à ma place. Elle prévenu qu'elle ne voulait pas entendre le moindre pas, ça irait mal pour nous si on ne restaient pas figés. Elle descendait, un étage plus bas, comme je l'avais supposé, elle allait dire des choses méchantes sur moi à ma mère. Ici tout le monde se détendait, donnait libre court à ses maux, à ses angoisses.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Le temps se ralenti dans l'attente. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Chaque seconde marquait les pas de Madame Kerva et de ma mère montant l'escalier. Elles montaient à vive allure après nous avoir laissé si longtemps. Alertés par leur ascension, on se redressa et on se remis en place. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Elles entrèrent, ma mère la première, en s'adressant à moi, "C'est quoi se bordel !" Je me taisais, je n'avais rien à dire.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Tu fais ta loi ici !", Elle me figeait du regard et me regardait droit dans les yeux, cherchant à voir si j'allais broncher. "Tu ne respecte plus personne !, Et chez les gens, tu sais pas te tenir quand y'a pas un fouet derrière ton cul ?!"</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Tu fais honte !" A ce stade je prenais la honte pour moi, j'étais fautive. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Tu sais que tu la mérite !"en me montrant le martinet qu'elle tenait à la main.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Tu te déshabilles ". "Tu te mets nue là, comme devant ton père " rappela t elle.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Tourne toi contre le mur, je ne veux plus voir ta tête !".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">J'obéissais, je ne voulais pas qu'on me punisse d'avantage, j'étais déjà au seuil avec les fautes que j'avais commises malgré moi, je n'en rajoutais pas de peur qu'on renforce la discipline.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"On va renforcer la discipline Cécile !", "Tu le sais, je t'avais prévenue plusieurs fois et tu n'en a pas tenu compte", "Dis seulement que tu le mérite pas ?". </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Pardon maman, pardon.."</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Le pardon ça se mérite !" répliqua t elle en ondulant du martinet</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Et tu mérites quoi à ton avis ?"</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Encore une fois tu m'oblige à prendre la discipline du chien. mais là je te préviens, on vat sévir, tu m'y contrains. "</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je reconnaissait ma faute, j'avais pas le choix, et j'acceptais mieux la punition quand j'étais fautive. J'expiais chaque douleur en criant haut et fort dans ma tête que je l'avais mérité, que ma mère faisait bien de me battre, jusqu'à ce que je ne tienne plus, jusqu'à ce que je la haïsse.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Je la mérite maman", voilà ce qu'elle voulait entendre.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"C'est sur ce ton là que tu le dis ?!" "Il était grand temps qu'on te mette au pas ici."</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Tu te déshabilles, comme devant ton père" rappela ma mère.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je me déshabillais, Madame Kerva saisit sa ceinture pendue sur la chaise et alla frapper avec Saïd, "Qu'est ce que tu regardes, vas dans le couloir !", elle l'emmena par le col et fit claquer le cuir, il gémit comme un chien. Ici, la chienne c'était moi. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Avec mon collant nylon ma mère m'attacha mes poignets à le poignée de la porte. C'était la même poignée en céramique que celles dans notre appartement. La même que celle à laquelle ma mère attachait le chien pour le dresser.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">En finissant de m'attacher :"Et tu vas voir, maintenant en bas ce sera pareil, et pire si tu continue !" De son sac elle pris un mouchoir en tissu et me le mis plier entre les mâchoires. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Serre bien, parce que là la discipline tu vas te la prendre, et tu vas t'en souvenir !"</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je m'étais cambré, les bras près du corps, mains jointes à la porte, je présentais nue. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Elle frappa mon dos, je ne le supportait pas, je me redressais droite, tournant le dos au mur.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Pas le dos maman, pas le dos ..."</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Elle frappa le bas de mon pubis, je hurlais, les lanières avais cinglé mes lèvres, c'était intenable, je me pliait, je venais de reprendre ma place.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"C'est si difficile pour toi de te mettre en place ! Il faut que je t'aide !"</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Elle fit claquer une première volée qui me mis à genoux.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je l'ai mérité, je l'est mérité, je me répétais dans ma tête. Un coup dans le dos me fit sursauté, terrorisée je me remettais en place.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Tu te tien droite à ta place, tu veux que je le répète à ton dos, voir si il a compris", Ma mère avait une répartie immédiate, surtout quand il s'agissait de me rabaisser, j'étais une petite sotte, il n'y avais que la discipline pour me faire comprendre.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">J'étais redevable de tous à mes parents, me rappelait ma mère, et tout ce que je montrais jusqu'à présent c'était mon ingratitude.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"C'est fini Cécile, tu mérite que je te fasse courir".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Chaque remontrance annonçait une cinglée prochaine, mais exigeait aussi une réponse de ma part, je faisais attention au ton, ma mère me faisait répéter plus fort quand elle ne comprenait pas dans les gloussement et les pleurs. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Par des reprises sur le dos ma mère me remettait en pause, j'en tremblais devant la porte, elle frappait intentionnellement mon pubis quand il était en vue ou quand j'écartais accidentellement mes cuisses.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Si tu te met pas en place Cécile, je vais te reprendre".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je mérite ça, je mérite ça..., Ca en devenais à la limite une question quand la douleur me portait hors de moi.