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vendredi 9 novembre 2012

15_Réminiscence 1ère


Quand j'entendais évoquer la correction, j'avais le souvenir des coups remonter dans mes chairs. J'allais en recevoir une, c'étaient mes premières pensées. Il y avait tout un lexique de mots qui me faisait penser en premier lieux que j'allais me la prendre. Souvent ça ne me concernait pas, si j'avais entendu le mot fesses, tout de suite, pour moi, c'était la partie sur laquelle je me faisais corriger. Les fesses c'étaient la punition qui me tombait dessus.
Mais on parlait de celles de quelqu'un d'autre, de celles de mon cousin, et ça m'intéressait d'avantage de savoir ce qui leur arrive. C'était le genre de discussion où ma présence ne dérangeait pas, non, on discutait comment mieux nous faire obéir. Le genre de discussion où l'on s'encourageait à sévir.
Ma tante le rossait quand il apportais une mauvaise note à la maison. Elle ne se plaignait pas de lui, c'était un gentil garçon, il fallait le lui rappeler de temps en temps, d'une manière sévère pour pas qu'il oubli. Ca c'était ce qu'il recevait de sa mère, en ce qui concerne son père c'était autre chose.
Il considérait que les coups de ceinture feraient de lui un homme.
Mon cousin Mathieu portait sur son visage la grimace de ceux pour qui il en découd sévère. Il en avait dans sa gestuelle, dans son langage, toute l'allégorie du garçon qui a peur de se faire punir. Je le connaissais bien, je le lisais dans ses gestes, quand il demandais l'heure, par moments, je voyais qu'il exprimait la conséquence d'un retard.
J'étais en visite, pour voir mon cousin Mathieu, et je tombai directement sur une entrée de scène.
On rentrait directement dans le salon dans leur appartement. On me fit m'installer confortablement.
Papa devait avoir un entretien avec Mathieu, ça n'allait pas durer longtemps. Après il serait libre de discuter avec moi. On lui avait dit d'enlever son caleçon et son slip. Mathieu avait une tenue domestique, c'est sa mère qui le lui avait imposé. A la maison il était en caleçons long et chemise, ou pull. Tante Sandrine était de celle qui disent à leurs fils de mettre un collant quand la température est à un certain degré. Ah, c'était sa honte, je savais bien qu'il n'aimait pas qu'on lui fasse porter ce type de vêtement. Ca le rendait incertain, perdu et plus vulnérable. Personnellement j'aimais le coté chétif que ça réveille. Je savais quand on lui en avait fait mettre, c'était écris sur son visage, il avait ses tiques, il vérifiait si sa chaussette était bien remontée et qu'on ne voyait pas un bout de nylon qui dépasse. C'était les nylons chair de sa mère, elle lui faisait porter ce qu'elle avait pour lui dans sa garde robe.
Je lui fis observer les miens que je portais, il voyait que je voulais qu'il observe mes jambes, il n'était plus gêné par son plaisir d'observer mes mollets. Je remontais ma jupe jusqu'au niveau du genoux. Je lui dit que pour voir plus haut, il faudrait qu'il le mérite. Il m'avait dit qu'il ferait tout.
Là son père allait lui donner sa ration de coups de ceinture sur les fesses nues. Sa mère avait l'air satisfaite, il allait en prendre pour cause, il le savait bien, on l'attendait pour le dîner et il était venu plus tard. Il était resté en débardeur à bretelles fines et en chaussettes en nylon opaque bleu marine. Ici on récupérait plus facilement des vêtement de fille que de garçon, donc Mathieu, il fallait qu'il s'y fasse. Sandrine lui fit remarquer que chez Cécile c'était plus sévère, là bas on portait le vêtement jusqu'à ce qu'il s'use.
Mathieu pris la pose dans le salon, les mains en appuis contre la table, les fesses cambrées.
Il essaya de garder sa dignité de mâle devant son père les deux premiers coups. Ils avaient été rudes.
Il savait comment la prendre la ceinture le père, une grosse en cuir, large, pliée en deux .
La troisième fois il n'était plus fier, déjà au deuxième coup ça a commencé à vrombir dans la bouche de Mathieu. Il en avait reçu dix comme ça, son père venait de lui appliquer la règle dans sa demi mesure, c'est parce que j'étais venue, il avait de la chance. La je marquais un point, j'étais sa bienfaitrice, mais j'aurais été tout aussi satisfaite de voir la punition exécutée jusqu'à sa fin. Voir comment il dérouille pour de bon ici mon Mathieu. Il était venu me voir et m'avait proposé un jeux, c'était le jeux des capitales, c'est lui qui devait répondre, moi je notais combien il faisait de fautes. Il m'avait demandé de lui donner un coup par fautes commises, il y en avait une vingtaine, j'avais bien choisi, je voulais le piéger à ce jeux la, tout comme pour l'instrument à l'usage. On avait convenu du jour et du lieu, c'était chez ma mère, mes parents étaient partis et nous laissaient seuls, J'avais calculé ce moment de la journée où ils partiraient en fin d'après midi pour leur anniversaire. On avaient aux moins trois bonnes heures devant nous, ce fut beaucoup plus, mais j'étais méfiante. Moi aussi je montrait mes peurs. Mathieu m'a demandé avec quoi on me corrigeait. Je suis allée chercher la discipline, je le lui ai montré. Il m'a demandé si il pouvait recevoir ses coups avec. J'étais surprise, et d'un coup son idée m'a fait jouir, je devenais sa mère, et il allais prendre.
Je ne voulais pas qu'il puisse tenir ses vingt coups, je voulais qu'il capitule assez vite, mais pas trop, pour bien le voir souffrir à son extrême limite. J'avais choisi de frapper ses mollets avec la discipline. Il portait des shorts courts, je lui ai bien fait remonter ses chaussettes en nylon opaque beige jusqu'aux genoux. Il me faisait dos, debout sur un tabouret en plein milieux du salon.
Il ne se doutait pas où est ce qu'il allait prendre, pourquoi il était dans cette position.
Je lui dit qu'il allais recevoir des coups de martinet sur les mollets, il savait que sur les mollets ça fait bien plus mal, il posait déjà la question, si il allait tenir, il ne le savait pas.
Au premier coup il avait compris que c'était insupportable vingt coups, déjà deux ça commençais à faire beaucoup. Il sautait d'un pieds sur l'autre après le deuxième coup. « Cécile, Cécile, je pourrais pas », me disait il. Il faisait claquer les talons de ses sandales de femmes. Lui aussi avait reçu quelques part de l'héritage de madame Lambrin, quelques paire de mocassins, des sandales, et une paire de bottillons fourrés pour l'hiver. Et tout cela était rehaussé par un talon d'environ quatre centimètres. Les sandales, les mis bas, les short et la chemise à manche courtes, c'était une de ses tenues d'été, c'était aussi ainsi que je l'ai vu jouer au ballon.
J'étais là quand il les avait essayé pour la première fois ses sandales. Ma mère et tatie Sandrine s'entendaient très bien sur les vêtements à porter, elles étaient d'accord là dessus que la tenue ça nous conditionne, et elles avaient chacune leur raison de le faire. Pour ma mère, ma tenue devais être irréprochable lorsque je sortais avec elle, elle me dictait ce que je devais mettre de la tête au pieds, Ca avait intérêt à être propre et bien repassé quand ça sortait de l'armoire. Elle vérifiait. Mes chaussures devaient être luisantes. Les collants, exclusivement fin, en nylon. Ma mère m'en assignait parmi ceux qui m'avaient été offerts. Quand je sortais avec ma mère, il fallait que je présente, surtout quand on allait voir de la famille. Ma mère était fier de présenter sa fille dans une tenue irréprochable, j'avais même droit au parfum qu'elle me vaporisait. Elle voulait me présenter comme sa fille qui sait se tenir et qui fait des courbettes, la fille exemplaire, mais avec qui on a encore un peu de mal.
Pour Sandrine, la première idée c'était que Mathieu apprenne à respecter ce qu'on lui donne. Deuxièmement, les tenues qu'elle lui faisait porter le rendaient timide et docile. Il n'était pas fier d'être habillé comme ça. Il connaissait comme moi, ce que c'est que d'être humilié par ce que l'on porte. Mais pour lui, ce devais être pire d'avoir à porter les vêtement d'une femme d'un âge bien mur. Sandrine aimait montrer ses cuisses, ses jambes, elle l'habillait court, avec des short, des bermudas, des pantalons qu'elle avait raccourci au trois quart, les plus long qu'il avait s'arrêtaient au dessus de la cheville. Il avait de belles jambes bien fine, il était menu, il en imposait pas face à son père, il obéissait sans discussions. Même durant la punition, il restait sage, il se tenait bien, ce n'était pas parce qu'il était punis qu'il avait droit aux conneries, il le savait bien, et ça depuis longtemps.
Son père l'avait regardé menaçant, il avait tout de suite compris, il a enlevé son caleçon et son slip et s'est mis en position les mains en appuis sur le bord de la table. Son père avait défait sa ceinture, c'était celle qu'il portait qui était d'usage ici, et quand Mathieu voyait son père, il voyait la ceinture.
La ceinture paternelle ça il connaissait bien Mathieu, mais ici, on ne punissait pas systématiquement, on pardonnait sous condition de bien obéir à sa mère, sinon la ceinture, il la reverrait passer, et bien.
Sandrine avait fait l'accent sur sa tenue domestique, c'est à la maison qu'elle le mettait le plus à l'épreuve. Quand il rentrait il fallait qu'il se change. Il m'a accueilli en tenue, c'était sa récompense pour saluer ma visite. Chemisette col Claudette blanche avec des rayures rouges, courte, jusqu'au bassin, mis bas opaques rouges portés avec un slip clair, et ballerines rouges vernies aux pieds.