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je payais ma rétribution pour ne devoir rien à personne, c'était le pardon.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Ca va vite finir ses conneries Madame Kerva, elle va passer la nuit dans votre cave, ça la fera réfléchir".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Cécile à ta place!", "Combien de fois je dois te le répéter ?!". J'étais sanguinolente, à genoux devant la porte, les bras levé vers la poignée.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Le dos, j'en pouvais plus, je tirais sur les liens comme une folle pour m'en démunir. Je la haïssais, je lui aurais sauté dessus pour la tuer si ce n'était pas les liens. Ma mère frappa mes mains tendues, mon pubis, elle me remis en position. Tout mon corps tremblais et c'était pas fini, j'en pouvais plus.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je demandais le pardon pour la convaincre de pas m'en remettre une.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"C'est qui ici qui manque de respect ?!, Réponds !"</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Elle frappa une série sur mes jambes, j'en hurlais, je pleurais, le visage pourpre sous la tension.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Les pleurs étaient un râle continu qui sortait du fond de la gorge, fripée après avoir tant crié cet après midi. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je tenais plus, je lui demandais le pardon une fois de plus avant qu'elle eu fini.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Alors tu a bien compris Cécile ?! J'écoute !".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Pardon maman, je le referais plus jamais maman. Je te le jure, je te le promet maman, je vais me tenir..."</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"On va voir ça plus tard si tu sais te tenir, tu m'as déjà menti, et tu recommences ! Il faudra que je te le pende au coup celui là pour que tu t'en souvienne ?!" en me tendant le martinet.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Il faudrait peut être que je t'en recolle une ?!" "Réponds ?!", je fondais en râles.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Je serais bonne maman, je te le jure ... me frappes pas.... "</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"C'est toi qui donne des ordres ici ?!"</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Non ! C'était terrible, elle me pardonnait pas encore, j'allais en reprendre, et sur le dos cette fois, elle me l'avait dit. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Si tu t'avise de te retourner, tu sais par où je vais te reprendre."</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Elle ramassa son mouchoir et me le replaça dans la bouche.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Je vais t'apprendre à t'excuser, et tu t'excusera après, quand j'aurais fini." </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">J'étais à genoux les bras vers la poignée, je tirais sur les liens, je suffoquais, ma mère me laissait reprendre mon souffle.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Et maintenant je veux entendre comment tu demandes pardon".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je me débarrassais de tout ce qui coulais sur mon visage et dans ma gorge.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Dans les larmes, les paroles sortaient de moi, "Pardon maman..., je ferais tout ce que tu veux maman,.., je me tiendrais bien à ma place...".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Montre !" cria t elle. Je me remis en position devant la porte, elle frappa d'un coup violent mes fesses.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"T'en veux un autre ?"</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Oui maman, ... , je l'ai mérité maman..., merci maman...".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-ilK23y9jwvE/TcGh__aiWWI/AAAAAAAAADk/akfeLSgiMhc/s1600/nw28.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-ilK23y9jwvE/TcGh__aiWWI/AAAAAAAAADk/akfeLSgiMhc/s320/nw28.jpg" width="212" /></a></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><br />
</span> </div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-37000933064815452312011-04-20T19:54:00.000+02:002011-04-20T19:56:02.640+02:004_Mme Lambrin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-Frm3gLafxhU/Ta8dqM8mxII/AAAAAAAAACw/cA9XpxDOy5g/s1600/daughters0046.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="294" src="http://2.bp.blogspot.com/-Frm3gLafxhU/Ta8dqM8mxII/AAAAAAAAACw/cA9XpxDOy5g/s320/daughters0046.jpg" width="320" /></a></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Nous habitions au premier étage en fond de cour. Au rez de chaussez, Madame Lambrin, la propriétaire, une vieille dame avec tout ce que l'âge peu apporter comme troubles, elle souffrait de quelques insuffisances auditives, de la vue, et d'une mémoire qui lui jouait des tours. C'était dans son petit jardin qu'on la voyait le plus souvent, derrière le bâtiment, un potager et des fleurs. En saison froide elle vaquait à l'intérieur, dans son appartement. De temps à autre son fils venait lui rendre visite, un financier vivant à Londres. Depuis longtemps il lui proposait le confort d'un lieu moins modeste, mais Madame Lambrin insistait à vivre l'endroit qui était toute sa vie depuis son mariage. Il respectait son choix, il savait qu'il n'y avait rien à faire, que le bonheur de sa mère se trouvait dans ses habitudes, ses souvenirs. Elle était fière de son fils unique, bien qu'il ne promettait pas une descendance, il était marié.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Madame Lambrin me souriait quand je la croisais aux abords de son logis, je lui répondais par un sourire, "Bonjour Madame".</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je revenais d'une course à l'épicerie du quartier. "Pourquoi es tu si triste ?" me demanda t elle. Elle m'invita chez elle manger du chocolat. J'hésitais, j'avais peur que ma mère apprenne que j'ai dévié de l'itinéraire, mais bon, j'étais chez la voisine, et c'était la propriétaire.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Quand j'avais à prendre une décision, je réfléchissais plus d'une fois aux conséquences, surtout quand ça faisait longtemps qu'on avait pas corrigé mon derrière, au moindre écart ma mère me rappelait comment on se tient. Je venais de me faire rosser hier, et pour si peu, ma mère n'en ferait rien, elle exprimerait quelques insatisfactions tout au plus. Non je ne me ferais pas gronder, elle n'en saurait rien, je ne resterais pas longtemps, juste quelques minutes, le temps d'engloutir un chocolat ou deux.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Je suivi Madame Lambrin tout en expliquant à la sourde oreille que je n'avais pas beaucoup de temps.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Chez la vieille dame, c'était plein d'antiquités que lui fournissait son neveux antiquaire, il louait chez sa tante le rez de chaussez de l'immeuble en face, celui côté rue.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Madame Lambrin alla prendre et ajuster son appareil auditif, sans lequel elle n'entendait presque rien. On devait lui crier près de son oreille valide pour communiquer quand elle ne portait pas sa prothèse. Le monde devait lui sembler bien calme, dès fois elle était triste, le regard pointant dans le vide, comme si il n'y avait rien, comme si elle était seule, que personne ne faisait attention à elle, comme si elle pensait à la fin.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">J'avais oublié de faire attention en m'asseyant, je me remis debout droite, d'un coup, comme si on m'avait brûlé, puis je me rassis plus prudemment face à la dame. Elle me sourit à nouveau, avec à la fois une certaine compassion et un amusement. Je la senti complice de ce qui m'était arrivé, j'en avait honte. Comment j'avais peu oublié de le cacher, je rougissais.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Tu as reçu une fessée ?" me demanda Madame Lambrin.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Non Madame", je mentais, j'en rougissais d'avantage. Elle continua son questionnement qui me mettait mal à l'aise, j'avais envie de partir sur le champs, mais ç'était lui avouer qu'elle avait raison, et ça ne se faisait pas de partir comme ça, on devait en demander la permission.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Maintenant elle demandait si c'était mon père ou ma mère qui me fessait.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">"Ma mère", je répondis brièvement. Ca continuait, j'avais une boule dans l'estomac, et envie de partir ou de fondre en larmes. Est ce qu'elle me donnait le martinet ? Je ne savais pas ce que ça voulait dire le martinet. Madame Lambrin alla chercher une boite de chocolats, je me détendais.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Elle passa aux confidences, quand elle avait mon age, son papa lui donnait le martinet quand elle n'était pas sage, et c'était pour son bien, je comprendrais plus tard, aujourd'hui je devais être sage pour ne pas être punie. C'est longtemps après que son histoire éveilla en moi quelques excitations. Les chocolats étaient délicieux, des meilleurs que j'ai mangé à cette époque, au lait, fourrés de praliné et de noisettes. Elle m'invita à la suivre dans une chambre, elle ouvrit un tiroir et en tira un instrument que je voyais pour la première fois. "C'est un martinet" me dit elle, elle fit siffler l'instrument dans l'air, je me raidis, morte de peur. Si elle ne me barrait pas le chemin, je me serais sauvée. Sur un ton mielleux elle répéta sa question "C'est pas avec ça qu'elle te puni ta maman ?", "Non Madame, avec la ceinture" répondis je. "Je l'offrirais à ta mère, il ne sert plus ici", elle prononça ces mots dans un naturel des plus commun, avec la certitude de faire une action généreuse, j'étais aux bords des larmes à nouveau. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Madame Lambrin m'invita à finir les chocolats avants de partir, elle me promit aussi de m'offrir une boite des mêmes. Je me retenais de lui demander, quand j'aurais fini mon thé j'oserais. </span> </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">En sortant, angoissée, sur un ton des plus résigné, je priais Madame de pas donner le martinet à ma mère. Elle accepta à la condition que je sois sage et que je vienne lui rendre visite plus souvent.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Au retour ma mère gronda mon retard, est ce que j'en avais pas reçu assez hier ? Est ce qu'on doit en reparler ? C'était Madame Lambrin, elle voulait me parler, j'expliquais, une des rare fois où ma mère acquiesça sans répondre.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Comme après chaque course, je présentais le ticket, on faisait l'inventaire et les comptes, au centime près je rendais la monnaie. J'avais déjà eu droit à une leçon sur l'exactitude, l'inattention, l'argent ne tombait pas du ciel, et je devais le recompter quand on me le rend.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">J'avais aveuglément accepté mon dût, il manquait dix centimes dans ma bourse, ça a fait toute un histoire quand je suis rentrée. Depuis, plusieurs fois je recomptais avant d'accepter, à la moindre erreur, plus souvent de ma part, j'étais en panique.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Les visites chez Madame Lambrin ne durèrent que quelques mois, la vieille dame perdait peu à peu son autonomie, et son fils décida conjointement qu'il serait plus sur de la placer en retraite, dans une maison spécialisée, un endroit chic qu'il payait certainement une fortune, j'en eu quelques échos par ma mère qui ne fit pas indifférente au sort de la vieille dame.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Son appartement resta dans le même état, inhabité, elle pouvait croire qu'en des jours meilleurs son logis l'attendait.</span></div><div style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-gbSqDkRRDgs/Ta8d0bzr0pI/AAAAAAAAAC0/AH3gC2gkaB0/s1600/05_jpg.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-gbSqDkRRDgs/Ta8d0bzr0pI/AAAAAAAAAC0/AH3gC2gkaB0/s320/05_jpg.jpg" width="233" /></a></div><div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><br />
</div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-51285382013631818892011-04-15T14:37:00.001+02:002011-10-24T13:39:25.127+02:003_La Garde<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://3.bp.blogspot.com/-T63NcEbRllc/Tag7gUysEpI/AAAAAAAAACk/XXa8XUJw3O4/s1600/Liberty1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://3.bp.blogspot.com/-T63NcEbRllc/Tag7gUysEpI/AAAAAAAAACk/XXa8XUJw3O4/s320/Liberty1.jpg" width="184" /></a></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Nous étions chez marraine, à quelques quinze minutes à pieds de la maison. Un bâtiment un peu plus chic que la maison ouvrière en brique rouge que nous habitions.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Un samedi d'automne comme bien d'autres, marraine et son mari travaillaient au marcher, ils vendaient de la viande, leur fils Michèle suivait des cours d'équitation.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Rien de bien particulier leur trois pièces, des meubles rustiques modernes, de la moquette épaisse, un décoration modérée et kitsch, des vases à fleurs, des lampes, et des reproductions encadrées.