Il avait peur qu'elle recommence à lui faire mettre des ballerines pour aller à l'école, comme quand il était tout petit. Elle le soignait, elle lui faisait pas porter n'importe quoi. Pour les punitions scolaires, c'était des salomés plates à bout carré, en cuir marine, qu'il avait reçu au collège. Je voyais qu'il les portait à l'école avec du nylon fin. C'était sa mère qui l'avait puni cette fois. Il n'avait pas bronché, il avait mis des bermuda gris foncé en laine, des mi bas noirs qu'il avait baissé aux chevilles, après être sorti de la maison. Il n'oublierait pas de les remonter en rentrant.
Il avait peur que sa mère le remette aussi en shorts et en collants, comme en primaire.
Déjà à la maison, il avait droit à tout. Elle le mettait en talons, en robes courtes, en body.
Elle lui avait même trouvé une tenue pour aller voir son père, quand il allait s'en prendre une.
Chemise col Claudette blanche avec des rayures verticales rouges, d'une longueur jusqu'au bassin, des mis bas opaque rouges remontés jusqu'au genoux, des ballerines rouges aux pieds et un slip clair.
C'était ainsi qu'il m'accueillais pour la représentation près de la table.
Pour les mauvaises notes de l'école, c'était sa mère qui s'en occupait.
Avant les enfants n'avaient besoin que d'une bonne discipline pour bien apprendre à l'école. C'était ce qu'appliquait Sandrine.
La discipline avec Sandrine, c'était dans la chambre où elle couchait avec son mari et sa petite fille, la sœur de Mathieu. C'était exclusivement la mère qui remettait en place la petite. La ceinture sur les genoux elle connaissait déjà. On ne se trompais pas sur la date pour commencer à sévir, ici.
Pour les mauvaises note Sandrine était passée de la ceinture à la courroie d'une vieille machine à coudre. Une bonne motivation pour réussir son entrée au collège, cinq coups de courroie pour les notes en dessous de la moyenne, c'était un bon élève, il était studieux.
Pour se faire punir elle lui faisait porter un collant fin couleur chair sur la peau nue, des mules à talon et un gilet beige, court, en mohair.. Il m'avait demandé de l'accompagner à la maison après l'école, ce jour là. Il devait faire signer la note par sa mère. Mis ça ne s'est pas passé comme ça, pas parce que j'étais là. Aujourd'hui on allais sévir, c'était dix coups et en tenue devant moi. Elle allait lui apprendre à se servir de moi comme tampon, j'allais tout voir, elle allait lui faire passer une honte.
Elle m'avait montré comment elle le dresse d'habitude, je le voyais nu dans sa condition. Ca lui faisait trop honte de me montrer comment il se faisait punir Son regard criait déjà devant moi, comme si il se faisait violer mettant à nu sa soumission.
Mathieu revenait, il venait tout juste de mettre sa tenue, le collant chair sur les fesses nues. Un deux ceux destinés aux comptes rendu des mauvaises notes, même pour l'éducation physique, il fallait passer le cap, son père insistait sur ça.
Aux pieds il était chaussé de mules en cuir beiges à talons carrés haut de cinq centimètres. Son torse était couvert d'un gilet beige en mohair, qui s'arrêtait à ses hanches. Ses cheveux d'un blond clair se mariaient parfaitement avec les tons de ses habits. J'étais conquise de le voir dans cet apparat, j'étais conquise par sa honte, sa peur, sa souffrance, sa voix, criante, suppliante, ses pleurs. Quand elle se découvrait totalement, sa soumission était un amour pour moi. Sandrine m'apportait la jouissance de le mettre dans cet état, je n'avait d'yeux que pour lui, chaque palpitation était ressentie. Je serrais mes jambes quand je regardais la scène, une excitation physique avec une pression contre le pubis.
J'avais des orgasmes quand je le voyais se faire battre,
Devant les hommes, Mathieu se sentait bien inférieur, il sentait qu'il leur devait le respect.
Mathieu,c'était majoritairement la main masculine qui l'avait éduqué. A l'école, avec les professeurs, il faisait du zèle, toujours volontaire. Ce qu'il cherchait c'était la main sévère d'un maître respectable et faire la donzelle pour lui.
Mathieu était loin d'inspirer la masculinité, sa mère se servait de cette ambivalence pour lui faire porter ce qu'elle voulais.
Mathieu voulais jouer à la donzelle avec moi, et ça ne me déplaisait pas, j'étais folle de ce genre de jeux, j'étais sa maîtresse. Il était docile et serviable, sans objections, sauf quand on jouaient à la punition où il fallait qu'il eu commis une faute.
On se retrouvait en vacances, ses grands parents chez qui il séjournait l'été, habitaient à quelques maisons de chez ma grand mère.
Là, c'était son grand père qui s'occupait de son cas. On allais avec grand père au sous sol, seul, avec lui, dans cette pièce où il y avait la chaudière. A l'entrée pendait la ceinture, une vieille, un cuir bien fait, gras, d'une épaisseur généreuse, pas très large. Elle laissait des bleues celle là, elle faisait hurler. Plus de deux coups on ne tenait pas, après c'était l'enfer qui commençais là. Rentrant un soir avec grand mère on passait par là. On avait entendu que ça crie, on est allé vérifier, plus près, on a tendu l'oreille. De la rue on entendait le cuir qui claque, les cris. C'était une tradition masculine qu'on rappelait à Mathieu pendant les vacances.
« Ca vient du sous sol » avait fini par dire grand mère, « c'est ton cousin qui doit prendre, il a dut faire des conneries. » « Viens, on s'en va».
Le lendemain, je suis allée sonner à la porte, on m'a dit :
« Mathieu ne sort pas, il a été puni pour la semaine. » Je le voyais passer quand on l'envoyait faire une course, alors je lui retenais un moment. Je lui demandais si il s'en était remis d'hier. A nouveau, il avait honte, ça allait mieux, avait il dit. Je voulais qu'il me parle. Ce qu'il partagea avec moi, c'était qu'il s'était fait punir par son grand père, avec la ceinture, il sentait encore bien les marques qu'on lui avait laissé, sur les fesses et le dos. C'était sur les parties couvertes en été, Mathieu portait des short, qui laissaient par endroit découvrir quelques bleues en haut des cuisses. Je pouvais être certaine de la provenance du peu que j'en voyais, les marques était apparues au lendemain de la correction, ça ne pouvait être que la ceinture qui avait claqué plus bas, sur les cuisses.
Je lui avais amicalement posé la main dans le dos en lui faisant la bise pour son bon chemin. Il avait pris une aspiration, il a écarquillé les yeux et s'est raidi, ferme. Il avait ravalé sa salive, timidement, il venait de me dire qu'il avait prit sur son dos. Il avait du souffrir le martyre, je comprenais mieux pourquoi je l'avais entendu hurler comme une truie qu'on égorge, la veille au soir. Mathieu avait une peur bleue de son grand père, quand les grandes vacances approchaient, il était partager entre se réjouir et serrer les dents. Chez grand père, la punition était martiale. Mathieu se positionnait en équerre, les mains en appui sur un tuyau qui parcourait les murs du sous sol. Son grand père lui laissait le temps de savourer chaque coup, de déglutir.
Dans les jours qui suivaient l'arrivée de Mathieu chez ses grands parents, Monsieur Morrin, son grand père, l'emmenait au sou sol vérifier si il était toujours un garçon ou pas. La vérification se faisait à coups de ceinture, toujours dans la même position. Il avait intérêt à se la prendre comme un mec, pas faire son cinéma, comme une gonzesse. Si il faisait sa gonzesse, on allait lui mettre le talon ici. Madame Morrin avait pour consigne de l'habiller en fille, et elle n'était pas radine sur la coquetterie. Monsieur Morrin voulait voir une fillette devant lui, et bien sage, si elle ne voulais qu'on vérifie les faits avec une ceinture. Sa grand mère avait des stocks et elle en faisait une demoiselle respectable, avec des barrettes dans les cheveux, de socquettes en nylon, des ballerines, des robes courtes. Il restait en fille jusqu'à qu'il dise à son grand père que cette fois il la prendrais comme un garçon, c'était sur.
Je le voyais passer en fille, envoyé pour faire des courses. C'était une fille, en dehors de sa démarche, je ne le reconnaissais pas. J'allais lui donner des leçons sur sa démarche, comment il devrait se tenir quand il est habillé comme ça. Je voulais l'aider à ce qu'il soit une fille.
Après tout, à part la honte, il n'avait rien contre les socquettes. Il aimait venir me montrer comment on l'avait puni, il faisait sa coquette. Si il savait Monsieur Morrin que son petit fils joui de sa punition, qu'il me montre ses cuisses avec appétit, je voulais tout connaître de lui, ainsi que ses points faibles. Je voulais pouvoir le manipuler, pour le reprendre sous ma botte. Je voulais qu'il m'aime et qu'il m'obéisse. J'aimais le faire bander, et je connaissais son point sensible, c'était que je ressemble à sa mère, à celle qui distribue des coups de courroie quand il ramène des mauvaise notes de l'école. Il aimait que je le dresse, que je lui fasse peur en racontant des histoires sur ce que j'allais lui faire. Il avait droit à sa récompense, caresser mes pieds et mes jambes jusqu'au genoux. Gare à lui si il dépassait la limite, je l'attachais où je pouvais, il s'est laissé faire au départ, je lui est voluptueusement amené l'idée de se faire attacher. Je lui ai ficelé ses poignets à une branche avec mes mis bas qui ultérieurement marquaient la limite de ce qui lui était autorisé de toucher.
Des jeunes baguettes de noisetiers, j'en avait tout autour.