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Dans la chambre des enfants un lit deux places superposées en métal, et les exubérants posters de chevaux de mon cousin. La présence plus discrète de ma cousine se résumait à quelques poupées qu'elle avait disposé comme des sculptures sur l'étagère et le bureau.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">On venait fréquemment chez marraine pour les dîners, le soir avec mes parents. Elle, son mari, sa fille et son fils, moi, ma mère et mon père, à table ça discutait. Les grands avaient la parole, nous autres ont servaient la table, les couverts, les plats, les bouteilles, ont débarrassaient, ont apportaient à la demande. Nos bavardages discrets n'interféraient pas l'éloquence des parents. Les conversations entremêlaient actualités, pour ne pas dire politique, vacances, travail, maison, ...</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">L'éducation, voilà un sujet récurent qui nous pétrifiait, ont baissaient la tête pour ne pas faire allusion qu'on étaient au centre du sujet.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Elle en a reçu une bonne hier, tu t'en souviens Corine ?" Ma cousine se taisait, à ses mots allait-on lui faire revivre la même scène. Marraine n'attendait pas de réponses, elle prévenait, elle se ventait des bons préceptes qui régissaient la demeure. Ici c'était papa qui dispensait la ceinture, celle nouée à sa taille, là bas, dans la chambre des parents, les fesses nues allongés à plat ventre sur le grand lit, les hanches remontées sur le traversin.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Oh, comme ça m'excitait de savoir qu'il se faisaient battre, j'en jouissais secrètement et brièvement avant que ma mère ne surenchérisse "Je vais devoir sévir, il y a déjà longtemps qu'elle aurait dut s'en prendre une, j'ai été trop bonne avec elle". Après les présentations avec le martinet j'ai réussi à éviter la punition pendant près de deux mois, "Il était temps qu'elle goûte à la discipline" s'était vantée ma mère, ça m'avait, parait il, remit les idées en place, je faisait plus attention maintenant. Durant ces éloges de la sévérité, les regards menaçants pointaient en notre direction.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mère rappelait ce qu'il en était à son époque, les fesses nues dressées à la ceinture du père, la génuflexion au coin sur les pois secs. Chez mon oncle c'était le martinet, pour marraine, douze coups de verges, autant de raisons de nous faire accepter à gentillement présenter nos derrières quand on nous le demande.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La vie était dure et savoir se résigner nous éviterait maints problèmes, il fallait filer droit,c'était notre vaccin pour l'avenir.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Au fil des argumentations, mes "Merci Maman" devenaient plus sincères.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je le voyait mon avenir quand je remarquais mère, nerveuse, revenir du travail.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Elle en parlait avec sa soeur au téléphone de ses humiliations, "cette salope", en parlant de sa patronne. Il n'y avait pas un lieux qui diffère, pas la peine d'en chercher un quatrième, de toute façon on te fait trimer et on te stresse, et tu n'as pas intérêt à répondre, sinon on te vire en te faisant craquer. Elle prenait ses cachets pour se calmer, et il y avait ses cigarettes.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Mon père me disait que j'étais moche et grosse, qu'il m'enverrait au turbin dès que ce serait possible. Je le détestait et j'en avais peur, il m'avait maintes fois prévenue, si ma mère venait se plaindre de moi auprès de lui :"j'vais t'faire saigner ton gros cul à coups de trique".</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je le haïssais.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Un soir où il m'insultait, j'avais osé lui répondre, pas grand chose, je me souviens plus des mots, il devais y en avoir un vulgaire. "Je vais te saigner le cul !", il était en rage, il est allé dans la salle de bain chercher la sangle en cuir avec laquelle il affûtait son rasoir, manche en nacre, un cadeau de son beau père.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Quand je l'ai vu revenir le cuir à la main, j'ai couru, vite, instinctivement j'ai fui dans la chambre de ma mère et je me suis glissée péniblement dans l'espace entre l'armoire et le mur, j'étais coincée dedans, impossible de m'atteindre à moins de déplacer l'armoire, et c'était pas une mince affaire. J'y ai passé la nuit. Le lendemain ma mère m'a gracié pour que j'en sorte, autrement j'y serais restée toute ma vie, j'avais même demandé à plusieurs fois si c'était vrai, si on n'allait pas me battre.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Quelques jours plus tard, mère m'appela au salon, mon père était là, il tenais la sangle, "Tu te déshabilles !", j'étais en robe de nuit. Je couru vers ma cachette, l'armoire avait été déplacée contre le mur, j'étais piégée dans ce coin. "T'entends ce qu'on te dit !" je recevais déjà des coups. Battue, face contre le mur, je déboutonnais et fit glisser la robe.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je finis recroquevillée par terre recevant des coups, jusqu'au premier sang il avait frappé ma chair. C'était la première fois qu'il me frappait, un souvenir si violent comme si il datait d'hier.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Quelque part ma mère me protégeait de lui, même si j'entendais parfois sa menace " Tu veux que je demande à ton père qu'il te corrige". Sa voix n'admettait aucun doute sur la proposition.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">En ce beau samedi d'automne, ma cousine Corine portait une tenue exemplaire que j'enviais, chemise blanche à col rond, sertie d'un chandail rouge, une jupe à carreaux écossais rouge, des collant opaques en nylon rouge et des ballerines marie-jeanne vernies rouges assortie, ses beaux cheveux blonds, long, coiffés d'un serre tête. Moi vêtue de mes fripes habituelles dont je n'ose pas me souvenir. Les laines étripées, les couleurs délavées, recousues par endroit, les chaussures usées.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Josiane, ma tante, la soeur de ma mère, vivait d'une pension que lui versait son ex mari, et de petits boulots, notamment les ménages, deux fois par semaine chez Madame Dubourg, une cadre à la retraite issus du milieux scientifique. La garde robe de ma mère se composait en grande partie des dons que Madame Dubourg faisait à ma tante, ce qu'elle ne portait plus. Des vêtements très classiques, austères, sans fantaisie aucune, comme ses anciens tailleurs de travail, des chaussures à talons bas, des chandails, tous ces habits de provenance bourgeoise traduisaient les goûts d'une femme bien mure et réservée. C'était de la marque disait ma mère.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Josiane, parfois accompagnée de sa fille Monique, rapportait des sacs à la maison. Ceux là contenaient aussi bien les anciens vêtements de la dame, que les fripes déjà bien utilisées de Monique qui m'étaient destinées. Ma mère avait déjà disposé sur le canapé ce qui me convenait.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Cécile", j'étais appelée au salon pour l'essayage.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Tournes toi", "Marche un peu, qu'on voit", si il y avait désir à ajuster à ma taille, raccourcir un pantalon au trois quart, ma tante était douée pour la couture et s'en chargeait volontiers. Elle prenait un centimètre et des aiguilles, et sous peu je recevait mon dut dans l'armoire.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Si dans la petite école je prêtais peu attention à ce qu'on me faisait porter, au collège j'en étais humiliée. Je voulais avoir le droit de porter des jeans, même Corine en avait, j'ai demandé.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ma mère me répondit par une pluie de gifles, je n'étais pas satisfaite de ce qu'on me donnait, encore des caprices. J'eus droit pendant une semaine à une heure par jour de génuflexion sur les pois secs avant de me coucher, et je devais la remercier d'avoir été suffisamment bonne de pas me donner la discipline, bien que différent, c'était tout aussi terrible. Je posais, les mains sur la tête, sur le parquet du salon face à la bibliothèque, je me faisais gronder quand je baissait les mains. Ma mère me rappelait la menace du martinet, celle du père, et m'interdisait de pleurer si il m'en venait l'envie. Au bout de trente minutes j'avais droit à cinq minutes de pause. Les genoux meurtris, estampés par les pois. Avec mon père elle regardait la télé, moi je me distrayais en écoutant et imaginant ce qui se passe à l'écran. La télé c'était pas pour moi, si ma mère me surprenait à lorgner l'écran, c'était la gifle. Les seules fois que je pouvais poser mes yeux sur l'écran c'était quand nous étions à table chez marraine.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Comme j'enviais Corine, elle avait des habits neufs, marraine les achetait au magasin pour elle, elle lui demandait même d'en choisir certains. Quand elle demandait un puzzle, elle ne recevait pas de gifles, c'est parce qu'ils étaient plus riches, je le savais bien.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je voulais la punir d'être si belle, de se faire offrir des jouets, et puis ça me ferait plaisir de lui donner une fessée.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Josiane était partie faire quelques courses, c'était elle qui nous gardait les mercredis et les samedis chez marraine.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'avais bien une heure pour présenter à ma cousine une situation propice à claquer ses fesses. Corine était d'un an plus jeune que moi et moins inventive, aussi j'eus souvent l'initiative de lui proposer des jeux.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Aujourd'hui ont joueraient à la mère et à la fille, elle l'accepta volontiers. Ce qui fut plus difficile c'était lui faire accepter la fessée. Juste une petite, je lui justifiais que ça faisait partie du jeux, elle savait bien qu'une mère peut punir sa fille. Ca ne lui ferait pas mal, elle hésitait.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Elle fini par s'allonger, le ventre sur la moquette du salon, moi je m'assis sur ses cuisses, ainsi je l'immobilisais. Je lui relevais sa jupe, je voulais que ça lui fasse mal, qu'elle en pleur, comme d'une vraie fessée qu'elle aurait peu recevoir. Elle gigotait se rendant de plus en plus compte de son impuissance. Elle me supplia d'arrêter, elle était aux bord des larmes, elle ne se serait pas fâché si m'étais arrêté là, mais je lui ai dit que ce n'était pas fini pour elle et je continuais les claques sur son derrière. Elle pleurait et moi j'en voulais plus, Je fini par la relâcher, aussitôt elle couru se cacher dans la chambre de ses parents.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Qu'avais je fais, j'allais pour m'excuser de m'être emporté, elle me bloquait la porte, elle ne voulait rien savoir de ce que je disais, elle ne me répondit pas. Je continuais donc à jouer seule jusqu'à l'arrivée de Josiane. Ca lui passerait comme quand elle se chamaillait avec son frère, mais non elle restait stoïque dans la chambre.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Au retour de Josiane, elle recommença les pleurs pour noter qu'elle avait été offensée, ça m'inquiéta. Je n'entendis rien de la discussion qui se tenait dans la chambre des parents, Josiane en sorti furieuse, Corine l'accompagnait.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ma tante prit un ton solennel et autoritaire, elle me grondait en concluant que comme j'appréciais la fessée elle m'en ferait profiter. Elle demanda à Corine où se trouvait la discipline, avec quoi papa corrigeait. Corine désigna la laisse du caniche posée sur la commode, une natte ronde tressée de fines lanières en cuir, un peut plus grosse qu'un doigt. Josiane saisi l'instrument et le plia en deux. La vue de l'instrument m'effrayait, la peur me dominait, les larmes montaient, Elle mentait Corine, c'était pas la laisse, pas la laisse, c'était la ceinture, je le savais... Josiane ne voulait rien entendre, "Tu te tais !".</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La jupe relevée, cambrée sur l'accoudoir du canapé en cuir, j'espérais en l'indulgence de ma tante, juste quelques coups, pas trop fort, qu'elle ne me rosse pas comme le faisait ma mère.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">C'était la première fois qu'elle me mettait dans une telle situation, j'avais entendu dire qu'elle avait bien éduqué sa fille, sans plus de précisions. Josiane ne ménagea pas sa force, les deux coups frappés à vive allure me redressèrent dans les cris, instinctivement je me mis à courir. Je me suis enfermée dans les toilettes, près de la porte d'entrée, dans le couloir, un loquet en bloquait l'accès.