vendredi 13 juillet 2012

14_Transition




Les journées se rafraîchissaient, Lucien n'attendit pas un instant pour exiger le pantalon. bien que la température restait suffisamment douce.
Ses quelques paires, je les gardais dans mon armoire, elles lui étaient réservées pour la saison hivernale, pas avant.
Son ton provocateur m'irrita, mais je préférais avaler cette épine et répondre à sa demande d'être vêtu plus chaudement. Lucien enviait son frère que je ne contraignais pas au port systématique de la culotte courte ou du bermuda.
Il était hors de question que je cède au chantage du morveux, une inflexion de ma part et il me mangerait crue.
Je trouvais vite une réponse à mon dilemme dans l'armoire de Christine.
Je revins vers Lucien. Dans leur chambre, les deux garçons se préparaient pour aller à l'école, et Lucien attendait son pantalon.
Je lui tendis un collant chair qui s'ajusterait parfaitement à sa taille. Il ne savait pas très bien ce que je lui donne, je précisais :
« Tu mets les collants Lucien. »
Il venait de comprendre qu'il n'aurait pas gain de cause sur les culottes courtes. Comme par magie, la température venait de remonter, maintenant Lucien disait qu'il ne faisait pas si froid, il promit de ne pas rechigner à mettre son bermuda.
Encore une fois il voulait me prendre pour une conne, je sortis de la chambre en lui rappelant que je ne répéterais pas deux fois.
Lucien arriva au salon pour le petit déjeuner, d'un regard accusateur je fis l'inventaire de sa tenue de la tête aux pieds. Chemise, gilet, bermuda, les chaussettes tendues au dessus des chevilles et les chaussons. Mon regard resta un moment sur ses jambes, puis remonta sur son visage avec l'expression de dire qu'il se foutait de ma gueule. Dès qu'il me vit d'un pas décisif prendre la direction de la chambre de sa mère, il fila droit dans sa chambre parfaire au manquement dont il était question. La perspective d'avoir à déglutir durant le chemin de l'école le réjouissait encore moins.
La ceinture enroulée à la main, prête à l'usage, j'arrivais à vive allure dans la chambre où le processus en était à enfiler un pieds. La ceinture cingla le rythme jusqu'à ce que les collants soient impeccablement tendus au dessus des fesses.
Cette remise au pas lui avait juste laissé le temps de débarrasser la table après le petit déjeuner.
Lucien avait reçu de quoi déglutir jusqu'à son arrivée en classe.
Aux portes de l'école je lui annonçais qu'à son retour à la maison on allait parler discipline, la ceinture l'attendait. Cette remarque avait juste pour objet de porter d'avantage attention à son attitude.
Des collants je lui en avais acheté, de quoi en porter tous les jours, des gris en coton mélangé, marrons et blancs en laine, des opaques marines en nylon, et quelques chair qu'il pouvait porter avec des chaussettes. Il en avait un rouge opaque que j'utilisais pour éprouver son obéissance quand elle était remise en question.
Les collants étaient placés dans mon armoire, et j'avais appris à Lucien de venir me les demander, comme si il s'agissait d'un objet désiré.
« Je peu avoir un collant Cécile ? »
La tenue ne manquait pas de lui inspirer la timidité et la modestie, j'en étais satisfaite. Je fit part de ses vertus à Christine. Ma tante considéra la tenue très convenable pour un garçon de l'âge de Lucien. Elle me conseilla de l'appliquer à Jérôme pour plus de parité et surtout, pour prévenir la naissance d'un mauvais caractère.
La parité, je n'y tenais pas spécialement.
Pour Jérôme, les collants, c'était exclusivement en coton et en laine, les pantalons trois quart, et les bermudas quand sa mère venait.
Jérôme s'irritait contre la volonté maternelle quand je lui rappelais :
« Jérôme, tu sais ce qu'a dit ta mère, tu mets tes collants. »
La ceinture resta un long moment rangée dans l'armoire, Lucien en avait peur comme de la peste.
Au moindre mécontentement que j'exprimais par :
« Lucien ! », il se reprenait, la mauvaise humeur passait de suite, la protestation était ravalée sans qu'on eu à en entre un mot.

Ma tante Christine avait rencontré un homme, un client régulier de l'hôtel, moitié bavarois, moitié autrichien, Ulrich.
Il vint passer quelques jours chez ma tante.
La cinquantaine bien passée, ventru, le crâne rasé cachait sa calvitie, souriant, son assurance lui donnait un coté désinvolte.
Quand à ce qu'il racontait, pour moi c'était du fantastique, mais comme j'avais envie d'y croire, je gobais tout. Le pic du programme c'était le yacht de vingt cinq mètre dans l'Adriatique, et je savais même pas où c'est, l'Adriatique.
Originaire de Munich, où il avait son pieds à terre principal, il avait voyagé un peu partout.
A travers ses récits je voyageais dans ma tête, Londres, New York, Rome, Tokyo, et même la Corée du Nord qu'il avait décrit comme l'endroit le plus triste de la planète.
Ses affaires, c'était la commerce d'oeuvres d'art, et visiblement pas des moindres, j'avais entendu « Picasso » dans ses discours, pour le reste, je connaissais pas.
Encore une vanité qu'il m'a fallut entendre, c'était que son père lui avait dit de toujours acheter Mercedes comme voiture, et depuis qu'il était étudiant il n'avait que cette marque.
Lui aussi était divorcé, père de famille, il avait trois enfants déjà adultes.
Moi, je l'amusais, je lui rappelais une cousine, qu'il avait dépeint comme psychorigide. Il avoua l'avoir beaucoup molesté psychologiquement, mais sans succès, c'était un cas désespéré.
Il s'amusait à me lancer des pics, avec son accent deutch, il me déstabilisait dans mes convictions qu'il considérait comme des foutaises de prolo.
Là dessus, il était catégorique, le monde se divisait en deux catégories, ceux qui profitent de la vie et ceux qui baissent leur froc.
A chaque fois qu'il venait voir sa chérie, ma tante, c'était le lavage de cerveaux, et la Mercedes dernier modèle de l'époque était pour moi un gage de confiance.
Je commençais à douter, de plus en plus, Ulrich avait certainement raison et moi j'étais une conne, une gamine qui devait encore faire ses classes, mais qu'est ce que je pouvais y faire, dans ma condition on ne pouvait que rester une conne.
Ulrich appréciait peu mon autorité sur les enfants, il fallait arrêter le massacre, et au plus vite.
Il était prévu pour ma tante d'aller vivre à Munich et de me soustraire à mes obligations.
Je m'en faisais un sombre tableau, aller vivre à nouveau chez ma mère ne m'enthousiasmait guère.
Pour plaire, j'avais mis du leste dans l'éducation, mais ça ne changerait rien, j'allais prendre congé de mes services.
Ulrich me demanda si j'avais d'autres ambitions que les ménages et la baby sitting, peut être avais je envie d'étudier, comme c'était le cas pour les filles de mon âge.
J'étais honteuse de répondre que je n'avais même pas passé le brevet.
Ulrich me sourit et me demanda à nouveau de répondre à sa question, avais je envie de faire des études.
La réponse fut oui, suivie des questions comment et quoi.
Ulrich me suggéra le graphisme, c'était, à sa connaissance, un milieu où l'on n'était pas très regardant sur les diplômes. Il affirma que je pourrais travailler dans la pub, un endroit rempli de démagos et d'imbéciles, ça allait me plaire.
La seule condition était que j'ai le courage d'apprendre, je confirmais.
La question du comment me restait toujours obscure.
Ces promesses était une vague lueur d'espoir, et je m'attachais au peu qu'on m'en ai dit, tête basse, je rentrais vivre chez ma mère.


vendredi 6 juillet 2012

13_Tolérance




Tante Christine appelait régulièrement pour savoir si tout ce passait bien.
Je donnais des comptes rendus positifs, sans omettre de mentionner que l'attitude de Lucien a nécessité quelques rectifications.
Christine, puisque c'était ainsi que ma tante préféra que je m'adresse à elle, me confirma que Lucien s'était plaint d'avoir été battu. Elle regrettait que je dût en venir à cette pratique pour le remettre en place.
Je la rassurais sur notre contrat tacite, il n'y avait nulle raisons pour elle de s'excuser devant moi, je considérais que dispenser la discipline rentrait intégralement dans mes obligations, et cet usage me facilitait le travail. Je demandais simplement à Christine de soutenir mes efforts à son arrivée par une confirmation démonstrative de la méthode à appliquer en cas de mauvaise tenue.
Ma tante me promis qu'elle ôterait à Lucien l'envie de se plaindre, les jupes de maman ne lui seraient pas d'un grand secours pour justifier son arrogance.
Elle allait lui en filer une sévère, une comme il n'en avait jamais connu, il en n'oublierait même son nom. Christine craignait de mon désengagement et voulais régler l'affaire au plus vite pour avoir l'esprit et les mains libres.
C'était là le dernier point d'autorité que je voulais régler avec Lucien, avant de parfaire son comportement.
Jérôme avait eu droit aux félicitations pour avoir pris une position convenable de son propre chef.