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">derrière la porte j'entendais gronder les menaces de ma tante m'invitant à sortir. Elle le dirait à ma mère, je le regretterais. Moi je m'attendais à ce qu'on me pardonne avant de sortir, il en était hors de question et ce serait pire quand on me ferait sortir d'ici. Attends un peu qu'il revienne ton oncle, on trouvera un moyen pour te prendre, et il n'y aura plus d'excuses valables, réfléchis.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Même si j'avais des doutes, si je me demandais si je devais ouvrir, j'étais à l'abri, en vain ma tante avait essayé d'ouvrir, d'ici quelques heures les colères se seraient dissipées, enfin ce que j'espérais. On m'oublia jusqu'au soir, heureusement pour moi il y avait d'autres toilettes dans la salle de bain. </span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'entendais peu à peu les gens rentrer dans l'appartement, mon cousin qui revenait en fin d'après midi de l'équitation, puis marraine le soir, suivie de son mari.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'entendais qu'on discute, qu'on s'offusque, des pas venaient en ma direction, des pas lourds, ceux de mon oncle, ma tante aussi sûrement. On me somma de sortir de suite avant qu'il ne soit trop tard, de toute façon mon oncle enlèverais la porte et de toute façon je serrais punie, et d'avantage si je n'obéissais pas sur le champs. Je pensait qu'il ne pouvait pas l'ouvrir, il a forcé sur la porte, et avec une règle plate soulevé le loquet. Aussitôt ma tante rentra et m'attrapa par ma courte chevelure, elle me traîna au salon devant l'assemblée. Marraine, Michèle et Corine à table, ils venaient de dîner. Ils me regardaient fautive, ma tante me secouait un peu, elle me cambra sur l'accoudoir du canapé et demanda à mon oncle de me retenir, parce que ça allait dérouiller. Mon oncle s'assit de coté sur le canapé et me retint tendue par les poignet. Son étreinte me faisait déjà mal, je sentais qu'il avait des mains d'acier.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ce soir ma tante m'avait fait hurler, j'en avait perdu mon timbre, la voix cassée. Quand elle me raccompagnait à la maison elle grondait encore, j'allais entendre ce qu'en dirait ma mère, j'avais pas fini d'en prendre. Elle me posta debout devant ma mère qui criait des remontrances. "Fais voir tes fesses !", elle examina mon derrière et mes cuisses boursouflées, moi pleurante, je suppliais, mon père était partisan pour prendre sa sangle et me rosser le dos si il fallait.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Ma mère remercia sa soeur de m'en avoir collé une bonne, elle en conclu que pour aujourd'hui ça suffisait, mais c'était fini les jeux chez marraine, et comme j'appréciais tant de jouer à la fessée, elle m'arrangerait une garde chez la voisine, en haut, là où ça frappait.</span><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-AP1mayO-wsI/Tag72pzArvI/AAAAAAAAACs/kFfstP5O71I/s1600/69.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-AP1mayO-wsI/Tag72pzArvI/AAAAAAAAACs/kFfstP5O71I/s320/69.JPG" width="234" /></a></div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-53482460037565287372011-04-06T20:18:00.002+02:002011-10-24T13:37:31.056+02:002_Bienvenue au Martinet<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://4.bp.blogspot.com/-L6J1Ju0AiGM/TZytjv2CYRI/AAAAAAAAABk/SxNQ2BFSEis/s1600/toons668.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://4.bp.blogspot.com/-L6J1Ju0AiGM/TZytjv2CYRI/AAAAAAAAABk/SxNQ2BFSEis/s320/toons668.jpg" width="220" /></a></div><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br />
</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le martinet, manche en bois beige, des lanières blanches en cuir, rondes, scellées par une bande en cuir bordeaux. Ma mère l'avait appelé "la discipline du chien", et en thermes plus courts, "la discipline". Je l'ai aperçu peu après l'arrivée du chien, un grand lévrier à poil courts, une bête de course, stupide et fière.</span></div><span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le bel animal comptait parmi les fiertés de ma mère, tout comme ma subordination, et particulièrement en public.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le martinet avait sa place en haut d'une bibliothèque, dans le salon, à une hauteur que je ne pouvais atteindre qu'en montant sur une chaise. Pendant longtemps je n'ai osé voir de plus près à quoi il ressemble, compter les dix lanières qui le composaient, pour moi c'était le fouet. Il trônait à l'abri des regards, surtout du miens qui évitait de pointer en sa direction, je connaissait sa place. Ma mère n'avait qu'à tendre la main pour le présenter.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">A son arrivée, c'était un objet anodin qu'elle avait déposé, c'était, me semblait il, pour dresser le chien, pour lui apprendre à ne pas pisser dans l'appartement, à ne pas déterrer les plantes, ni ronger les chaussures, je croyais fermement et naïvement à cet usage exclusif.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Sans aucun soupçons, j'ai assisté à la première de son entrée en vigueur. Ma mère venait de mettre le chien en laisse, comme pour le sortir (une corvée de plus que je devais assumer, quand il n'y avait pas lieu qu'elle s'en vante). Elle noua sa laisse bien court à la poignée de porte, ronde, en céramique. Ainsi l'animal n'avait pas la possibilité de s'assoir, avec peine il tirerait douloureusement sur sa laisse pour cambrer son arrière train à une vingtaine de centimètres du sol.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">La discipline à la main, ma mère s'était mise en position pour cingler l'arrière de l'animal. La bête gémit de douleurs après une série de coups, elle commença à aboyer, aussitôt ma mère frappa vivement son museau, le chien se tut dans les râles. Elle continua à battre l'arrière train et le dos, il ne cessa de grogner en montrant ses dents, ce qui se soldaient par des coups sur sa gueule. Elle sévissait à l'en rendre fou, et il compris bientôt sa position sans issue, en proie à la discipline. Maintenant brisé il suppliait par sa gestuelle, par son regard, il suscitait la pitié. Il était prêt à se faire dicter n'importe quel ordre sans broncher.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je venais d'assister de l'extérieur aux trois étapes de la punition dont parlait ma mère, la simulation, la colère, et la résignation.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le cheminement me paraissait clair, j'étais dressée comme une chienne, d'ailleurs ma mère l'avait déjà dit à plusieurs reprises, qu'éduquer un enfant ou un chien, c'était pareil, pour leur faire rentrer quelque chose dans le crâne, il fallait prendre la discipline. Les parents qui n'en faisaient pas usage courraient à la catastrophe, on en voyait déjà les prémisses à travers les comportements de leurs cigales, et ces mêmes parents pleureraient le fruit pourris de leur progénitures.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Les cigales c'étaient celles et ceux qui me toisaient à l'école, parce que je portais des fripes démodées (ça a commencé au collège), sans marques, parce que je n'avais pas leur attitude, que je ne riait pas de leurs blagues arrogantes et moqueuses, parce que la futilité de leur discussions m'était incompréhensible et pénible, j'étais tout de suite mise à l'écart de cette catégorie qui riait avec ou sans raison.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">J'aurais aimé qu'on les claque, qu'on leur fasse comprendre à coups de ceinture où était la raison. Je les détestais trop pour les envier, et de toute façon ils regretteraient plus tard d'avoir été trop choyés.</span><br />