Lucien se tenait à carreaux, sans pour autant, l'esprit vengeur et confiant, manquer de me lancer des pointes. On verra quand sa mère va revenir, elle me clouera le bec.
Je ne répondais pas à ses agressions, le laissant vivre dans cette illusion triomphante.
Du moment qu'il ne bronchait pas plus que ça dans son attente, je ne jugeais pas nécessaire de changer de ton.
Plus le jour de vérité approchait, plus Lucien se dissipait, je laissais faire, les arguments supplémentaires qui justifiaient de lui serrer la visse étaient les bienvenus.
C'est avec éloquence qu'il révéla sa sournoiserie quand sa mère arriva, il ne m'obéissait plus.
Jérôme qui avait acquis mon attention et ma sympathie couvrit la table et m'aida à accueillir.
Lucien comptait me faire passer pour une conne, qui a sur lui encore moins d'autorité que sa mère, il n'obéissait qu'à la demande de maman.
Je déconseillais à Christine de répéter à Lucien mes ordres, Jérôme s'en chargeait avec engouement, il débarrassa la table. J'en fus agréablement surprise, craignait il des conséquences, ou voulait il simplement me plaire. Si je m'étais montrée intransigeante avec Lucien, Jérôme avait eu droit à l'indulgence et aux câlins, il en était devenu friand, complètement addict.
J'avais remarqué que périodiquement il lorgnait mes jambes, certainement mes fesses quand j'avais le dos tourné. Je faisais semblant de ne pas le remarquer pour ne pas lui inspirer la peur d'avoir fait une faute.
A vrai dire, ça m'était agréable de le savoir ainsi troublé. Il prétextait de lui lire une histoire pour venir s'asseoir sur mes cuisses, Quand nous regardions la télé il s'asseyait sur la moquette collé à mes jambes. Plus le temps passait, plus cette proximité se renforçait.
Alors que je lisais allongée sur le canapé dans le salon, Jérôme s'asseyait à mes pieds et les caressait, je continuais à lire comme si il n'en fut rien. Un de ses jeux favoris, s'allonger sur mes genoux pour que je lui donne, à la main, une fessée fictive. Certainement une réminiscence du souvenir des fessées de sa mère.
Lucien en rageait de voir son frère constamment fourré entre mes jambes. J'avais créé une fausse abyssale entre les deux frères. L'un me demandais en mariage, et je jouais le jeux, l'autre me haïssait, moi comme Jérôme, qu'il avait décidé de molester derrière mon dos ou inventer des supercheries pour le faire punir.
Mais ça ne passait pas, je les connaissais maintenant trop bien pour être dupe, par la récompense j'encourageais Jérôme à me dire ce qui se passe vraiment, et sa parole avait foi.
Les sournoiseries de Lucien déclinaient sans conteste, par l'application de rétributions adéquates, privations, corvées, corrections.
Christine ne reconnaissait plus le Lucien d'antan, c'était devenu un garçon docile, « oui maman », « oui Cécile », « tout de suite Cécile ».
Si elle croyait l'attitude de Lucien sincère, moi je savais qu'elle n'avait qu'un seul fondement, celui de lui tanner régulièrement le cul. Si elles n'étaient pas sincères, c'est par l'habitude qu'elles rentreraient dans son crâne, les bonnes manières.
Une seule fois Jérôme avait tenté un subterfuge avec moi, et ce fut l'unique. Je découvris la tâche, certainement du jus de framboise, sur le canapé en velours beige du salon. Ils furent appelés tous deux à se dénoncer. Jérôme prétendit qu'il était responsable, ils savaient tous deux que je ne le battais pas. Il mentais, je le voyais dans ses yeux, dans son manque d'assurance à avouer la faute.
Etait ce pour trouver un moyen de protéger son frère et remonter dans son estime, ou bien Lucien l'avait il menacé, j'allais vite le savoir.
J'annonçais à Jérôme la fessée, à la ceinture, sur ses fesses nues. Il n'en revenait pas, je sentais son hésitation à me dire la vérité, ses yeux suppliaient « c'est pas moi ». Ca me faisait mal au cœur d'avoir à lui donner une correction, mais je n'avais pas le choix, il s'était joué de moi, et les conséquences devaient être suffisamment sévères pour lui ôter ces idées de la tête.
La tête basse il m'apporta la ceinture, pensait il encore que la correction serait fictive.
Elle ne le fut pas, je m'assis sur le canapé, jupe relevée, plaçant Jérôme à cheval sur ma cuisse, son torse sur le coté gauche, plaqué, retenu d'une main, dans l'autre main, la ceinture pliée en deux s'abattait à rythme régulier sur ses fesses nues.
La vérité sortit aussitôt de sa bouche, c'était Lucien qui l'avait forcé. Je lui expliquais qu'il serait comme même puni, parce qu'il m'avait menti, et qu'il m'avait fait très mal, je ne m'attendais pas à ça de lui, et je ne voulais plus jamais que ça recommence.
Il avait honte, il s'excusait, et c'était sincère.
La punition fut suffisamment sévère pour qu'il s'en souvienne bien, mais suffisamment indulgente pour éviter sa haine, pour qu'à la fin il accepte sans peine mes tendres consolations.
Voilà, c'était fini, je pris Jérôme contre moi et il enroula ses bras autour de ma taille pleurant la tête contre mon ventre.
Il promis de plus me mentir, plus jamais, je savais aussi qu'il l'avais bien senti passer, et qu'il ne voulais plus la revoir la ceinture.
C'est à Lucien que j'ordonnais de la remettre en place, lui ne comprenais pas comment son frère pouvais venir pleurer contre moi alors que je venais de lui coller une rouste. Encore une fois je vis la haine dans le regard de Lucien.
Demain on parlerais de son influence sur son frère, lui dis je.
J'emmenais Jérôme dans ma chambre, allongé sur mon lit, je lui passais de la pommade. Il dormirait avec moi ce soir, ça faisait partie des consolations. Il s'allongea sur moi, ses jambes autour de ma cuisse et s'y frotta jusqu'à trouver l'apaisement.
Depuis, venir dormir dans mon lit était devenu pour lui une friandise occasionnelle, par laquelle je le récompensais pour notre bonne entente, et spécialement quand il trouvait le courage de dénoncer des méfaits notables de son frère qui pouvaient m'échapper. C'était pour le protéger d'une éventuelle colère de Lucien qui venait de se faire corriger, pour le soustraire de la mauvaise humeur de son frère, que, particulièrement dans ces cas , j'invitais Jérôme à dormir dans ma chambre.

Christine, tout comme moi, voyait qu'on ne pouvait se passer d'une sérieuse remise en place dans l'attitude de Lucien.
La séance était prévue pour le lendemain, un samedi après midi, après la sortie de l'école.
L'intéressé Lucien fut convié à recevoir des explications au salon, nous l'attendions tous de pieds ferme. Assise les jambe croisées dans le fauteuil, j'attendais, curieuse, la prestation de Christine.
Près de moi Jérôme attendais lui aussi, les fesses sur la moquette, adossé au fauteuil.
Remontée, les nerfs tendus, Christine explosa comme le tonnerre qui gronde.
Quand Lucien essaya d'en placer une, il se pris une gifle, il n'avait certainement jamais vu sa mère dans cet état.
Dans toute l'éloquence d'une engueulade supposée lui faire remonter ses sucs gastriques, Lucien se faisait traité d'ingrat et était sommé de respecter mon autorité à la lettre.
Christine lui annonça qu'il recevrait la ceinture, et s'empressa de la chercher. Je vis que Lucien ne fut pas spécialement affecté par la sentence.
Christine revint avec une ceinture en imitation cuir, noir, large. Il était vrai qu'elle faisait peur, mais c'était bien son unique avantage, elle ne m'était pas inconnue, je l'avais remarqué dans la garde robe de ma tante. Pour moi elle ne présentait pas d'autre intérêt que décoratif. Trop légère pour un usage punitif.
Je comprenais mieux maintenant pourquoi la ceinture de maman ne suggérait à Lucien aucune vertu dissuasive.
J'intervins dans la décision de ma tante :
« Pas avec cette ceinture Christine. Jérôme, apporte nous la bonne. »
« Non ! » Lucien entra dans une série de protestations, il voulu s'enfuir, mais sa mère l'agrippa par le col.
« Dépêche toi Jérôme, apporte moi cette ceinture ! » Cria Christine en retenant Lucien qui se débattait. Je lui vin en aide scellant mes mains autour des poignets de Lucien.
En écartant ses bras, je tirais Lucien vers moi dans une position basse pour venir coincer sa tête entre mes genoux. Tirant sur ses bras je fis glisses sa tête entre mes cuisses jusqu'à ce que sa nuque vienne se coller à mon pubis.
Je remarquai que cette position, non seulement interdisait à Lucien de soustraire son cul, mais aussi éviterait à Christine d'être attendrie par le visage suppliant de son fils.
La ceinture arriva, je conseillais à Christine de l'enrouler autour de la main et de prendre une bonne distance pour officier.
Ca pleurait, ça hurlait sous ma jupe, je sentais des dégoulinures visqueuses sur mes cuisses.
Christine appliquait frénétiquement les volées sur le postérieur cambré de l'ingrat.
J'étais toute excitée, je maintenais Lucien par les aisselles, j'avais changé ma prise, non seulement pour plus de fermeté mais aussi pour affirmer d'avantage la pression entre sa nuque et mon pubis.
Les suffocations que je ressentais entre mes cuisses ne laissaient à Lucien aucune place pour des protestations.
Les fesses de Lucien étaient zébrées en rouge sur toute leur surface, je stoppais Christine, ivre dans son élan de bien faire, elle ne mesurait certainement pas la force de ses impacts, et bien heureusement ma jupe lui cachait les symptômes dans leur ensemble.
Quand je relâchais Lucien, il tomba à terre et se recroquevilla dans les râles, Christine compris qu'elle avait largement dépassé son dû, mais n'en afficha que satisfaction.
Loin des yeux, et loin du cœur.
Les jours consécutifs, Lucien mimait la démarche des canards, Jérôme nous rapporta que son frère ne mettait pas de culotte, certainement l'élastique ou autre contrainte le forçait à cette commodité.
Ce détail ne manqua pas de s'ajouter à ma satisfaction.
Avant de partir, Christine mis en garde Lucien. Si elle entendait ne serait ce qu'une seule plainte de ma part à son égard, elle n'hésiterait pas à lui en coller une semblable, voir pire.








vendredi 27 avril 2012

11_Faire Madame



La porte se referma, Derrière on entendait encore la voix menaçante du père de Renée.
«Vas me chercher la discipline!» Gronda ma mère.
«Tu penses que je ne savais pas ce qui se passe ici!» Cria t elle.
Elle me révéla sa source.
Madame Kerva l'avait appelé pour lui dire que ça ne tournait pas rond avec moi, que tous les soirs il y avait la musique, et cette fille qui venait me voir.
«Tu crois qu'elle a pas vu comment tu t'habilles quand tu sors!» Elle m'avait épié, elle m'avait à l'oeil la vieille marâtre, elle surveillait tout de sa fenêtre.
«Tu vas voir ton pissoir!» ma mère ponctua par un coup de martinet rapide sur mon pubis. Je le couvrais de mes mains.
«Tu vas la retenir ta tenue! Je vais t'apprendre à faire ta dame!»
A cause de moi mes parents ont du écourter leurs vacances, ma mère me dit qu'elle allait changer de régime avec moi, «ça va marcher à la baguette maintenant».
Elle me tendit le martinet en me demandant de le poser sur mon bureau dans ma chambre, il attendrait là son usage ultérieur après que j'eusse fini de déballer les valises et de ranger les affaires à leurs places respectives.
J'exécutais sans savoir ce qui m'attendait, ma mère ne disait rien, elle me laissait ranger et mettre de l'ordre dans ma tenue, à l'origine érotique, que je ressentais maintenant de plus en plus comme humiliante, surtout quand je passais près de mon père. A chaque fois que je passais devant eux, c'était les mêmes regards accusateurs qui se posaient sur moi, qui sous entendaient qu'on devait me reprendre.
«Je vais t'apprendre à faire ta dame.» C'était le refrain de ma mère lors de mes passages devant elle.
Faire ma dame, c'est ainsi qu'elle qualifiait mon comportement honteux.
J'avais le diable dans la peau, c'était le mal qui m'avait tenté et j'y avais pris plaisir. Elle promis de me le faire sortir mon diable, j'allais plus faire ma dame ici, c'était clair, j'allais voir un peu.
J'avais l'estomac serré, les jambes molles et je me raidissais à chaque remarque qui tombait.
Je savais vraiment pas ce qui allait m'arriver, ma peur m'amenait à un état second, mes pensées étaient paralysées et je marchais sur des braises.
Face à tous les «tu vas voir» qui m'étaient destinés, je pris mon courage à deux mains pour plaider quelques mots afin de me faire pardonner, juste un peu.
A peine j'avais ouvert la bouche que la réponse fut:
«Tu la fermes!»
A la maison, le pardon était une liqueur rare, il n'y avais pas de seconde chance, et rien de meilleur qu'une explication avec la discipline pour me rentrer dans le crâne qu'il ne faut plus que je recommence.
La méthode était simple, plus ma mère allait ma faire hurler de douleur et mieux j'allais comprendre ce qu'on me reprochait, ou du moins en retenir la conséquence.
Quand je l'entendais me dire sur un ton sec « il va falloir qu'on discute, Cécile », j'étais prise d 'effroi, je me demandais qu'est ce que j'avais encore fais ou pas fais. J'arrivais devant elle avec mon allure repentante prête à écouter avec humilité une accusation dont souvent j'ignorais le sujet. Je me doutais uniquement que j'avais fait une faute, ou une de trop.
Quand ma mère était excédée par le stress du travail j'en devenais vite fautive, une fainéante, une négligente, qui bâcle ou qui oubli ses devoirs, à qui on doit une fois de plus rappeler le sens des responsabilités.
Quand elle était de ces humeurs, je sentais en elle bouillir l'envie de me punir, de me montrer ce qu'il en coûte de ne pas se soumettre à l'ordre et au travail.
N'importe quelle peccadille, des objets pas à leur place, des poussières dans un coin, ..., était propre à justifier un manque de discipline.
J'avais eu droit à tout, un collant filé et c'était le stress, qu'est ce qu'elle allait dire ma mère, est ce qu'elle serait d'humeur à laisser passer, est ce que j'allais me faire engueuler, ou est ce que c'était la goutte qui allais faire déborder le vase.
Je connaissais bien la chanson dans ce genre de situations, après l'appel au salon, suivait ce genre de question, « c'est quoi ça, Cécile ? », en pointant du regard vers mes jambes.
J'avais intérêt à me taire et acquiescer docilement quand on me traitait de malpropre. Je me foutais de la gueule du monde, je négligeais ma tenue, je jetais l'argent par les fenêtres, je n'avais pas de respect pour ce qu'on me donne.
Une fois de plus je m'écrasais en admettant que c'était de ma faute.
« Dépêches toi Cécile, j'attends », la requête était claire, j'allais chercher mon fouet au pas de course, la suite tout aussi connue, enlever ma robe et sauter d'une jambe sur l'autre pendant que ma mère me les lacérait à tour de bras.
Elle me remontait par les cheveux si je m'étais recroquevillée, je finissais battue à terre.
C'était ça qu'elle appelait marcher à la baguette, quand pendant plusieurs jours, voir une semaine elle m'imposait un régime de terreur, comme elle le disait, pour me remettre sur les rails. Ca pouvait arriver plusieurs fois dans l'année, je n'ai pas tenue les comptes, en tout cas je ne me souvient pas d'une année qui en fut exempte.
Là je craignais que la promesse de ma mère s'applique à une période indéterminée.