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<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Tout ce que je voulais c'était que ma mère soit moins sévère, qu'elle ne frappe pas aussi fort et aussi souvent, qu'elle me laisse une chance de me racheter quand j'avais fais une faute. J'étais pas une chipie, je faisais ce qu'on me demande sans me plaindre, et si j'avais oublié quelque chose c'était pas exprès, et si j'avais fait une faute, c'est souvent parce que je ne savais pas qu'il ne fallait pas le faire.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Rarement elle pardonnait, et jamais sans que je la supplie, sans que je me mette à genoux devant elle. Elle m'avait déjà dit que je devrais lui baiser les pieds pour la remercier d'avoir été indulgente, ce n'était que des mots, mais j'étais prête à le faire si seulement ça pouvait m'éviter de me faire punir.</span><br />
<br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Cécile", sur le même ton, neutre et sec, ma mère venait de m'appeler au salon.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Incertaine, dans l'angoisse de ce qu'elle avait à me dire, j'arrivais aussitôt. Attendre un deuxième appel, c'était la mettre en colère, "combien de fois il faut que je répète !", "tu entends quand je te parle !", je connaissais le refrain.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Cette fois j'eus droit à une question, pourquoi le linge sec trainait encore sur le séchoir, j'aurais du l'empiler depuis longtemps pour qu'on le repasse.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je ne savais quoi répondre. Si autrefois elle me demandais de le ranger, aujourd'hui c'était devenu une faute de l'avoir laissé ainsi, une fois encore, je manquais à mes responsabilités, combien de fois il fallait qu'elle me répète ce que j'avais à faire, je n'écoutais pas, j'étais une fénéante. Elle allait sévir avec moi, c'était promis.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Mais, je savais pas ...", j'entrais dans des explications aussitôt coupées irréversiblement par un ah tu savais pas, tu n'écoutes pas ce qu'on te dit, je vais te le faire entendre moi, avec la discipline du chien, tu vas le retenir. Quand elle était en colère ma mère usait d'une répartie sadique, dont maintes phrases on empreint ma mémoire.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Alors, je n'avais pas encore à l'esprit la crainte du nouveau martinet qui, quelques jours auparavant, avait été mis en pratique pour l'éducation canine.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Je n'avais pas pris note des regards insistants de ma mère, qui durant les remontrances oscillaient entre ma direction et le haut de la bibliothèque. Plus tard j'étais prévenue par habitude que plus de deux regards en direction de la discipline c'était plus qu'une menace, c'était la punition qui s'annonçait.</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">En larmes, l''estomac serré, la punition je la sentais venir, je le savais quand j'allais pas y échapper, quand ça allait être sévère, ma mère venait de me l'annoncer :</span><br />
<span style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">"Tu vas gouter à la discipline".</span><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-P6DpnynjlT4/TZyuIjaZOqI/AAAAAAAAABs/ZedBps_BmDA/s1600/petite2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-P6DpnynjlT4/TZyuIjaZOqI/AAAAAAAAABs/ZedBps_BmDA/s320/petite2.jpg" width="234" /></a></div><br />
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<div style="text-align: center;"></div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7515734950310289691.post-84032862098005321342011-04-06T19:49:00.001+02:002011-10-24T13:35:46.343+02:001_L'Atmosphère Générale<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-A0J2An8fPWw/TZymVg1TK3I/AAAAAAAAAA4/0jk472hz2D8/s1600/58.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://2.bp.blogspot.com/-A0J2An8fPWw/TZymVg1TK3I/AAAAAAAAAA4/0jk472hz2D8/s320/58.jpg" width="168" /></a></div><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><br />
</div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">L'auteur principal de mon éducation a été ma mère, alors que mon père tenait majoritairement un rôle d'épouvantail.<br />
Le sentiment premier que j'éprouvais vis à vis de mes parents c'était la peur.<br />
Pour ma mère la punition devait être rare, pour pas que je m'y habitue et la banalise, mais sévère pour que je la craigne et que je m'en souvienne. Si j'ai à faire une moyenne, je dirais qu'une à deux fois par mois je me faisait corriger. Quand je rentrais de l'école à la maison, c'était souvent avec la crainte d'avoir fait une bêtise ou d'en faire une une fois arrivée. </div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;">Le chemin durant, je passais en revue les raisons éventuelles qui pouvaient me faire punir, est ce que je n'avais pas laissé trainer des affaires en partant le matin, ne m'étais je pas salie, etc ... . Si ma mère me voyait avec une chaussette ballante au pieds, je me prenais une gifle pour m'être négligée. C'était parfois des peccadilles qu'elle montait en épingle quand elle était de mauvaise humeur, qui était chez elle un état récurent, et je me faisait gronder. Quand elle criait après moi, j'avais peur que ça finisse mal. Ca commençait par des remontrances corsées et j'avais tout intérêt à prendre une attitude pénitente pour éviter de me faire rosser.<br />
Elle m'appelait toujours sur le même ton, que ce soit pour faire une course, essayer des fringues, des recommandations, une corvée, ou encore pour ce que j'appellerais une discussion cuisante. Elle prononçait juste mon nom et je venais la voir sans savoir à quoi m'attendre, angoissée.<br />