Bien sure j'avais peur, et j'aurais tout fais pour ne pas me faire punir, malheureusement maintenant, je ne pouvais que regretter mes actes, je venais tout juste de prouver qu'on ne pouvait pas me laisser un instant libre.
J'avais si honte qu'on m'ait surprise dans mon intimité, j'avais conscience d'avoir fait une faute impardonnable, j'avais pas le droit de me révolter.
Je pensais sincèrement que me faire punir serait juste, me laverait de mon acte honteux, et libérerait ma conscience.
Mais à la fin du supplice, j'espérais qu'il y aurais un pardon, qu'on ne me le rappellerais plus toute ma vie, comme toutes les fautes que je charriais depuis ma naissance. Ma mère me définissait par tout ce que j'avais fais de mal, c'était ce de quoi j'étais capable (et que je n'aurais jamais du faire), et qui égouttait comme de l'huile dans les flammes de ses colères.
Elle venait de me coller un nouveau terme à mon identité, désormais j'étais une traînée. Sans espoir d'en sortir, juste contrainte à accepter la considération qu'on lui réserve.
Avec le temps, je me rendais compte que je n'expiais pas mes fautes en me faisant punir, je les accumulais, la sévérité grandissante de ma mère me faisait juste reconnaître le poids grandissant de ma charge et la rétribution qu'elle méritait.
Oh si seulement j'avais peu revenir en arrière, j'aurais jamais fais tout ça, j'aurais été sage, je m'imaginais une deuxième vie exempte d'erreurs.
Je rêvais d'être une belle fille, mince, comme les autres, pas cette grosse, ce tas de chair détestable, juste bon à meurtrir, que l'on cachait dans des sacs immondes que mes parent appelaient des vêtements.
Je n'étais pas sa fille, j'étais la grosse pour mon père, celle qui cirait ses pompes et qui repassait son linge, celle pour qui il n'avait qu'une seule envie, faire rôtir la couenne avec sa sangle.
C'était de ma faute, j'avais tout raté dans ma vie, la seule reconnaissance à laquelle je pouvais encore m'attendre, c'est qu'aujourd'hui on ne me batte pas.

Ma mère avait bien réfléchit, l'école ce serait bientôt fini pour moi, j'avais assez redoublé comme ça, « ça suffit ». J'allais voir ce que c'est que de faire ma dame, j'irais bosser, ma tante me placerait à des ménages dès cet été.
Je pouvais oublier les vacances, il n'y aurait plus de sorties, à la moindre connerie on allais me reprendre, j'aurais ni l'envie ni le temps de poser mon cul sur une chaise, c'était dit.

Après les remontrances, ma mère me pinça l'oreille et me tendit sur la pointe des pieds en me traînant vers ma chambre. Durant la procession je perdis un de ses escarpin. On fit demi tour pour que je le rechausse, visiblement ma mère tenait absolument que je garde dans son intégralité la tenue provocatrice que j'avais initialement destiné aux plaisirs.
Elle voulait associer à mon érotisme le goût du pêché et de la rétribution qu'il mérite.
Elle me fit allonger sur le dos, sur mon lit et cella mes poignets aux barreaux de mon lit blanc en métal.
De même elle cella écartées mes chevilles au même panneau, je me laissais faire ne sachant pas où elle voulait en venir.
Je me retrouvais dans une position des plus embarrassante, je réalisais peu à peu que j'avais mes lèvres présentées au bon vouloir du fouet.
Impuissante je commençais à gigoter pour changer de position, je forçais sur mes liens sans résultats.
J'avais maintenant pris pleinement conscience à quel supplice j'étais exposée et à l'impossibilité de m'en soustraire.
J'explosais en protestant, «non maman, pas ça, pas ça!», je criais pour qu'elle me relâche, j'en pleurais comme si on me battait déjà.
Ma mère éteint la lumière dans ma chambre et sortit m'assurant qu'elle allais revenir, et sur un ton neutre et froid ajouta:
«Et tu te calmes, sinon je vais aller chercher le câble.»
Je mis en sourdine mes hurlements, je bouillais à l'intérieur.
Je sais pas combien de temps elle m'avait laissé dans le noir à attendre.
Dès que j'entendais ses talons claquer sur le parquet, je frissonnais, maintenant ils se rapprochaient de ma chambre et elle tournait la poignée.
La lumière s'alluma, j'étais tendue comme la membrane du tambour qu'on allait battre.
«Maintenant tu vas t'en prendre» avait elle dit en me présentant le martinet qu'elle venait d'empoigner.
Elle fit claquer un premier coup sans mesurer sa force, j'avalais ma douleur en aspirant de l'air et retenant mon souffle. Après cette rétention, j'expirais par un râle continu, je continuais à suffoquer en chialant. Le visage tendu, la bouche ouverte, mes yeux écarquillés vers ma mère, c'était à la fois une accusation, une supplication, et la peur qui guettait un claquement prochain.
Ma mère me regardait satisfaite, avec un de ses air qui me disait que je l'avais pas volé celui la.
«Alors, tu fais toujours ta dame maintenant !» Elle termina sa phrase par un autre claquement tout aussi fort, et ça n'allait pas décroître. Elle prenait son temps pour bien me faire savourer chaque coup, et me ronger les nerfs dans l'attente de la prochaine morsure.
Après chaque tirade, j'étais en panique, ses brandissements éloquents me faisaient sursauter, elle attendait que je baisse ma garde pour m'en coller un.
Je me tordais dans tous les sens en hurlant, les larmes coulaient à flot, quand ma respiration arythmique reprenait une régularité, je prononçais quelques mots entrecoupés de pleurs pour ma défense:
« Ca fait trop mal », « je peu pas », « non », …
Il eu suffit d'une fois pour que je comprenne que je n'avais pas la parole ici.
« Tu la fermes, oui ?! »
Les jours qui suivirent mon exécution, je me retenais autant que possible d'aller aux toilettes, mes urines brûlaient mes lèvres enflées.





vendredi 16 mars 2012

10_Vacances

Mes Parents partaient pour la Pâques en Normandie chez ma Mamie Paternelle que je connaissais peu. C'était prévu depuis longtemps, et j'allais rester seule, enfin presque, ma tante Josiane passerais quotidiennement vérifier si tout allais bien. C'était la première fois que j'aurais la paix et cela pendant dix jours. J'attendais avec impatience le bonheur, c'est comme ça que j'allais vivre quand je serais en âge de partir du foyer, indépendante, sans regards sur mes décisions propres.
Ma mère avait remarqué ma joie naissante à l'idée vivre en dehors de sa tutelle. Oh elle avait tout dit pour me mettre en garde sur les écarts, sur mes devoirs et mes tâches.
On me laissait le chien pour qu'il garde aussi la maison, et aussi parce que Mamie n'en souhaitait pas, c'était certainement la raison première.
Ma mère m'avait instruit sur son caractère, car l'animal ne m'obéissait guère.
Désormais depuis un certain temps c'était moi qui était chargée de lui administrer la discipline pour qu'il reconnaisse pleinement mon autorité.
Ma mère disait qu'un chien c'est comme un enfant, il ne reconnaît que la main qui le nourrit et le corrige, qu'il il faut lui rappeler régulièrement qui est son maître.
La première fois était parait il la plus importante, il fallait se montrer sans pitié.
Je me rappelais de la première fois quand ma mère lui avait donné le martinet, elle avait été cruelle et elle en attendait autant de moi à son égard.
« Tu ne me déçois pas Cécile, sinon c'est sur ton cul que je t'expose comment on fait », « avec le câble » ajouta t elle.
Le stimulant ne manqua pas d'efficacité, elle me rappela ce démon qui dormait dans la cave et dont j'espérais qu'il sommeille éternellement.
Au moindre grognement je n'hésitais pas à rappeler l'animal sur ses parties sensibles jusqu'à lui faire reconnaître son entière docilité.
En quelques séances l'animal fut dressé. Il était de mon devoir de le dresser seule après l'école sur demande de ma mère avant son arrivé. Un jour avant le départ, elle me demanda de lui donner une discipline préventive, ça lui permettait de vérifier si je pouvais m'en sortir sans elle et aussi si je l'avais bien dressé.
L'animal n'osa aucun grondement, juste gémir l'intenable supplice que je lui infligeais.
Ces séances avaient éveillé en moi beaucoup d'excitation pour le dressage, je jouissais de la douleur que j'infligeais et de la soumission de la bête.
Je fantasmais d'avoir mon propre enfant, de préférence une fille qui me ressemble, et je la dresserait.
Dans mes fantasmes je donnais raison à l'éducation que je recevais de ma mère et je l'en remerciais, décidément pour rien au monde je n'aurais voulu être une de ces gâtée pourries que je rencontrais à l'école.
Mainte fois ma mère m'avait dis que plus tard quand je serais en âge de comprendre, je la remercierais d'avoir été si bonne avec moi.
Ma mère me félicita, « Tu l'as dressé comme une grande, je suis fière de toi ».
C'était la première fois qu'elle était fière de moi. Cette caresse me donna une lueur d'espoir et l'envie de l'aimer.
J'avais fait comme elle, et elle s'était vu en moi à ce moment et m'avait apprécié. Peut être m'avait elle toujours aimé, voyant en moi la fille qu'elle avait été, rossée à la verge, en génuflexion sur des petits pois secs, face au mur.
Sur cette note plaisante mes parents partirent pour leur séjour pascal.
Après mes corvées domestiques que je réalisais dans la matinée, j'étais la reine à la maison. Vers 16h00 Josiane me rendait visite, elle ne restait pas longtemps, on échangeait quelques mots autour du thé et des biscuits, puis elle rentrait chez elle.
Après sa visite j'invitais Renée et on faisaient nos belles, on jouaient aux dames. Toute la garde robe de Maman était à disposition dans l'armoire, le maquillage dans la salle de bain.
Pour la première fois ma belle Renée essayait des bas, fin, noir. Elle essaya une robe tailleur noir classique, une de celle que portait ma mère dans son quotidien aussi bien pour le travail que pour la maison, avec un bustier noir, un de ceux que ma mère portait pour les cérémonie et les grands événements.
Moi je cherchait ce qui pouvait tailler plus court comme ses nuisettes que je transformais en robes, j'essayais ses beaux collants ajourés qu'elle ne mettait jamais. On essayait aussi ses escarpins, ils me saillaient à merveille.
On étaient des Reines, maquillées.
Renée m'avait invité à boire un café un soir, on s'assumaient, on était des Dames. On avait même pris une bouteille de vin au supermarché pour l'accompagner avec des films. C'était la fête que je découvrais. Ma vie future ressemblerait à ces soirées que je vivais avec Renée.
Elle n'avait peu se retenir en me voyant apprêtée, elle m'embrassa sur la nuque et je me jetais à son coup. Elle touchait mon entre jambe et je l'embrassais, je me fondais en elle. A genoux je venais caresser son tabernacle de ma langue, vêtue des plus beaux apparats que j'avais trouvé, une guépière porte jarretelles noir et des bas fins assortis.
Elle en nuisette satin beige, bas couleur chair, elle portait aux pieds les mules à talon aiguille bas de ma mère, une vraie déesse suintante du plaisir de ma langue.
Nous étions ivres. La musique couvrait l'engueulade et les cris à l'étage de madame Kerva.
C'est dans cette ivresse que la porte de l'appartement s'ouvrit, je sursautait en panique, ma mère rentra d'un pas ferme dans le salon où régnait le chaos d'un plaisir dont on ne pouvait douter. La bouteille de vin sur la table basse, des vêtement éparpillés, et nous vêtues telles des filles d'un lupanar, sans culottes, les lèvres émoustillées. Ma mère se rechaussait après avoir prononcé l'inévitable remarque :
« C'est quoi ce bordel Cécile ! »
A la voir remettre ses escarpins je comprenais qu'elle avait voulu nous surprendre, qu'elle avait su d'une manière qui m'échappait que j'usurpais sa confiance.
« Il était temps qu'on rentre », j'entendais mon père monter l'escalier avec les valises, ils devaient revenir à la fin de la semaine, et on était mardi.
Je me tenais debout pétrifiée face à ma mère, je guettais le moindre geste pour couvrir mes joues de mes mains, dans ses yeux je voyais une colère folle, comme si elle allait me tuer.
Dans ma tête j'avais l'image du câble qui pendait dans la cave, c'était sur, je l'avais mérité.
Quand il entra, mon père fit un scandale, ça gueulait.
Renée avait été mise de coté, elle attendait raide debout qu'on s'adresse à elle, il n'en fit rien.
« Les vacances c'est fini Cécile, tu vas aller travailler, ça t'évitera de penser aux conneries ».
« Tu me fais de l'ordre ici, et tout de suite ! ».
Je rangeais, contente d'avoir évité les baffes, mais soucieuse de ce qui allait suivre.
Ma mère resta debout surveillant comment je range.
« Est ce que je peu me rhabiller Madame ? » Demanda Renée.
Ma mère m'ordonna de lui apporter les affaires de Renée, ma copine sembla soulagée jusqu'à ce que ma mère les range dans la commode et la ferme à clef.
Renée s'offusqua, elle dit qu'il fallait qu'elle se rhabille et qu'elle rentre chez elle.
Ma mère lui dit qu'elle resterait ici, dans cet état, jusqu'à ce que ses parents viennent la chercher, qu'ils voient ce qu'elle est venue faire.
Pour attiser son désarroi elle lui demanda son numéro de téléphone, je savais qu'elle l'avait noté dans don répertoire, mais je n'y pensais plus, c'était la peur qui dictait mon comportement.
Renée refusa et tenta un compromis à son avantage. Ma mère ne céda à aucunes de ses requêtes et s'adressa à moi, pour que je crache le morceau devant elle.
Je déballais sans oppositions, ma mère me le fit répéter plusieurs fois pour le noter sur un bout de papier.
Renée perdit son sang froid, « connasse » elle me glissa discrètement. Je voulu me justifier, mais ma mère interrompue le bavardage avec un « ça suffit ! ». Elle me remettait au travail dans ma tenue légère.
Renée tenta encore quelques supplications pour éviter que ses parents ne viennent la chercher, ou pour qu'au moins elle puisse enlever son maquillage, sans résulta, elle fut consignée à attendre assise dans le fauteuil. Du salon, on entendait un vague brouhaha de la discussion.
Renée ne me parla plus et me lança quelques haineux regards.
Dans la demie heure qui suivit, les parents de Renée débarquaient, ma mère leur donna quelques explications succinctes suite à la longue conversation téléphonique, tout en nous faisant présenter nos tenues et m'ordonnant de rapporter la bouteille de vin à moitié vide.
Il fut décidé qu'ont ne devaient plus se fréquenter Renée et moi.
Renée se fit administrer une paire de gifles par son père qui lui promis une correction comme elle en avait jamais connu auparavant.
Sur ces adieux solennels ma mère ne manqua pas préciser qu'elle allais me corriger mon pissoir avec la discipline.