Appelée dans sa chambre, debout, elle me faisait face, moi, le regard baissé, j'écoutais les reproches dont la tonalité s'accentuait, espérant qu'elle retombe. Elle ouvrait la porte de son armoire durant sa discussion. Je pleurais déjà connaissant la suite. Sur une des portes pendaient ses ceintures, elle prenait soin d'en choisir une, les essayant tour à tour sur la paume de sa main. Son choix revenait le plus fréquemment sur sa favorite, une fine en cuir couverte d'une peau de serpent bordeaux avec une boucle en demi ellipse dorée. Une bonne ceinture devait être fine, lourde et élastique, c'était le genre de propos qui se tenaient à table chez ma tante ou ma marraine quand les sujets tournaient autour de l'éducation. Elle enroulait la ceinture autour de sa main laissant une longueur suffisante.<br />
"Tourne toi !" ou encore "A ta place !", j'avais ma position, les jambes serrées, cambrée, les paumes contre le mur, après avoir ôté jupe ou pantalons. Je restais en sous vêtements, le pull ou la chemise remontés, roulés au dessus de la taille ou pincés sous l'élastique des collants.<br />
Ma mère avait défini trois stades dans la punition.<br />
Le premier, où je faisais mon "cinéma" pour susciter la pitié.<br />
Le deuxième où je montrais ma colère, "elle montre ses dents" disait elle.<br />
Enfin le troisième, quand elle m'avait brisé, que la douleur était intenable, quand je gémissais, suppliait le pardon, c'était là qu'on entendait un sincère repentir. C'était précisément cette étape qu'il fallait faire durer pour me faire comprendre, pour m'éduquer, c'était la plus importante.<br />
J'avais maintes fois entendu la menace "je vais te dresser, tu vas voir".<br />
La correction se composait de séries de coups rapides jusqu'à ce que j'en crie, que j'en hurle. Après chaque série sa voix montait pour prononcer des remontrances, pour me questionner, est ce que j'allais recommencer, est ce que j'en 'étais fière de ce que j'avais fait, est ce que j'avais bien compris. Elle attendais une réponse bien claire. Je me ressaisissais au plus vite pour extirper quelques paroles intelligibles de mes râles, de mes pleurs, avant que des coups ne précèdent un "J'ai pas entendu !".<br />
Durant la punition j'étais contrainte à perdre toute fierté, à reconnaitre que j'avais été mauvaise, que je l'avais mérité, à supplier qu'on me pardonne promettant d'être meilleure.<br />
Après chaque série j'espérai que c'était la dernière, que ce serait fini, c'est pourquoi je faisais preuve d'humilité et de résignation pour lui montrer que j'avais bien compris, que maintenant je serait sage, qu'il n'y avait pas lieu de continuer à me punir.<br />
Le pardon s'obtenait au bon vouloir de ma mère, si elle avait décider de me réduire à l'état de loque me laissant juste le temps de reprendre mon souffle, la voix cassée, éteinte par les cris, j'avais beau supplier, j'allais serrer les dents et mordre mes manches.<br />
Périodiquement, sur un ton hurlant elle me rappelait à ma position initiale. Si j'avais l'audace de porter une main pour couvrir mon derrière elle me cinglait sur les mollets et les cuisses, alors je baissais ma main pour protéger mes cuisses et c'était à nouveau les fesses qui en prenaient, si je n'avais toujours pas compris, elle me cinglait les paumes jusqu'à ce que je les retire. Un jour j'ai attrapé la ceinture en la serrant dans ma paume, je ne lâchais pas prise, pétrifiée. Elle a déroulé de sa main l'autre bout de ceinture, et j'ai reçu quelques coups coté boucle sur mes cuisses, au premier coup j'ai lâché prise et me suis remise comme je devais. Depuis, si l'instinct me poussait à protéger mes fesses de mes mains, mon mouvement s'arrêtait par une hésitation qui me rappelait que ça allait être pire, s'en ai devenu un signe de supplication de présenter mes paumes tremblantes en périphérie des fesses, comme de galoper sur place remontant mes mollets tour à tour contre les cuisses à quoi ma mère répondait par des séries de coups sur les jambes.<br />
"Tu arrêtes ton cinéma !", "Tu te tiens droite, et tu cambre les fesses !", c'étaient les seules consolations aux quelles j'avais droit, mais qui aussi marquaient une pose laissant place aux menaces, aux remontrances et ne faisait que rajouter de l'huile sur le feu.<br />
Quand c'était fini, le visage dégoulinant, je demandais le pardon à genoux devant elle, extirpant des semblant de phrases intelligibles qu'elle me faisait répéter jusqu'à ce qu'elles soit suffisamment claires, son regard sévère fixé sur moi épiant le moindre signe de colère, aussi bien dans ma mimique que dans ma voix. Je répétais cette prière, ces promesses, en concluant par "Merci Maman". J'avais du mal à prononcer cette fin de phrase, mais c'était une des conditions à ce qu'on ne reprenne pas les châtiments. L'autre condition c'était que je devais cesser les pleurs et me calmer à genoux contre le mur où j'avais été punie.<br />
Dressée, c'est le mot qui correspondait le mieux à mon éducation. Ma mère m'avait bien fait comprendre qu'il y avait toujours pire si je n'obéissait pas, et elle en avait un exemple vivant à l'étage au dessus. Elle me disait qu'elle était trop bonne avec moi, je n'avais qu'à prendre pour exemple comment on traite ceux de l'étage au dessus pour faire preuve de plus de gratitude à son égard.<br />
Après une correction j'avais mal à poser mes fesses sur une chaise au moins durant une semaine, le pire étant les trois premiers jours, j'en faisais des grimaces. En classe, avant de m'assoir je vérifiai que personne ne me regarde avant de poser délicatement mes fesses sur les chaises en bois. Si à ce moment des regards pointaient en ma direction, je ravalai ma salive et feignais qu'il n'en fût rien.<br />
Mon entourage me laissait supposer que se faire rosser était un fait normal et bienvenu, celles qui étaient mal éduquées je les remarquai aussitôt par leur comportement frivole et insouciant, pour moi c'était des garces, des filles pourries et gâtées, j'évitai de les fréquenter, d'ailleurs ça ne me rapportait que des ennuis. A l'école je m'entourais de personnes de ma condition ou du moins qui semblaient l'être.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-rkTiux93f_8/TZynUXYwyZI/AAAAAAAAABY/CkA-8hnH59o/s1600/online_spank_020.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="http://1.bp.blogspot.com/-rkTiux93f_8/TZynUXYwyZI/AAAAAAAAABY/CkA-8hnH59o/s320/online_spank_020.jpg" width="244" /></a></div><br />
<div style="text-align: center;"> </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div style="text-align: center;"><br />
</div></div>Cécilehttp://www.blogger.com/profile/10772921710400020053noreply@blogger.com4